缅北禁地

Une femme se tient debout au milieu du mémorial "L'Arche du retour"
Florence Ifeoluwa Otedola, également connue sous le nom de DJ Cuppy, visite l'Arche du retour au Siège des Nations Unies. Ce mémorial nous invite à réfléchir à l'héritage de la traite des esclaves et à lutter contre le racisme et les préjugés aujourd'hui.
Photo :ONU / Mark Garten

Une journée placée sous le signe de la mémoire mais aussi de l'action

? l’époque du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique, les Amériques/Cara?bes, des millions d’Africains furent capturés, embarqués de force sur des navires européens et transportés dans des conditions épouvantables vers les Amériques et les ?les des Cara?bes où se perpétuèrent les atrocités. Ces captifs furent réduits en esclavage pour le restant de leurs jours et livrés à la merci de leurs ma?tres. Des centaines d’années de traite n’ont pas manqué d’influencer ces sociétés dont le passé est intimement mêlé au présent et le restera s?rement dans les années à venir. C’est précisément ce lien entre passé, présent et futur qui offre de nouvelles perspectives. En se confrontant à cette tragédie vécue, on comprend la manière dont certains mécanismes de nos sociétés contemporaines font écho à ces événements lointains.  

Le r?le de l'éducation

Comment comprendre les grands défis contemporains que sont la lutte contre le racisme et toute forme de discrimination sans conna?tre l’Histoire et les processus ayant fa?onnés et légitimés de telles pratiques ? Afin de combattre efficacement les inégalités dont sont victimes les descendants d’esclaves et Afro-descendants en général, l’étude de l’Histoire de l’esclavage se révèle nécessaire, particulièrement auprès des jeunes publics.

? L’arme la plus puissante de notre arsenal est l’éducation ?, soulignait le Secrétaire général António Guterres, dans son message en 2021. ? En enseignant l’histoire de l’esclavage, nous contribuons à nous prémunir contre les instincts les plus vils de l’humanité. En étudiant les postulats et les croyances qui ont permis à cette pratique de prospérer pendant des siècles, nous mettons au grand jour le racisme de notre époque. En honorant les victimes de l’esclavage, nous redonnons un peu de dignité à celles et ceux qui en ont été si impitoyablement dépouillés. ?

Les Nations Unies s'efforcent de mettre en lumière ces histoires par le biais du Programme d’action éducative sur la traite transatlantique des esclaves et l’esclavage, géré par le Département de la communication mondiale, et du projet  , géré par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

L'adoption de cette Journée

En 2006, l'Assemblée générale des Nations Unies, par sa , a reconnu que ? la traite des esclaves et l’esclavage sont à compter parmi les plus graves violations des droits de l’homme dans l’histoire de l’humanité, notamment de par leur ampleur et leur durée ?, proclamant ainsi le 25 mars 2007 Journée internationale de célébration du bicentenaire de l’abolition de la traite transatlantique des esclaves. L'année suivante, par sa , elle a désigné le 25 mars comme Journée internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, à partir de 2008.

Pourquoi le 25 mars ?

La loi sur l'abolition de la traite des esclaves (Abolition of the Slave Trade Act) a été adoptée au Royaume-Uni le 25 mars 1807. Cependant, si cette loi a aboli la traite transatlantique des Africains asservis, elle n'a pas supprimé l'esclavage, qui s'est poursuivi pendant des décennies. L'abolition a fait suite à des actes de résistance puissants et soutenus de la part des Africains réduits en esclavage, notamment la révolution ha?tienne, qui a conduit à la création, en 1804, de la République d'Ha?ti - la première nation à devenir indépendante gr?ce à la lutte de femmes et d'hommes réduits en esclavage.

L'Arche du retour

L'Arche du retour a été inaugurée à l'occasion des commémorations de la Journée en 2015. Situé sur la place des visiteurs au Siège des Nations Unies à New York, ce mémorial permanent nous invite à contempler l'héritage de la traite des esclaves et à lutter contre le racisme et les préjugés aujourd'hui.

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Calendrier des événements organisés en 2024

 

30e anniversaire du Programme de l'UNESCO

 

En 2024, le programme   célèbrera son 30e anniversaire. Des activités seront organisées tout au long de l’année par l’UNESCO, ses ?tats membres et ses partenaires. Dévoutrez le calendrier des activités.

Ressources

 

Des femmes dansent en tenue traditionnelle

Le programme de sensibilisation à la traite négrière transatlantique et à l'esclavage a été créé en 2007. Au fil des ans, le programme a établi un réseau mondial de partenaires, y compris des établissements d'enseignement et de la société civile, et a développé des ressources et des initiatives pour sensibiliser le public à ce chapitre sombre de l'histoire et promouvoir l'action contre le racisme.

Depuis son lancement en 1994, le programme de l'UNESCO sur ? Les Routes des personnes mises en esclavage : résistance, liberté, héritage ? a contribué à produire des connaissances innovantes, développer des réseaux scientifiques de haut niveau et soutenir des initiatives mémorielles sur le thème des esclavages, leurs abolitions et les résistances qu’elles ont générées.

Portrait d'une femme souriante servant de lien vers la page des célébrations des Nations Unies

Chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Ces journées permettent au système des Nations Unies, aux pouvoir publics et à la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources.