Message du Secrétaire général (2023)
L’esclavage est à la fois une horreur historique et un scandale contemporain.
? l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, nous nous souvenons des victimes du passé, en particulier des millions d’Africaines et d’Africains qui ont été arrachés à leur terre, exploités, brutalisés ou tués pendant la traite transatlantique des esclaves. Nos pensées vont également aux 50 millions de personnes qui sont aujourd’hui prises au piège de l’esclavage moderne.
Les appels lancés pour s’attaquer aux effets persistants de l’esclavage et du colonialisme s’amplifient. Le monde doit y répondre. Quand il y a lieu, les pays doivent reconna?tre la vérité, éduquer, présenter des excuses, verser des réparations. Les entreprises et autres acteurs devraient faire de même, en interrogeant leurs propres liens avec l’esclavage et en envisageant des réparations.
Il nous faut également agir beaucoup plus rapidement pour mettre fin à ce terrible crime aujourd’hui. Les pays doivent légiférer, protéger les droits des victimes, éliminer les pratiques et les conditions qui permettent à l’esclavage moderne de prospérer, qu’il s’agisse de la traite, de la servitude pour dettes ou de la marginalisation économique. Les entreprises doivent là aussi jouer leur r?le, en veillant à ce que leurs pratiques commerciales respectent les droits humains de toutes et tous.
Ensemble, réparons les erreurs de l’Histoire et b?tissons un monde débarrassé de cette abomination qu’est l’esclavage.
Ensemble, réparons les erreurs de l’Histoire et b?tissons un monde débarrassé de cette abomination qu’est l’esclavage.
Secrétaire général de l'ONU, António Guterres