Message du Secrétaire général (2024)
En cette Journée mondiale de l’enfance, nous célébrons les plus jeunes membres de notre famille humaine.
Cependant, cette journée est aussi l’occasion de mesurer les énormes difficultés auxquelles les enfants doivent faire face dans notre monde profondément divisé, tumultueux et souvent violent.
Il est choquant qu’au XXIe siècle, des enfants souffrent encore de la faim, n’aient toujours pas accès à l’éducation ou ne bénéficient même pas des soins de santé les plus élémentaires.
Lorsque des enfants ploient sous le joug de la pauvreté, que leurs vies sont bouleversées par des catastrophes ou des conflits violents qui les tuent ou les laissent mutilés, la conscience de l’humanité s’en trouve souillée.
Il y a cent ans, la Société des Nations adoptait la Déclaration sur les droits de l’enfant, qui a servi de fondement à la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989, l’instrument relatif aux droits humains le plus ratifié de l’histoire.
Le thème de cette année nous rappelle que nous devons écouter les enfants, alors qu’ils luttent pour leurs droits – et pour l’avenir de l’humanité.
Le Pacte pour l’avenir, récemment adopté, s’accompagne d’un Pacte numérique mondial et d’une Déclaration sur les générations futures. Ces trois textes contiennent des engagements forts s’agissant de protéger et d’aider les enfants, d’investir dans leurs droits et de leur donner davantage de possibilités de participer activement aux décisions qui les concernent.
Chaque enfant a le droit de vivre en paix, en bonne santé et en sécurité.
En ce jour et chaque jour, protégeons et soutenons les enfants, qui contribuent de manière concrète à l’avènement d’un monde meilleur, plus radieux et plus pacifique pour tout le monde.
En cette Journée mondiale de l’enfance, nous célébrons les plus jeunes membres de notre famille humaine. Cependant, cette journée est aussi l’occasion de mesurer les énormes difficultés auxquelles les enfants doivent faire face dans notre monde profondément divisé, tumultueux et souvent violent.
António Guterres
