缅北禁地

听L'Envoy茅 sp茅cial du Secr茅taire g茅n茅ral des Nations Unies pour la r茅gion des Grands Lacs, Sa茂d Djinnit, et quatre autres envoy茅s internationaux ont appel茅 mercredi 脿 la reprise du dialogue au Burundi qui conna卯t depuis plusieurs mois une grave crise politique marqu茅e par des violences.

芦 L'impasse politique et l'instabilit茅 actuelles au Burundi n茅cessitent retenue, leadership et vision de la part de tous les citoyens concern茅s du Burundi afin d'emp锚cher de nouvelles violences. Nous condamnons les r茅centes attaques et f茅licitons ceux qui appellent au calme 禄, ont-ils d茅clar茅 dans un communiqu茅 de presse conjoint.

芦 Apr猫s des mois de troubles et un processus 茅lectoral controvers茅, le gouvernement burundais peut commencer 脿 restaurer sa cr茅dibilit茅 en s'impliquant dans un dialogue politique inclusif avec les partis politiques, y compris l'opposition et les 'frondeurs' du CNDD-FDD, ainsi que la soci茅t茅 civile 禄, ont-ils ajout茅. Le Conseil national pour la d茅fense de la d茅mocratie 鈥揊orces pour la d茅fense de la d茅mocratie (CNDD鈥揊DD) est le parti au pouvoir au Burundi.

Outre M. Djinnit, les autres envoy茅s sp茅ciaux internationaux sont : l'Envoy茅 sp茅cial de l'Union africaine, Ibrahima Fall, l'Envoy茅 sp茅cial am茅ricain pour la r茅gion des Grands Lacs d'Afrique, Thomas Perriello, le Coordonnateur principal de l'Union europ茅enne pour la r茅gion des Grands Lacs, Koen Vervaeke, et l'Envoy茅 sp茅cial belge pour la r茅gion africaine des Grands Lacs, Frank De Coninck.

Ces envoy茅s sp茅ciaux ont appel茅 芦 脿 une fin imm茅diate de la violence, au respect des droits de l'homme et des libert茅s fondamentales, et 脿 la reprise d'un dialogue politique inclusif 禄. Ils ont condamn茅 l'assassinat du g茅n茅ral Adolphe Nshimirimana, les agressions du d茅fenseur des droits de l'homme Pierre Claver Mbonimpa, du journaliste Esdras Ndikumana et d'autres personnes et ont appel茅 脿 ce que les responsables rendent des comptes en respectant une proc茅dure 茅quitable.

Ils ont rappel茅 que 芦 la violence ne r茅soudra pas la crise politique au Burundi et ne g茅n茅rera que de l'instabilit茅 禄 et ont demand茅 au gouvernement burundais et aux autres parties prenantes politiques 脿 reprendre imm茅diatement un dialogue politique transparent, inclusif et global. 芦 Un tel dialogue, pour 锚tre cr茅dible et efficace, doit aborder les questions fondamentales, y compris le respect des droits de l'homme, la libert茅 de la presse et les autres libert茅s fondamentales, et la n茅cessit茅 d'une meilleure gouvernance inclusive 禄, ont-ils encore dit.

Les envoy茅s internationaux ont salu茅 les efforts de la Communaut茅 d'Afrique de l'Est (CAE), et notamment de l'Ouganda, avec le soutien de l'Union africaine et des Nations Unies, pour trouver une solution politique et pacifique pour le Burundi. Ils ont jug茅 inqui茅tante la d茅cision de l'Assembl茅e nationale burundaise la semaine derni猫re d'茅liminer les quotas assurant l'茅quilibre ethnique et la parit茅 hommes-femmes au sein de son comit茅 de direction.

La crise au Burundi dure depuis plusieurs mois depuis la d茅cision du Pr茅sident Pierre Nkurunziza de se repr茅senter pour un troisi猫me mandat. Ce dernier a 茅t茅 r茅茅lu lors du scrutin pr茅sidentiel organis茅 le 21 juillet 2015. Depuis le d茅but de la crise, plus de 200.000 personnes ont fui dans les pays voisins pour 茅chapper aux violences.

芦 D茅j脿 l'une des plus fragiles au monde, l'茅conomie du Burundi a plong茅 davantage ces derniers mois et montre peu de signes de reprise en l'absence d'un r猫glement de la crise politique 禄, ont pr茅venu les envoy茅s internationaux.

芦 Le gouvernement burundais ne peut pas se permettre de continuer sur une voie marqu茅e par l'instabilit茅, la division, le d茅clin 茅conomique extr锚me, et la crise humanitaire. Les bailleurs de fonds ont clairement indiqu茅 que leur volont茅 de continuer 脿 collaborer avec le gouvernement est tributaire des progr猫s vers le r茅tablissement de r茅f茅rences d茅mocratiques du pays 脿 travers un dialogue s茅rieux et inclusif 禄, ont-ils ajout茅.