缅北禁地

Technologie : l鈥檈ssor de l鈥檈ntreprenariat f茅minin

Par Bo Li

Le secteur technologique 茅tait nagu猫re r茅serv茅 aux hommes mais听 le d茅veloppement de l鈥檈nseignement des sciences, de la technologie, de l鈥檌ng茅nierie et des math茅matiques ainsi que听 des infrastructures num茅riques ont favoris茅 l鈥櫭﹎ergence d鈥檜ne nouvelle g茅n茅ration de filles f茅rues d鈥檌nformatique et de 鈥渃yber-cendrillons鈥� ces dix derni猫res ann茅es en Afrique. Ainsi sont-elles de plus en plus nombreuses 脿 se positionner en t锚te du secteur en tant qu鈥檈ntrepreneuses.听

En tant que r茅gion, l鈥橝frique subsaharienne poss猫de le plus fort Taux d鈥檃ctivit茅 entrepreneuriale (TAE) des femmes dans le monde, 27% de ses habitantes participant 脿 la cr茅ation d鈥檈ntreprises, selon le rapport sur les femmes 2012 du Global entrepreneurship Monitor (GEM).听 听

Cette ann茅e, Catherine Mahugu (Kenya), Teresa Mbagaya (K茅nyane vivant au Zimbabwe), Clarisse Iribagize (Rwanda), Julie Alexander Fourie (Afrique du Sud) et Uche Pedro (Nig茅ria) figurent sur la liste des jeunes entrepreneuses africaines les plus prometteuses, publi茅e par le magazine financier am茅ricain Forbes. Ayant entre 26 et 30 ans, toutes ont cr茅茅 des entreprises sp茅cialis茅es dans les technologies les plus innovantes, telles que le e-commerce, les applications pour t茅l茅phones portables et le stockage infonuagique.听 听

Cr茅茅e par Catherine Mahugu, 27 ans, Soko, qui signifie 鈥榤arch茅鈥� en swahili, permet 脿 des artistes de talent venus de pays 茅mergents, en priorit茅 des femmes, de promouvoir et de vendre leurs cr茅ations en utilisant simplement leur t茅l茅phone portable. La technologie Mobile-to-Web leur offre un acc猫s direct au march茅 international et contribue 脿 faire d鈥檈lles des entrepreneuses tout autant que des fabricantes

Teresa Mbagaya, directrice d鈥橢conet Education, a lanc茅 plusieurs programmes d鈥檈nseignement sur mobiles au Zimbabwe, notamment le projet EcoSchool. Gr芒ce 脿 l鈥檜tilisation de tablettes et de l鈥檃pplication EcoSchool con莽ue par l鈥檈ntreprise de Mme Mbagaya, les 茅l猫ves ont acc猫s, de fa莽on instantan茅e et 脿 un prix raisonnable, 脿 des cours de niveau international. L鈥檃pplication EcoSchool a am茅lior茅 les capacit茅s d鈥檃pprentissage des 茅tudiantes qui听 vivent en dehors des campus et qui ne peuvent rester tard dans les biblioth猫ques.听

Ces听 derni猫res ann茅es sont 茅galement apparus, dans plusieurs pays africains, des 鈥渃lubs鈥� r茅serv茅s aux femmes travaillant dans les domaines des sciences et de la technologie. Ethel Cofie, Judith Owigar et d鈥檃utres entrepreneuses en technologie听 anim茅es du m锚me esprit ont cr茅茅 des organisations comme AkiraChix (Kenya), Tech Needs Girls (Ghana) et Asikana Network (Zambie), au sein desquelles les adeptes de la tech se retrouvent pour des ateliers de travail, des formations ou des activit茅s de r茅seautage. Ces organisations ont 茅galement pour but de changer la mani猫re dont sont per莽ues les femmes et les filles qui poursuivent听 des carri猫res ou des 茅tudes dans les domaines des sciences, de la technologie, de l鈥檌ng茅nierie et des math茅matiques, afin de permettre 脿 d鈥檃utres de se lancer sur le chemin de l鈥檌nnovation technologique.