Ãå±±½ûµØ

La libert¨¦ de religion et de conviction : un droit

La libert¨¦ de religion ou de conviction, la libert¨¦ d'opinion et d'expression, le droit de r¨¦union pacifique et le droit de libert¨¦ d'association sont des droits de l¡¯homme et figurent dans les articles 18, 19 et 20 de la D¨¦claration universelle des droits de l'homme. Ils sont tous interd¨¦pendants et se renforcent mutuellement. Le respect de ces droits doit ¨ºtre garanti et doit servir de base dans la lutte contre toutes les formes d'intol¨¦rance et de discrimination fond¨¦es sur la religion.

Un d¨¦bat ouvert, constructif et respectueux d¡¯id¨¦es au sein d¡¯une soci¨¦t¨¦, ainsi que des dialogues interreligieux, interconfessionnel et interculturel aux niveaux local, national, r¨¦gional et international, peuvent jouer un r?le positif dans la lutte contre la haine et l¡¯incitation ¨¤ la violence religieuse. En outre, l¡¯exercice du droit ¨¤ la libert¨¦ d¡¯opinion et d¡¯expression et le plein respect de la libert¨¦ de rechercher, de recevoir et communiquer des informations sont essentiels dans le renforcement de la d¨¦mocratie et la lutte contre l¡¯intol¨¦rance religieuse.

Actes de violence fond¨¦s sur la religion ou la conviction

Les actes de violence fond¨¦s sur la religion ou la conviction demeurent d¨¦sormais fr¨¦quents, notamment contre les personnes appartenant ¨¤ des minorit¨¦s religieuses. Le nombre et l'intensit¨¦ de tels incidents ¨C souvent de nature p¨¦nale - ne cesse de cro?tre et de prendre une port¨¦e internationale.

C¡¯est la raison pour laquelle l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, , a proclam¨¦ le 22 ao?t Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, en condamnant les actes de violence et de terrorisme qui continuent d¡¯¨ºtre commis contre des personnes, en particulier les membres de minorit¨¦s religieuses, sous le couvert ou au nom d¡¯une religion ou d¡¯une conviction. Elle souligne qu¡¯il importe de mener une action pr¨¦ventive globale au niveau local, en y associant un vaste ensemble de parties, y compris la soci¨¦t¨¦ civile et les communaut¨¦s religieuses.

Contexte

Dans son , l'Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale proposait le 22 ao?t Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, r¨¦it¨¦rant la n¨¦cessit¨¦ d¡¯apporter davantage d¡¯appui et d¡¯assistance aux personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions. Par ce projet de r¨¦solution, les ?tats Membres reconnaissent notamment l¡¯importance de s¡¯allier pour renforcer l¡¯application des r¨¦gimes juridiques d¨¦j¨¤ en place et prot¨¦geant les individus de la discrimination fond¨¦e sur des motifs religieux.

Les actes de violence explicitement d¨¦plor¨¦s sont non seulement ceux dirig¨¦s contre les personnes, mais aussi ceux contre leur domicile, leurs entreprises, leurs biens, leurs ¨¦coles, leurs centres culturels ou leurs lieux de culte. Il en est de m¨ºme pour toute attaque contre des lieux religieux, des sites et des sanctuaires, violant le droit international. Cette Journ¨¦e est pr¨¦c¨¦d¨¦e par la Journ¨¦e internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, c¨¦l¨¦br¨¦e le 21 ao?t.

La instituant la Journ¨¦e internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme reconnaissait ¨¦galement la n¨¦cessit¨¦ d'un plus grand renforcement des relations interreligieuses et interculturelles, ainsi qu¡¯une plus grande ¨¦ducation aux droits de l¡¯homme, afin de favoriser la lutte contre l¡¯intol¨¦rance, la discrimination et la violence ¨¤ l¡¯¨¦gard des personnes en raison de leur religion ou convictions.

En proclamant une Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, l'Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a aussi accentu¨¦ la responsabilit¨¦ des ?tats vis-¨¤-vis de la promotion et protection des droits de l¡¯homme, notamment de ceux des personnes appartenant ¨¤ des minorit¨¦s religieuses.