26e Session extraordinaire de l'Assemblée générale sur le VIH/sida (25-27 juin 2001, New York)
Contexte
Alarmée par l'épidémie qui s'accélère et ses répercussions à l'échelle mondiale, l'Assemblée générale des Nations Unies a décidé de convoquer une session extraordinaire consacrée au VIH/sida au niveau politique le plus élevé. La session extraordinaire, qui s'est tenue du 25 au 27 juin 2001 à New York, avait pour but d'intensifier la lutte internationale contre l'épidémie et de mobiliser les ressources nécessaires.
? la session extraordinaire, des délégations nationales de haut niveau ont examiné les plans d'action qui se sont avérés les plus efficaces pour faire face au sida dans leurs propres pays et les prochaines mesures à adopter. Des tables rondes interactives ont rassemblé des dirigeants gouvernementaux, des activistes engagés dans le lutte contre le sida, des experts et des représentants du secteur privé.
La session extraordinaire fixa aussi un certain nombre d'objectifs concrets dans la lutte contre le VIH/sida, en s'inspirant des buts adoptés à de précédents forums des Nations Unies. Il s'agit notamment de l'objectif convenu par environ 150 chefs d'?tat et de gouvernement au , tenu en septembre 2000, d'arrêter et de commencer à faire reculer la diffusion du VIH/sida d'ici 2015.
L'Assemblée a soutenu la création d'un afin de financer une réponse urgente et élargie à l'épidémie, fondée sur une approche intégrée de la prévention, des soins, du soutien et du traitement. L'Assemblée s'est également engagée à lancer, d'ici 2002, une campagne mondiale de collecte de fonds - menée par le P et d'autres partenaires - destinée au secteur public et privé, afin de contribuer au fonds pour le VIH/sida et la santé.
Des développements récents avaient préparé le terrain pour que la session extraordinaire soit un événement décisif dans la lutte contre le VIH/sida. Plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques avaient annoncé des réductions importantes du prix des médicaments utilisés pour traiter cette maladie ou les infections connexes dans les pays gravement touchés. Depuis le sommet du G8 à Okinawa l'année précédente, de nombreux gouvernements de pays développés et en développement ont renforcé leurs engagements d'action. Le 27 juin 2001, à l'issue de la session extraordinaire, l'Assemblée générale a adopté, sans vote, un projet de résolution contenant une sur le VIH/sida. Par cette déclaration, les chefs d'?tat et de gouvernement et les représentants des ?tats Membres se sont engagés à atteindre, d'ici à 2005, par des mesures progressives, l'objectif d'une dépense annuelle globale de 7 à 10 milliards de dollars pour lutter contre l'épidémie de VIH/sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ainsi que dans ceux qui connaissent ou risquent de conna?tre une expansion rapide de l'épidémie.
Documents
Communiqués de presse
- Le Secrétaire général de l'ONU appelle les gouvernements à relever le défi du Sida (20 février 2001)
- L’Assemblée générale s'accorde sur l'organisation de la session extraordinaire consacrée à la lutte contre le VIH/SIDA qui doit se tenir du 25 au 27 juin 2001 (22 février 2001)
- Vingt-deux millions de morts, 36 millions de personnes séropositives: on ne serait trop souligner la gravité de la menace que constitue le VIH/SIDA (26 février 2001)
- Le Secrétaire général des Nations Unies au premier plan des efforts contre le VIH/SIDA (6 avril 2001)
- Le Secrétaire général propose devant le Sommet d'Abuja la création d'un fonds mondial pour la lutte contre le Sida (26 avril 2001)
- Le Secrétaire général explique devant l'Assemblée mondiale de la santé pourquoi la lutte contre le Sida est devenue une priorité personnelle (17 mai 2001)
- Le fonds mondial VIH/SIDA et Santé opérationnel d'ici à la fin de l'année (5 juin 2001)
- Les pays les plus touchés par le SIDA sont ceux qui sont les moins en mesure de faire face au co?t de la prévention et du traitement de la maladie (11 juin 2001)
- L'immeuble du siège de l'ONU à New York illuminé de rouge pour symboliser l'éclairage de la voie de la lutte contre le VIH/sida (18 juin 2001)
- Quelque 2000 participants attendus à la session extraordinaire des Nations Unies sur le SIDA qui démarre lundi prochain (20 juin 2001)
- En l'absence de vaccin contre le VIH/SIDA, la prévention reste la meilleure stratégie contre ce fléau (25 juin 2001)
- ? l'ouverture de la session extraordinaire sur le SIDA, le Secrétaire général évoque un mouvement sans précédent en faveur de la lutte contre la pandémie (25 juin 2001)
- Sens de l'initiative, partenariats et solidarité, recette préconisée par M. Kofi Annan pour vaincre le VIH/SIDA (25 juin 2001)
- Les pays les moins touchés par le VIH/SIDA, alarmés par les menaces que fait peser l'épidémie, soutiennent l'initiative en cours (26 juin 2001)
- Les gouvernements s'engagent à adopter des stratégies nationales multisectorielles et à financer des plans de lutte contttre le VIH/SIDA, d'ici à 2003 (27 juin 2001)
- Le Conseil de sécurité se félicite de la prise en compte de la question du SIDA dans les zones de conflit par la déclaration adoptée lors de la session extraordinaire (28 juin 2001)
- Le Président de l'Assemblée générale qualifie de premier "plan de bataille mondial" contre le SIDA la déclaration d'engagement adoptée par les Etats Membres (29 juin 2001)
- Le VIH/SIDA ne pourra être vaincu sans l'engagement et les contributions financières des pays du G-8 au fonds mondial pour la santé et la lutte contre le SIDA, déclare Kofi Annan (20 juillet 2001)
- Le Secrétaire général souligne l'importance de la lutte contre le SIDA et le chomage ainsi que les défis auxquels doivent faire face les jeunes (7 ao?t 2001)
- M. Kofi Annan lance un appel aux Etats pour la protection des jeunes contre le VIH/SIDA et le chomage qui les frappent de fa?on démesurée (8 ao?t 2001)