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Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD)

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Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD)

Africa Renewal
Afrique Renouveau: 

Le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) est né de l'initiative de plusieurs présidents africains au début de l'année 2001, et a ensuite été adopté en juillet 2001 comme principal cadre de développement du continent, lors d'une réunion au sommet des chefs d'Etat africains. Les priorités du NEPAD font actuellement l'objet d'un dialogue avec le Groupe des huit pays industrialisés et d'autres bailleurs de fonds, et les débats consacrés à cette nouvelle vision d'avenir se multiplient dans l'ensemble de l'Afrique.

D'après le NEPAD, la réalisation des objectifs de développement à long terme de l'Afrique se fonde sur la détermination des peuples africains à "s'extirper et à extirper le continent du malaise du sous-développement et de l'exclusion à l'heure de la mondialisation". Le NEPAD souhaite l'instauration d'une nouvelle relation entre l'Afrique et la communauté internationale, dans le cadre de laquelle les partenaires non-Africains chercheraient à compléter les efforts de l'Afrique.

Pour que l'Afrique puisse se développer, trois conditions doivent, selon le NEPAD, régner :

    • la paix, la sécurité, la démocratie et une bonne gouvernance politique
    • une meilleure gouvernance de l'économie et des entreprises
    • la coopération et l'intégration régionale

Le NEPAD énumère en outre plusieurs secteurs prioritaires qui nécessitent une attention et des mesures particulières :

    • l'infrastructure physique, notamment les routes, les voies ferrées et les réseaux électriques reliant des pays voisins
    • les technologies de l'information et de la communication
    • le développement humain, axé sur la santé et l'éducation, y compris la formation professionnelle
    • l'agriculture
    • la promotion de la diversification de la production et des exportations, une attention particulière étant notamment accordée à l'accès des exportations africaines aux marchés des pays industrialisés

Pour parvenir à un taux de croissance économique annuelle de 7 % et réduire de moitié d'ici à 2015 le nombre d'Africains vivant dans la pauvreté, l'Afrique doit, selon les estimations, disposer tous les ans d'environ 64 milliards de dollars supplémentaires. Selon le NEPAD, l'Afrique devra mobiliser elle-même davantage de ressources à cette fin, en s'efforçant d'accroître l'épargne des entreprises et des ménages, en procédant à un meilleur recouvrement des impôts, en rationalisant les dépenses publiques et en inversant la fuite des capitaux, en partie grâce à l'amélioration des conditions réservées aux investissements nationaux.

Une bonne partie des ressources nécessaires devra cependant venir de l'extérieur du continent. Dans l'immédiat, la communauté internationale peut apporter son aide en augmentant considérablement les flux d'aide publique au développement, bien qu'il faille réformer cette aide, car la façon dont elle est fournie "est elle-même source de sérieux problèmes dans les pays en développement". Les créanciers devraient également procéder à un plus grand allégement de la dette des pays bénéficiant de l'initiative en faveur des Pays pauvres très endettés aussi bien que de ceux qui ne peuvent en bénéficier. En outre, il est important d'accroître les investissements étrangers, mais puisqu'il est actuellement difficile d'attirer des flux de capitaux privés en Afrique, cela ne peut être qu'une solution "à long terme" au déficit du continent. Indépendamment de l'aide extérieure, le Nouveau Partenariat stipule que "l'Afrique reconnaît qu'elle détient la clé de son propre développement".

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