Soixante-quatorzi¨¨me session
Point 135 de l¡¯ordre du jour provisoire*
Examen de l¡¯efficacit¨¦ du fonctionnement administratif et financier de l¡¯Organisation des Nations Unies
Activit¨¦s du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit durant la p¨¦riode du 1er ao?t 2018 au 31 juillet 2019
Rapport du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit
R¨¦sum¨¦ |
Le pr¨¦sent rapport couvre la p¨¦riode allant du 1er ao?t 2018 au 31 juillet 2019, durant laquelle le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit s¡¯est r¨¦uni ¨¤ quatre reprises. La pr¨¦sidence des sessions a ¨¦t¨¦ assur¨¦e par Patricia Arriagada Villouta (Chili) et la vice-pr¨¦sidence par Natalia A. Bocharova (F¨¦d¨¦ration de Russie). Comme par le pass¨¦, tous les membres du Comit¨¦ ont assist¨¦ ¨¤ chacune des sessions qui ont eu lieu pendant la dur¨¦e de leur mandat. |
On trouvera ¨¤ la section II du pr¨¦sent rapport une vue d¡¯ensemble des activit¨¦s du Comit¨¦, de l¡¯application de ses recommandations et des activit¨¦s qu¡¯il compte mener en 2020. La section III est consacr¨¦e aux observations d¨¦taill¨¦es du Comit¨¦. |
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- Introduction
- Par sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a cr¨¦¨¦ le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit, organe subsidiaire charg¨¦ d¡¯assurer des fonctions consultatives sp¨¦cialis¨¦es et de l¡¯aider ¨¤ s¡¯acquitter de ses responsabilit¨¦s en mati¨¨re de contr?le. Dans sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e a approuv¨¦ le mandat du Comit¨¦ ainsi que les crit¨¨res auxquels ses membres devaient satisfaire (¨¦nonc¨¦s dans l¡¯annexe de la m¨ºme r¨¦solution). Conform¨¦ment ¨¤ son mandat, le Comit¨¦ est autoris¨¦ ¨¤ tenir jusqu¡¯¨¤ quatre sessions par an. Depuis sa cr¨¦ation en janvier 2008, il en a tenu 47.
- En application de son mandat, le Comit¨¦ pr¨¦sente ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale un rapport annuel dans lequel il r¨¦capitule ses activit¨¦s et donne des avis ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e. Le pr¨¦sent rapport, douzi¨¨me du genre, couvre la p¨¦riode allant du 1er ao?t 2018 au 31 juillet 2019.
- Le Comit¨¦ est aussi charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis concernant les mesures ¨¤ prendre pour que les recommandations formul¨¦es par les organes d¡¯audit et de contr?le soient effectivement mises en application ; l¡¯efficacit¨¦ globale des proc¨¦dures de gestion des risques et les carences des m¨¦canismes de contr?le interne ; les incidences op¨¦rationnelles des probl¨¨mes et des tendances que font appara?tre les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes ; la pertinence des m¨¦thodes comptables et des pratiques de divulgation de l¡¯information appliqu¨¦es dans l¡¯Organisation. Il lui fournit ¨¦galement des avis sur les moyens de favoriser la coop¨¦ration entre les organes de contr?le.
- Le pr¨¦sent rapport traite des probl¨¨mes que le Comit¨¦ a constat¨¦s durant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e dans l¡¯exercice des fonctions susmentionn¨¦es.
- Rapport du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
pour les questions d¡¯audit
- Sessions du Comit¨¦
- Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ s¡¯est r¨¦uni ¨¤ quatre reprises : du 11 au 14 d¨¦cembre 2018 (quarante-quatri¨¨me session), du 20 au 22 f¨¦vrier 2019 (quarante-cinqui¨¨me session), du 29 avril au 1er mai (quarante-sixi¨¨me session) et du 17 au 19 juillet (quarante-septi¨¨me session). Il a tenu trois sessions sur quatre au Si¨¨ge de l¡¯ONU. La quarante-cinqui¨¨me session s¡¯est tenue ¨¤ l¡¯Office des Nations Unies ¨¤ Gen¨¨ve.
- Le Comit¨¦ exerce ses fonctions conform¨¦ment ¨¤ son r¨¨glement int¨¦rieur, qui figure dans l¡¯annexe ¨¤ son premier rapport annuel (). Jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent, tous ses membres ont assist¨¦ ¨¤ toutes ses sessions. Toutes ses d¨¦cisions ont ¨¦t¨¦ prises ¨¤ l¡¯unanimit¨¦. Son r¨¨glement int¨¦rieur permet toutefois ¨¤ ses membres de faire consigner leur d¨¦saccord ¨¦ventuel avec les d¨¦cisions prises ¨¤ la majorit¨¦.
- ? la quarante-quatri¨¨me session, en d¨¦cembre 2018, Patricia Arriagada Villouta (Chili) a ¨¦t¨¦ ¨¦lue Pr¨¦sidente et Natalia A. Bocharova (F¨¦d¨¦ration de Russie) a ¨¦t¨¦ ¨¦lue Vice-Pr¨¦sidente pour l¡¯ann¨¦e 2019. Le Comit¨¦ a ¨¦galement organis¨¦ une troisi¨¨me r¨¦union des pr¨¦sidents et vice-pr¨¦sidents des comit¨¦s de contr?le du syst¨¨me des Nations Unies, afin d¡¯examiner les bonnes pratiques, les enseignements tir¨¦s de l¡¯exp¨¦rience et d¡¯autres questions ayant une importance pour les services de contr?le des organismes des Nations Unies. On trouvera de plus amples renseignements concernant le Comit¨¦, dans toutes les langues officielles de l¡¯Organisation, sur son site Web (/ga/iaac/fr).
- Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a adress¨¦ trois rapports ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale : son rapport annuel pour la p¨¦riode du 1er ao?t 2017 au 31 juillet 2018 () et, par l¡¯interm¨¦diaire du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, un rapport sur le projet de budget du Bureau des services de contr?le interne (BSCI) au titre du compte d¡¯appui des op¨¦rations de maintien de la paix pour l¡¯exercice allant du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020 () et un rapport sur le projet de budget-programme du Bureau pour 2020 ().
- Suite donn¨¦e aux recommandations du Comit¨¦
- Le Comit¨¦ se r¨¦unit quatre fois par an, g¨¦n¨¦ralement pour des sessions de trois jours chacune. Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, il a abord¨¦ plusieurs questions li¨¦es tout particuli¨¨rement ¨¤ la gestion des risques de l¡¯Organisation et au fonctionnement du BSCI. Il a examin¨¦ l¡¯¨¦tat d¡¯application de ses recommandations, question figurant ¨¤ l¡¯ordre du jour de chacune de ses sessions. Les principales recommandations qu¡¯il a formul¨¦es au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e concernent notamment :
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯administration de poursuivre les efforts qui ont permis d¡¯am¨¦liorer les proc¨¦dures de contr?le interne ;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯administration de continuer ¨¤ appliquer dans les meilleurs d¨¦lais les recommandations formul¨¦es par les organes de contr?le ;
- La n¨¦cessit¨¦ de veiller ¨¤ ce que la gestion du risque institutionnel ne soit pas seulement assum¨¦e par le Si¨¨ge, mais qu¡¯elle soit d?ment ¨¦tendue ¨¤ tous les bureaux ;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de recenser syst¨¦matiquement les ¨¦l¨¦ments culturels positifs qui lui sont propres et de les traduire en paroles et en actes. Le Comit¨¦ a ¨¦galement invit¨¦ le BSCI ¨¤ ¨¦tablir une m¨¦thode claire, qui tienne compte des bonnes pratiques, afin d¡¯¨¦valuer r¨¦guli¨¨rement la culture de l¡¯Organisation ;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯administration de faire un effort concert¨¦ pour atteindre un taux de participation aux formations obligatoires ¨¤ la cybers¨¦curit¨¦ de 100 % ;
- La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI et l¡¯administration de trouver une d¨¦finition commune de ce que sont les audits de performance et de m¨¦nager un ¨¦quilibre entre audits de conformit¨¦ et audits de performance, ainsi que la n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI de d¨¦finir clairement les mesures qu¡¯il entend adopter pour am¨¦liorer sa capacit¨¦ de mener des audits de performance ;
g) Tout en f¨¦licitant le BSCI en g¨¦n¨¦ral et la Division des investigations en particulier d¡¯avoir accompli la v¨¦ritable gageure qu¡¯¨¦tait la r¨¦duction de leurs taux de vacances de postes, le Comit¨¦ invite le BSCI ¨¤ poursuivre dans cette voie ;
h) La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI, compte tenu de la gravit¨¦ des risques que pr¨¦sentent les affaires de repr¨¦sailles, de faire des enqu¨ºtes correspondantes une priorit¨¦, et de s¡¯employer ¨¤ r¨¦duire les d¨¦lais dans lesquels il les m¨¨ne ¨¤ bien ;
i) La n¨¦cessit¨¦ que le module Gouvernance, risques et conformit¨¦ rev¨ºte un caract¨¨re prioritaire dans le cadre de la mise en service d¡¯Umoja ;
j) La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale de trouver le moyen de financer de mani¨¨re viable l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service ;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale d¡¯approuver la proposition du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral tendant ¨¤ cr¨¦er une nouvelle fili¨¨re permettant de faire remonter les informations du Bureau de la d¨¦ontologie jusqu¡¯au Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit.
- Activit¨¦s pr¨¦vues par le Comit¨¦ en 2020
- Le Comit¨¦ a accompli les t?ches ¨¦nonc¨¦es dans son mandat en fonction du calendrier des sessions du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires et de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale. Il continuera ¨¤ programmer ses r¨¦unions et ses activit¨¦s de sorte ¨¤ assurer des ¨¦changes coordonn¨¦s avec les organes intergouvernementaux et ¨¤ mettre ses rapports ¨¤ leur disposition en temps opportun. Lors d¡¯un examen pr¨¦liminaire de son plan de travail, il a recens¨¦ plusieurs grands domaines sur lesquels il centrera les travaux de chacune de ses quatre sessions au cours de l¡¯exercice budg¨¦taire 2020 (voir tableau ci-apr¨¨s).
Tableau 1
Plan de travail du Comit¨¦ pour la p¨¦riode du 1er ao?t 2019 au 31 juillet 2020
Session |
Domaine |
Examen du rapport du Comit¨¦ |
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²Ï³Ü²¹°ù²¹²Ô³Ù±ð-³ó³Ü¾±³Ù¾±¨¨³¾±ð |
Examen du plan de travail du BSCI pour 2020, ¨¤ la lumi¨¨re des plans de travail d¡¯autres organes de contr?le Projet de budget du BSCI au titre du compte d¡¯appui aux op¨¦rations de maintien de la paix pour l¡¯exercice allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021 Incidences op¨¦rationnelles des probl¨¨mes et des tendances que font appara?tre les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le, dont l¡¯organisation d¡¯une r¨¦union de coordination des comit¨¦s de contr?le ?lection ¨¤ la pr¨¦sidence et ¨¤ la vice-pr¨¦sidence pour 2020 |
Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, premier trimestre 2020 Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-quatorzi¨¨me session |
²Ï³Ü²¹°ù²¹²Ô³Ù±ð-²Ô±ð³Ü±¹¾±¨¨³¾±ð |
?tat d¡¯avancement de l¡¯application des recommandations des organes de contr?le Rapport du Comit¨¦ sur le budget du BSCI au titre du compte d¡¯appui Examen du dispositif de gestion des risques et de contr?le interne de l¡¯Organisation |
Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-quatorzi¨¨me session |
°ä¾±²Ô±ç³Ü²¹²Ô³Ù¾±¨¨³¾±ð |
Incidences op¨¦rationnelles des probl¨¨mes et des tendances que font appara?tre les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes Projet de budget-programme du BSCI pour l¡¯ann¨¦e se terminant le 31 d¨¦cembre 2021 Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le Projets de transformation et autres questions nouvelles |
Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, premier trimestre 2020 Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, partie principale de la soixante?quinzi¨¨me session |
Cinquante et uni¨¨me |
?tablissement du rapport annuel du Comit¨¦ Examen du dispositif de gestion des risques et de contr?le interne de l¡¯Organisation ?tat d¡¯avancement de l¡¯application des recommandations des organes de contr?le Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le |
Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, partie principale de la soixante?quinzi¨¨me session |
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- Le Comit¨¦ a planifi¨¦ ses travaux en ayant ¨¤ l¡¯esprit les principaux ¨¦l¨¦ments susceptibles d¡¯influer sur ses activit¨¦s, ¨¤ savoir :
- Les diverses mesures de r¨¦forme et de transformation engag¨¦es par l¡¯Organisation, notamment : la r¨¦forme de la gestion (dont la modification des r¨¨gles de d¨¦l¨¦gation de pouvoirs) ; le passage ¨¤ un style de gestion privil¨¦giant les r¨¦sultats sur les processus ; la mise en service d¡¯Umoja ;
- La situation financi¨¨re actuelle, si elle devait perdurer jusqu¡¯¨¤ l¡¯ann¨¦e suivante ;
- La fin de mandat de trois des cinq membres du Comit¨¦, dont le mandat de trois ans expire en d¨¦cembre 2019.
- Observations d¨¦taill¨¦es du Comit¨¦
- ?tat d¡¯avancement de l¡¯application des recommandations formul¨¦es par les organes de contr?le de l¡¯Organisation des Nations Unies
- Conform¨¦ment ¨¤ l¡¯alin¨¦a b) du paragraphe 2 de son mandat, le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale un avis sur les mesures ¨¤ prendre pour que les recommandations issues des audits et autres contr?les soient effectivement mises en application. Le Comit¨¦ estime qu¡¯en rem¨¦diant en temps voulu ¨¤ toutes les faiblesses relev¨¦es par les organes de contr?le, l¡¯Organisation sera bien plus ¨¤ m¨ºme d¡¯atteindre ses objectifs. Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, il a proc¨¦d¨¦ ¨¤ un examen syst¨¦matique de la suite donn¨¦e par l¡¯administration aux recommandations formul¨¦es par les organes de contr?le de l¡¯Organisation.
Comit¨¦ des commissaires aux comptes
- Dans son r¨¦sum¨¦ concis pour l¡¯ann¨¦e termin¨¦e le 31 d¨¦cembre 2018 (), le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦ que le taux d¡¯application global des recommandations non appliqu¨¦es formul¨¦es ¨¤ l¡¯intention des entit¨¦s relevant de son autorit¨¦ lors de l¡¯exercice ant¨¦rieur a diminu¨¦, passant de 48 % en 2017 ¨¤ 41 % en 2018. Concernant les entit¨¦s relevant du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit, le taux d¡¯application ¨¦tait beaucoup plus faible, passant de 43 % en 2017 ¨¤ 29 % en 2018 (voir tableau 2).
Tableau 2
Suite donn¨¦e par les entit¨¦s ci-apr¨¨s aux recommandations non appliqu¨¦es formul¨¦es par les auditeurs du Comit¨¦ des commissaires aux comptes
en 2017 et 2018
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2018 |
|
2017 |
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Taux d¡¯application |
Total |
Recomman-dations appliqu¨¦es |
Recomman-dations |
Recomman-dations non appliqu¨¦es |
Recomman-dations devenues caduques |
|
Taux d¡¯application |
Total |
Recomman-dations appliqu¨¦es |
Recomman-dations |
Recomman-dations non appliqu¨¦es |
Recomman-dations devenues caduques |
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Organisation des Nations Unies (Vol. I) |
8 |
167 |
13 |
149 |
4 |
1 |
24 |
129 |
31 |
84 |
12 |
2 |
|
Op¨¦rations de maintien de la paix des Nations Unies (Vol. II) |
51 |
110 |
56 |
49 |
2 |
3 |
48 |
71 |
34 |
33 |
2 |
2 |
|
Centre du commerce international CNUCED/OMC |
47 |
17 |
8 |
9 |
¨C |
¨C |
70 |
23 |
16 |
7 |
¨C |
¨C |
|
Programme des Nations Unies pour l¡¯environnement |
18 |
17 |
3 |
13 |
¨C |
1 |
47 |
17 |
8 |
8 |
1 |
¨C |
|
Programme des Nations Unies pour les ¨¦tablissements humains (ONU-Habitat) |
20 |
20 |
4 |
14 |
2 |
¨C |
57 |
23 |
13 |
8 |
¨C |
2 |
|
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) |
42 |
65 |
27 |
38 |
¨C |
¨C |
62 |
42 |
26 |
16 |
¨C |
¨C |
|
M¨¦canisme international appel¨¦ ¨¤ exercer les fonctions r¨¦siduelles des Tribunaux p¨¦naux (MIFRTP) |
39 |
18 |
7 |
9 |
1 |
1 |
60 |
15 |
9 |
5 |
¨C |
1 |
|
Total |
29 |
414 |
118 |
281 |
9 |
6 |
43 |
320 |
137 |
161 |
15 |
7 |
- Comme le montre la figure I, m¨ºme si d¡¯autres entit¨¦s telles que celles vis¨¦es dans le rapport paru sous la cote (¨¦tats financiers des op¨¦rations de maintien de la paix), le Centre du commerce international CNUCED/OMC (CCI) et de l¡¯Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avaient un taux d¡¯application sup¨¦rieur ¨¤ la moyenne, le taux d¡¯application global a ¨¦t¨¦ influenc¨¦ surtout par le faible taux d¡¯application d¡¯entit¨¦s telles que celles vis¨¦es dans le rapport paru sous la cote (¨¦tats financiers des entit¨¦s autres que les op¨¦rations de maintien de la paix).
Figure I
Taux d¡¯application des recommandations du Comit¨¦ des commissaires aux comptes au 31 d¨¦cembre 201
- En ce qui concerne le rapport financier et les ¨¦tats financiers audit¨¦s de l¡¯ann¨¦e termin¨¦e le 31 d¨¦cembre 2018 [ (¨¦tats financiers des entit¨¦s autres que les op¨¦rations de maintien de la paix)], le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦ qu¡¯au 31 d¨¦cembre 2018, sur les 167 recommandations non appliqu¨¦es durant l¡¯ann¨¦e termin¨¦e le 31 d¨¦cembre 2017, 13 (8 %) avaient ¨¦t¨¦ int¨¦gralement appliqu¨¦es, 149 (89 %) ¨¦taient en cours d¡¯application, 4 (2 %) n¡¯avaient pas ¨¦t¨¦ appliqu¨¦es et 1 (1 %) ¨¦tait devenue caduque. Par contre, le taux d¡¯application au 31 d¨¦cembre 2017 s¡¯¨¦tablissait ¨¤ 24 %, 65 % des recommandations ¨¦tant en cours d¡¯application.
- L¡¯administration a aussi indiqu¨¦ que, sur les 334 recommandations formul¨¦es au cours des sept exercices pr¨¦c¨¦dents (depuis l¡¯exercice 2008-2009), 151 (45 %) avaient ¨¦t¨¦ int¨¦gralement appliqu¨¦es au 31 d¨¦cembre 2018.
- Le Comit¨¦ sait que le taux d¡¯application des recommandations formul¨¦es par les organes de contr?le s¡¯am¨¦liore avec le temps. Toutefois, il consid¨¨re qu¡¯un taux d¡¯application de 8 % est trop faible pour une organisation efficace et responsable, et invite l¡¯administration ¨¤ am¨¦liorer nettement ses efforts dans ce domaine. Il invite ¨¦galement le Comit¨¦ de gestion ¨¤ examiner cette question afin de veiller ¨¤ ce que l¡¯administration consid¨¨re l¡¯application des recommandations formul¨¦es par les organes de contr?le comme une priorit¨¦.
- En ce qui concerne le rapport financier et les ¨¦tats financiers audit¨¦s pour l¡¯exercice de 12 mois allant du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018 [ (¨¦tats financiers des op¨¦rations de maintien de la paix)], le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦ qu¡¯au 30 juin 2018 le taux d¡¯application des recommandations non appliqu¨¦es s¡¯¨¦levait ¨¤ 51 %, soit une hausse par rapport ¨¤ 2017 (48 %). En outre, au tableau II.1 de son rapport publi¨¦ sous la cote , le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a indiqu¨¦ que sur les 273 recommandations qu¡¯il avait formul¨¦es au cours des cinq ann¨¦es pr¨¦c¨¦dentes, 207 (76 %) avaient ¨¦t¨¦ int¨¦gralement appliqu¨¦es. M¨ºme si trois recommandations seulement avaient ¨¦t¨¦ en cours d¡¯application durant plus de deux exercices, le Comit¨¦ des commissaires aux comptes ¨¦tait pr¨¦occup¨¦ par le fait que ces recommandations, en particulier celle concernant la collecte des rapports d¡¯¨¦valuation des prestations des fournisseurs (non appliqu¨¦e depuis cinq ans, au 30 juin 2018), repr¨¦sentaient un risque ¨¦lev¨¦ car leur non?application ¨¦tait inqui¨¦tante. Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a demand¨¦ instamment ¨¤ l¡¯administration de veiller ¨¤ ce que toutes les recommandations non appliqu¨¦es le soient dans les meilleurs d¨¦lais, conform¨¦ment ¨¤ la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale.
- Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a assur¨¦ le suivi de la situation aupr¨¨s de l¡¯administration qui l¡¯a inform¨¦ qu¡¯au moment de la r¨¦daction du pr¨¦sent rapport, 30 des principales recommandations du Comit¨¦ des commissaires aux comptes dataient de deux ans ou plus. Parmi ces recommandations, 18 concernaient le budget ordinaire (Vol. I), 1 concernait les op¨¦rations de maintien de la paix (Vol. II), 3 concernaient le plan-cadre d¡¯¨¦quipement (Vol. V), 7 concernaient le deuxi¨¨me rapport annuel du Comit¨¦ des commissaires aux comptes sur l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de l¡¯application de la strat¨¦gie Informatique et communications () et 1 concernait le septi¨¨me rapport d¡¯¨¦tape sur la mise en ?uvre d¡¯Umoja ( et et ). L¡¯administration a ¨¦galement indiqu¨¦ qu¡¯elle avait demand¨¦ au Comit¨¦ des commissaires aux comptes de classer 11 recommandations et que les 19 autres ¨¦taient en cours d¡¯application.
- En ce qui concerne les entit¨¦s vis¨¦es dans le Volume I, l¡¯administration a fait savoir au Comit¨¦ que les principales raisons expliquant le faible taux d¡¯application des recommandations ¨¦taient les suivantes :
- certaines questions devaient ¨ºtre examin¨¦es par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale (par exemple, le syst¨¨me d¡¯¨¦valuation et de notation des fonctionnaires dans le cadre des r¨¦formes de la gestion des ressources humaines) ;
- des divergences de vues ¨¦taient apparues entre le Comit¨¦ des commissaires aux comptes et l¡¯administration (concernant par exemple, la m¨¦thode d¡¯estimation de la valeur des actifs et de la valeur d¡¯inventaire par la d¨¦termination du co?t standard ou en prenant en compte le montant effectif de toutes les d¨¦penses connexes effectives) ;
- certaines recommandations ¨¦taient li¨¦es ¨¤ la mise en ?uvre d¡¯autres grandes initiatives de transformation comme Umoja-Extension 2 ;
- une insuffisance de moyens au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e permettant de traiter la question (par exemple, estimation des risques de fraude dans diff¨¦rents lieux d¡¯affectation, gestion ax¨¦e sur les r¨¦sultats et gestion des march¨¦s) ;
- certaines recommandations pouvaient ¨ºtre consid¨¦r¨¦es comme ayant ¨¦t¨¦ rendues caduques par les ¨¦v¨¦nements (par exemple, la d¨¦l¨¦gation de pouvoirs en mati¨¨re d¡¯approvisionnement et de ressources humaines, qui a ¨¦t¨¦ remplac¨¦e par le nouveau dispositif de d¨¦l¨¦gation de pouvoirs mis en place dans le cadre de la r¨¦forme de la gestion).
- Le Comit¨¦ f¨¦licite l¡¯administration pour les taux d¡¯application sup¨¦rieurs ¨¤ la moyenne enregistr¨¦s par les op¨¦rations de maintien de la paix, le CCI et l¡¯ONUDC. Il est n¨¦anmoins pr¨¦occup¨¦ par les faibles taux d¡¯application enregistr¨¦s par les entit¨¦s vis¨¦es dans le Volume I, le Programme des Nations Unies pour l¡¯environnement et le Programme des Nations Unies pour les ¨¦tablissements humains (ONU-Habitat), et demande instamment ¨¤ l¡¯administration de continuer de faire des efforts pour que les recommandations du Comit¨¦ des commissaires aux comptes soient appliqu¨¦es en temps voulu.
Bureau des services de contr?le interne (BSCI)
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que durant l¡¯ann¨¦e 2018, le BSCI a publi¨¦ 397 rapports dans lesquels il a formul¨¦ 1 183 recommandations, dont 34 ¨¦taient d¡¯importance critique. Ces chiffres repr¨¦sentent une augmentation par rapport ¨¤ l¡¯ann¨¦e 2017 durant laquelle le BSCI a publi¨¦ 342 rapports contenant 1 073 recommandations, dont 26 ¨¦taient d¡¯importance critique.
- Toutes les recommandations d¡¯importance critique sont port¨¦es ¨¤ l¡¯attention du Comit¨¦ de gestion pour qu¡¯il en assure le suivi, l¡¯accent ¨¦tant mis sur celles dont l¡¯application a pris du retard. Le BSCI et le D¨¦partement des strat¨¦gies et politiques de gestion et de la conformit¨¦ informent le Comit¨¦ chaque trimestre de l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de l¡¯application de ces recommandations.
- Selon l¡¯administration, le nombre total de recommandations d¡¯importance critique non appliqu¨¦es a augment¨¦, passant de 33 ¨¤ la fin du quatri¨¨me trimestre de 2017 ¨¤ 55 ¨¤ la fin du premier trimestre de 2019. Sur les 55 recommandations d¡¯importance critique non appliqu¨¦es, 20 ¨¦taient formul¨¦es ¨¤ l¡¯intention du Haut?Commissariat des Nations Unies pour les r¨¦fugi¨¦s (HCR), 5 ¨¤ l¡¯intention du Comit¨¦ mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies et 1 ¨¤ l¡¯intention de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, les 29 recommandations d¡¯importance critique restantes ¨¦tant formul¨¦es ¨¤ l¡¯intention du Secr¨¦tariat.
- Sur les 55 recommandations d¡¯importance critique non appliqu¨¦es, 27 (49 %) avaient vu leur application prendre du retard ¨¤ la fin du premier trimestre de 2019. Le HCR continuait d¡¯¨ºtre l¡¯entit¨¦ la plus concern¨¦e par des recommandations d¡¯importance critique non appliqu¨¦es (12), tandis que le Secr¨¦tariat faisait l¡¯objet de 10 d¡¯entre elles.
- Le Comit¨¦ invite instamment l¡¯administration ¨¤ continuer d¡¯am¨¦liorer les mesures prises afin d¡¯appliquer sans tarder les recommandations d¡¯importance critique dont l¡¯application a pris du retard.
- Dans son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ avait relev¨¦ le fait que le nombre de recommandations d¡¯importance critique formul¨¦es par le BSCI continuait de diminuer depuis 2014. Dans le m¨ºme ordre d¡¯id¨¦es, le Comit¨¦ a accueilli avec satisfaction les observations faites par l¡¯Administration et le BSCI, selon lesquelles l¡¯am¨¦lioration des dispositifs de contr?le interne expliquerait en partie la r¨¦duction du nombre de recommandations d¡¯importance critique. Le Comit¨¦ rappelle ¨¦galement que le BSCI avait cr¨¦¨¦ un groupe de travail charg¨¦ d¡¯analyser le syst¨¨me de classification des recommandations de la Division de l¡¯audit interne en utilisant, comme crit¨¨re de r¨¦f¨¦rence, les meilleures pratiques des services d¡¯audit interne d¡¯autres entit¨¦s du syst¨¨me des Nations Unies et celles d¡¯organisations similaires, et en se fondant sur les attentes de toutes les parties prenantes. Selon le BSCI, ¨¤ la fin de l¡¯exercice, le groupe de travail ferait des propositions sur la m¨¦thode de classification et la proc¨¦dure de remont¨¦e des recommandations.
- Le Comit¨¦ a suivi de pr¨¨s les r¨¦sultats de l¡¯analyse du groupe de travail aupr¨¨s du BSCI qui lui a appris que le groupe propos¨¦ et la direction de la Division de l¡¯audit interne avaient d¨¦cid¨¦ de maintenir les classifications ? importante ? et ? d¡¯importance critique ?, tout en fournissant des crit¨¨res permettant de d¨¦terminer si une recommandation devrait ¨ºtre jug¨¦e d¡¯importance critique ou non.
- Le Comit¨¦ f¨¦licite le BSCI d¡¯avoir examin¨¦ les crit¨¨res qu¡¯il applique pour d¨¦terminer les recommandations qui sont essentielles. Il continuera d¡¯examiner l¡¯¨¦volution des recommandations essentielles lors de ses prochaines sessions.
Corps commun d¡¯inspection
- Dans son rapport pour l¡¯ann¨¦e 2018 et son programme de travail pour 2019 (), le Corps commun d¡¯inspection a not¨¦ que le taux moyen d¡¯acceptation des recommandations formul¨¦es entre 2010 et 2017 dans les rapports et notes int¨¦ressant une seule organisation ¨¦tait sup¨¦rieur (78 %) ¨¤ celui des recommandations formul¨¦es dans les rapports int¨¦ressant l¡¯ensemble des organisations ou plusieurs organisations (70 %). Toutefois, il a observ¨¦ qu¡¯au cours de la m¨ºme p¨¦riode, le taux d¡¯application des recommandations formul¨¦es dans les rapports et notes int¨¦ressant une seule organisation ¨¦tait plus faible (74 %) que celui des recommandations formul¨¦es dans les rapports int¨¦ressant l¡¯ensemble du syst¨¨me (85 %). Il a consid¨¦r¨¦ que cette situation s¡¯expliquait par le fait que, pour trois des 15 examens de la gestion et de l¡¯administration int¨¦ressant chacun une seule organisation effectu¨¦s de 2010 ¨¤ 2017, le taux d¡¯application des recommandations formul¨¦es ¨¦tait toujours tr¨¨s faible.
- En ce qui concerne le Secr¨¦tariat de l¡¯ONU, le taux moyen d¡¯acceptation s¡¯est am¨¦lior¨¦, passant de 57 % pour la p¨¦riode 2009-2016 ¨¤ 63 % pour la p¨¦riode 2010?2017. Le taux d¡¯application moyen est rest¨¦ constant ¨¤ 78 % pour la p¨¦riode 2010-2017 (voir fig. II).
Figure II
?tat d¡¯acceptation et d¡¯application des recommandations formul¨¦es par le Corps commun d¡¯inspection de 2000-2007 ¨¤ 2010-2017 (Secr¨¦tariat)
- Le Comit¨¦ prend note de l¡¯importance et de la valeur pour l¡¯Organisation des recommandations formul¨¦es par le Corps commun d¡¯inspection. Bien que le taux d¡¯application moyen (78 %) soit encore inf¨¦rieur ¨¤ la moyenne dans l¡¯ensemble du syst¨¨me (85 %), il f¨¦licite l¡¯administration d¡¯avoir am¨¦lior¨¦ le taux d¡¯acceptation, question qui l¡¯avait pr¨¦occup¨¦ au cours de l¡¯exercice pr¨¦c¨¦dent. En outre, il invite instamment l¡¯administration ¨¤ appliquer les recommandations du Corps commun d¡¯inspection dans les meilleurs d¨¦lais.
- Dispositif de gestion des risques et de contr?le interne
- Conform¨¦ment aux alin¨¦as f) et g) du paragraphe 2 de son mandat (voir annexe de la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale), le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e un avis sur l¡¯efficacit¨¦ globale et la qualit¨¦ des proc¨¦dures de gestion des risques ainsi que sur les d¨¦ficiences du m¨¦canisme de contr?le interne de l¡¯Organisation.
Gestion du risque institutionnel
- Consid¨¦rant depuis longtemps que la gestion du risque institutionnel ¨¦tait un outil de gestion important et indispensable de l¡¯Organisation, le Comit¨¦ a soulign¨¦ que les dirigeants devaient continuer ¨¤ encadrer activement les efforts de gestion des risques pour veiller ¨¤ ce que le recensement et la gestion des risques deviennent des pratiques courantes dans toute l¡¯Organisation. En outre, il souscrit pleinement ¨¤ la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale (par. 7 et 8) et aux observations formul¨¦es par le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires (, par. 8), le Comit¨¦ des commissaires aux comptes et le Corps commun d¡¯inspection, selon lesquelles il importe d¡¯int¨¦grer une culture de gestion du risque institutionnel dans les activit¨¦s courantes des services.
- Dans son pr¨¦c¨¦dent rapport (), tout en reconnaissant que des progr¨¨s avaient ¨¦t¨¦ accomplis dans l¡¯int¨¦gration de la gestion du risque institutionnel, le Comit¨¦ s¡¯est dit pr¨¦occup¨¦ par le fait que la gestion du risque institutionnel demeurait principalement une d¨¦marche guid¨¦e par le Si¨¨ge et ne s¡¯¨¦tait pas encore traduite par la mise en place d¡¯un outil pratique qui aiderait les bureaux ¨¤ ¨¦valuer les risques. Cette conclusion a conduit le Comit¨¦ ¨¤ recommander, pour faire de la gestion du risque institutionnel un outil de gestion important, qu¡¯elle ne soit pas centr¨¦e uniquement sur le Si¨¨ge mais d?ment ¨¦tendue ¨¤ tous les bureaux.
- Durant l¡¯exercice en cours, le Comit¨¦ a assur¨¦ le suivi de la situation aupr¨¨s de l¡¯administration qui lui a appris que, dans le cadre de la r¨¦forme en cours, une Section de la gestion du risque institutionnel avait ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦e au D¨¦partement des strat¨¦gies et politiques de gestion et de la conformit¨¦. En outre, l¡¯administration a signal¨¦ que la Section de la gestion du risque institutionnel avait organis¨¦ sa premi¨¨re s¨¦rie d¡¯entretiens et d¡¯ateliers sur l¡¯estimation des risques ¨¤ l¡¯¨¦chelle du Secr¨¦tariat. Il a ¨¦t¨¦ proc¨¦d¨¦ aux ¨¦valuations et une analyse ¨¦tait en cours de pr¨¦paration, le but ¨¦tant de mettre ¨¤ jour l¡¯inventaire des risques sur la base des r¨¦sultats obtenus. Selon l¡¯administration, l¡¯inventaire des risques ¨¤ l¡¯¨¦chelle du Secr¨¦tariat servira de base ¨¤ tous les d¨¦partements et autres entit¨¦s du syst¨¨me pour la mise en place de leurs propres processus d¡¯estimation des risques et l¡¯¨¦laboration des plans de r¨¦duction des risques. Toutefois, on ne sait pas exactement combien de temps il faudra pour boucler les inventaires des risques, ¨¦laborer les plans de r¨¦duction des risques au Si¨¨ge, puis mener ¨¤ bien un processus similaire dans les autres entit¨¦s et services, en particulier ceux qui ne sont pas bas¨¦s ¨¤ New York.
- En ce qui concerne l¡¯inventaire des risques relatif ¨¤ la lutte contre la fraude, le Comit¨¦ avait d¨¦j¨¤ indiqu¨¦ dans son rapport pr¨¦c¨¦dent (, par. 100 et 101) que 16 domaines de risques avaient ¨¦t¨¦ recens¨¦s, dont 6 ¨¦taient d¡¯une importance critique et exigeaient une attention imm¨¦diate. En outre, le Comit¨¦ a re?u l¡¯information selon laquelle le Comit¨¦ de gestion avait approuv¨¦ l¡¯inventaire des risques et que des responsables de la gestion des risques institutionnels avaient ¨¦t¨¦ d¨¦sign¨¦s et charg¨¦s d¡¯¨¦laborer des plans d¨¦taill¨¦s de pr¨¦vention et de traitement des risques. Ayant demand¨¦ des pr¨¦cisions, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que l¡¯inventaire des risques relatif ¨¤ la lutte contre la fraude avait ¨¦t¨¦ incorpor¨¦ dans l¡¯estimation globale des risques r¨¦alis¨¦e par la Section de la gestion du risque institutionnel et que la formation des coordonnateurs ¨¦tait en cours.
- Tout en saluant les efforts d¨¦ploy¨¦s ¨¤ ce jour et en ayant ¨¤ l¡¯esprit les r¨¦formes en cours, le Comit¨¦ estime que la mise en ?uvre de la gestion du risque institutionnel devrait ¨ºtre consid¨¦r¨¦e comme hautement prioritaire dans l¡¯ensemble du syst¨¨me des Nations Unies, afin de faire de ce m¨¦canisme un outil de gestion utile. Il recommande ¨¤ nouveau que le processus de gestion du risque institutionnel ne soit pas centr¨¦ sur le Si¨¨ge, mais plut?t sur l¡¯ensemble de l¡¯Organisation. En cons¨¦quence, il encourage l¡¯administration ¨¤ fixer des ¨¦tapes pr¨¦cises pour l¡¯estimation des risques et l¡¯¨¦laboration de plans d¨¦finitifs de r¨¦duction des risques au Secr¨¦tariat ainsi que dans les services qui lui sont rattach¨¦s et dans les services hors Si¨¨ge, et ¨¤ tenir les administrateurs responsables de la r¨¦alisation de ces ¨¦tapes importantes.
Culture institutionnelle au sein du Secr¨¦tariat
- Dans ses rapports sur le nouveau mod¨¨le de gestion pour l¡¯Organisation ( et ), le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral a indiqu¨¦ que l¡¯Organisation devait embrasser une culture ax¨¦e sur les r¨¦sultats plut?t que sur les processus, qui lui permettrait de mieux g¨¦rer les risques rencontr¨¦s dans le domaine administratif et du point de vue de l¡¯ex¨¦cution des mandats, qui encouragerait l¡¯esprit d¡¯innovation, en faisant preuve de davantage de tol¨¦rance ¨¤ l¡¯¨¦gard des erreurs involontaires et la pr¨¦parerait ¨¤ prendre rapidement les mesures correctives qui pourraient s¡¯imposer. Au paragraphe 12 du document publi¨¦ sous la cote , il a indiqu¨¦ que le Secr¨¦tariat avait proc¨¦d¨¦ ¨¤ plusieurs ¨¦valuations afin de mieux comprendre la culture actuelle.
- Les participants ¨¤ la r¨¦union des pr¨¦sidents et vice-pr¨¦sidents des comit¨¦s de contr?le du syst¨¨me des Nations Unies ont soulign¨¦ que les comit¨¦s d¡¯audit pourraient jouer un r?le important en faisant une place ¨¤ la tradition et ¨¤ la culture des entit¨¦s du syst¨¨me dans leurs ¨¦changes concernant les questions de contr?le. Ils ont ¨¦galement soulign¨¦ qu¡¯il importait que les cadres sup¨¦rieurs et les comit¨¦s de contr?le ¨¦valuent r¨¦guli¨¨rement et comprennent la culture institutionnelle, ¨¦tant donn¨¦ son incidence sur la gouvernance, la gestion des risques, la transformation op¨¦rationnelle et l¡¯ex¨¦cution rationnelle des mandats. En outre, ils ont not¨¦ que la culture ¨¦tait un point prioritaire et permanent de l¡¯ordre du jour des d¨¦bats des conseils d¡¯administration et des comit¨¦s d¡¯audit de nombreuses organisations mondiales.
- Dans ses ¨¦changes avec l¡¯administration, le Comit¨¦ a une nouvelle fois ¨¦mis son point de vue selon lequel une culture positive ¨¦tait un atout essentiel qui pouvait tr¨¨s concr¨¨tement am¨¦liorer la performance et devait ¨ºtre consid¨¦r¨¦ et g¨¦r¨¦ comme tel. Une culture dysfonctionnelle pouvait au contraire porter gravement atteinte ¨¤ l¡¯objectif m¨ºme et aux r¨¦sultats escompt¨¦s des entit¨¦s, ce qui constituait un risque majeur. La culture ¨¦tait ¨¦galement tr¨¨s dynamique, en particulier dans l¡¯environnement op¨¦rationnel instable de nombreuses entit¨¦s du syst¨¨me des Nations Unies, et elle exigeait une vigilance constante ainsi qu¡¯un esprit d¡¯am¨¦lioration continue.
- Le Comit¨¦ continue donc d¡¯encourager les cadres sup¨¦rieurs ¨¤ faire r¨¦guli¨¨rement de la place ¨¤ la culture dans leurs ¨¦changes. Tout d¡¯abord, l¡¯administration doit d¨¦finir clairement les ¨¦l¨¦ments suivants : a) les valeurs et les comportements qui aideront l¡¯Organisation ¨¤ briller ; b) la fa?on dont les incitations, les politiques et les contr?les qu¡¯elle met en place vont contribuer ¨¤ la r¨¦alisation de l¡¯objectif des entit¨¦s et ¨¤ la culture qu¡¯elles souhaitent embrasser ; c) les comportements pour lesquels la politique de tol¨¦rance z¨¦ro sera appliqu¨¦e.
- En r¨¦ponse ¨¤ ces recommandations, l¡¯administration a indiqu¨¦ que le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral souscrivait pleinement ¨¤ l¡¯id¨¦e selon laquelle une culture positive ¨¦tait un atout essentiel qui pouvait tr¨¨s concr¨¨tement am¨¦liorer la performance et qu¡¯il a fortement insist¨¦ sur la culture institutionnelle dans le cadre de la r¨¦forme de la gestion qu¡¯il a entreprise. Le Comit¨¦ a ¨¦galement ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral s¡¯employait ¨¤ cr¨¦er une culture d¡¯autonomisation et de responsabilisation, en veillant ¨¤ ce que les hauts responsables, cadres et fonctionnaires se voient donner les moyens de leurs t?ches, toujours, tout le temps et partout.
- Il accueille toujours avec satisfaction les efforts d¨¦ploy¨¦s par le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral pour examiner la question de la culture de gestion, sans oublier l¡¯attention que le d¨¦bat sur la culture a suscit¨¦e au sein du syst¨¨me des Nations Unies, comme en t¨¦moigne le r?le jou¨¦ ¨¤ cet ¨¦gard par le Comit¨¦ de haut niveau sur la gestion. Notant qu¡¯il importe de donner l¡¯exemple au plus haut niveau, il recommande une nouvelle fois que l¡¯Organisation mette ¨¤ profit la r¨¦forme pour repenser l¡¯ensemble de ses traditions. Il estime que l¡¯Organisation devrait recenser syst¨¦matiquement les ¨¦l¨¦ments d¡¯une culture positive qui lui sont propres et les traduire en paroles et en actes.
Strat¨¦gie, infrastructure et s¨¦curit¨¦ dans le domaine de l¡¯informatique
et des communications
- Au paragraphe 43 de son rapport pour la p¨¦riode du 1er ao?t 2016 au 31 juillet 2017 (), le Comit¨¦ s¡¯est dit conscient de l¡¯ampleur et de l¡¯impact potentiels de la menace pesant sur la cybers¨¦curit¨¦ et la num¨¦risation. Il a indiqu¨¦ dans le m¨ºme rapport qu¡¯il avait ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯un plan de s¨¦curisation informatique en 10 points avait ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦ pour att¨¦nuer ce risque.
- Les participants ¨¤ la r¨¦union des pr¨¦sidents et vice-pr¨¦sidents des comit¨¦s de contr?le du syst¨¨me des Nations Unies tenue en d¨¦cembre 2018 ont de nouveau estim¨¦ que la cybers¨¦curit¨¦ ¨¦tait essentielle pour tirer pleinement parti des possibilit¨¦s offertes par le passage au num¨¦rique. Dans son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ a relev¨¦ certaines tendances dans le domaine de la cybers¨¦curit¨¦ et soulign¨¦ en particulier que les organisations devaient passer d¡¯une logique de r¨¦action ¨¤ une logique d¡¯anticipation, notamment en isolant les applications sensibles et les anciennes applications, en veillant ¨¤ ce que les ¨¦changes de donn¨¦es passent uniquement par des interfaces clairement d¨¦finies et en mettant en place des solutions techniques telles que des pare-feu de prochaine g¨¦n¨¦ration. Les participants ont aussi ¨¦t¨¦ inform¨¦s que la gestion des risques en mati¨¨re de cybers¨¦curit¨¦ devait s¡¯inscrire dans le cadre plus large de la gestion du risque institutionnel et de la continuit¨¦ des op¨¦rations.
- Le Comit¨¦ s¡¯est enquis aupr¨¨s de l¡¯administration des mesures prises pour rem¨¦dier aux d¨¦ficits de comp¨¦tence dans le domaine de la cybers¨¦curit¨¦ et de l¡¯analyse des donn¨¦es. Il lui a ¨¦t¨¦ r¨¦pondu que le R¨¦seau Technologie et num¨¦rique (l¡¯ancien R¨¦seau Informatique et communications) avait cr¨¦¨¦ un Groupe d¡¯int¨¦r¨ºt pour la s¨¦curit¨¦ informatique qui examinait activement les risques dans le domaine de la cybers¨¦curit¨¦.
- Conscient de l¡¯ampleur et de l¡¯impact potentiels de la menace pesant sur la cybers¨¦curit¨¦ et la num¨¦risation, le Comit¨¦ se f¨¦licite de nouveau des mesures engag¨¦es par l¡¯administration pour s¡¯attaquer ¨¤ ces d¨¦fis, notamment par la mise en place de formations obligatoires. Il rappelle ¨¦galement l¡¯opinion exprim¨¦e par l¡¯administration selon laquelle la cybers¨¦curit¨¦ ne vaut que par la solidit¨¦ de son maillon le plus faible. ? cet ¨¦gard, il recommande que l¡¯administration fasse un effort concert¨¦ pour atteindre un taux de participation aux formations obligatoires de 100 %. Il a conscience que, pour ce faire, la contribution et la coordination de toutes les parties prenantes sera n¨¦cessaire, la s¨¦curit¨¦ informatique ¨¦tant une question transversale. Il entend continuer de suivre la question, non seulement en ¨¦valuant la mesure dans laquelle les risques li¨¦s ¨¤ la cybers¨¦curit¨¦ sont pris en compte dans la strat¨¦gie de gestion des risques de l¡¯Organisation, mais aussi en analysant les d¨¦cisions prises par l¡¯administration pour att¨¦nuer les risques les plus importants en mati¨¨re de cybers¨¦curit¨¦.
- Efficacit¨¦, efficience et incidence des activit¨¦s d¡¯audit, d¡¯enqu¨ºte, d¡¯inspection et d¡¯¨¦valuation du Bureau des services de contr?le interne
- Aux termes de son mandat, le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis sur les diff¨¦rents aspects du contr?le interne [r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, annexe, par. 2 c) ¨¤ e)]. Pour s¡¯acquitter de ce mandat, il a continu¨¦ comme ¨¤ l¡¯accoutum¨¦e de s¡¯entretenir au cours de ses sessions avec la Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe aux services de contr?le interne et d¡¯autres hauts fonctionnaires du BSCI. Ces entretiens ont ¨¦t¨¦ centr¨¦s sur l¡¯ex¨¦cution du plan de travail et du budget du Bureau, les constatations importantes dont celui-ci avait rendu compte, les contraintes op¨¦rationnelles (le cas ¨¦ch¨¦ant), les taux d¡¯occupation des postes et les suites donn¨¦es par l¡¯administration aux recommandations du Bureau, dont les recommandations d¡¯importance critique, et le renforcement des enqu¨ºtes.
- Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a ax¨¦ son ¨¦valuation sur trois grands domaines : a) la planification strat¨¦gique, l¡¯efficacit¨¦ du BSCI et la mesure des r¨¦sultats ; b) la culture institutionnelle ; c) les questions li¨¦es au Programme 2030.
- Planification strat¨¦gique, efficacit¨¦ du Bureau des services de contr?le interne et mesure des r¨¦sultats
Audit de performance
- Selon les normes de l¡¯Institut des auditeurs internes, les auditeurs internes doivent aider les organisations qu¡¯ils servent ¨¤ am¨¦liorer la qualit¨¦ de la gouvernance ainsi que les processus de gestion des risques et de contr?le interne[1]. Dans son rapport sur l¡¯¨¦tat de la fonction d¡¯audit interne dans le syst¨¨me des Nations Unies (), le Corps commun d¡¯inspection a not¨¦ que, lorsque la deuxi¨¨me ligne de ma?trise des risques (activit¨¦s de contr?le de la gestion) ¨¦tait forte et bien d¨¦velopp¨¦e, elle pouvait notamment permettre ¨¤ la fonction d¡¯audit interne d¡¯orienter les services d¡¯audit vers des domaines plus strat¨¦giques (notamment les audits de l¡¯optimisation des ressources) et d¡¯¨¦largir le champ des activit¨¦s et des op¨¦rations sur lesquelles l¡¯audit interne pouvait exercer un contr?le effectif. Il a ¨¦galement indiqu¨¦ que les audits de performance pr¨¦sentaient, entre autres avantages, celui de faire ressortir les chevauchements d¡¯activit¨¦s et les contr?les et les processus inutiles et ainsi d¡¯am¨¦liorer l¡¯efficience et l¡¯optimisation des ressources.
- Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ s¡¯est entretenu avec le BSCI au sujet de sa recommandation ant¨¦rieure selon laquelle celui-ci devrait d¨¦finir clairement les mesures qu¡¯il entend adopter pour am¨¦liorer sa capacit¨¦ de mener des audits de performance. Il faudrait notamment qu¡¯il ¨¦tablisse des plans pour ses futurs audits de performance, d¨¦finisse les normes d¡¯audit applicables et le type de formation dont son personnel aurait besoin pour ¨ºtre mieux ¨¤ m¨ºme de proc¨¦der ¨¤ ses audits et pr¨¦voie un plan de communication permettant d¡¯informer efficacement ses clients de ce changement d¡¯orientation.
- Le BSCI a r¨¦pondu au Comit¨¦ que la Division de l¡¯audit interne continuait de mener de nombreux audits dont l¡¯objectif ¨¦tait l¡¯¨¦conomie, l¡¯efficience ou l¡¯efficacit¨¦, et qu¡¯elle incluait donc syst¨¦matiquement des ¨¦l¨¦ments d¡¯audit de performance dans la plupart de ses audits. Cette information ¨¦tait communiqu¨¦e aux clients de la Division au cours de l¡¯audit. En outre, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la Division travaillait ¨¦galement en partenariat avec la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation pour perfectionner ses techniques d¡¯audit de performance, notamment en dispensant aux auditeurs une formation et des conseils sur : a) l¡¯¨¦laboration des questions d¡¯enqu¨ºte et l¡¯analyse des r¨¦sultats ; b) la conduite des groupes de consultation visant ¨¤ mieux cerner les principaux enjeux et risques et ¨¤ am¨¦liorer la collecte et l¡¯analyse des donn¨¦es. Les auditeurs de la Division de l¡¯audit interne ont re?u une formation sur les techniques d¡¯audit de performance et ce sujet a continu¨¦ d¡¯¨ºtre abord¨¦ dans les ateliers annuels au cours des trois derni¨¨res ann¨¦es au moins.
- Dans un expos¨¦ connexe du BSCI, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯une version r¨¦vis¨¦e des consignes g¨¦n¨¦rales concernant la pr¨¦sentation des recommandations ayant des incidences financi¨¨res avait ¨¦t¨¦ publi¨¦e en mai 2019 afin que ces recommandations ou conclusions soient syst¨¦matiquement identifi¨¦es. Le Bureau a en outre inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯il classait les incidences financi¨¨res en sept cat¨¦gories : perte et gaspillage de ressources ; recouvrement ; revenu suppl¨¦mentaire (ponctuel) ; revenu suppl¨¦mentaire (r¨¦current) ; r¨¦duction du budget ; r¨¦duction des d¨¦penses (ponctuelle) ; r¨¦duction des d¨¦penses (r¨¦currente). Les incidences financi¨¨res annuelles recens¨¦es au cours des enqu¨ºtes, audits, ¨¦valuations et inspections sont indiqu¨¦es dans le rapport annuel du Bureau.
- Le Comit¨¦ est conscient qu¡¯une deuxi¨¨me ligne de ma?trise des risques forte ne dispensera pas n¨¦cessairement le BSCI de mener des audits de conformit¨¦. Il f¨¦licite n¨¦anmoins le BSCI des efforts qu¡¯il d¨¦ploie pour faire des audits de performance et des audits d¡¯optimisation des ressources une priorit¨¦. Il est conscient qu¡¯il reste encore beaucoup ¨¤ faire et continuera de suivre la situation avec le BSCI ¨¤ cet ¨¦gard.
Postes vacants ¨¤ la Division des investigations
- Le Comit¨¦ s¡¯est maintes fois inqui¨¦t¨¦ du nombre ¨¦lev¨¦ de postes vacants au BSCI. D¡¯ailleurs, l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a demand¨¦ dans plusieurs r¨¦solutions que le Bureau fasse tout son possible pour les pourvoir en priorit¨¦. Le Comit¨¦ estime toujours que cette situation est porteuse d¡¯un risque majeur. C¡¯est pourquoi elle figure ¨¤ titre permanent ¨¤ son ordre du jour. ? sa quarante-septi¨¨me session, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que non seulement le taux de vacance de postes au BSCI n¡¯avait pas baiss¨¦ mais qu¡¯il avait encore augment¨¦, passant de 10,5 % en juin 2018 ¨¤ 14 % au 30 juin 2019. En ce qui concerne la Division des investigations, le taux de vacance est pass¨¦ de 11,5 % en 2018 ¨¤ 22,1 % en 2019, celui de la section de la Division charg¨¦e des op¨¦rations de maintien de la paix ¨¦tant de 25,8 % au 30 juin 2019.
- Le Comit¨¦ n¡¯ignore pas que le BSCI, comme tout autre service du Secr¨¦tariat, fonctionne dans le contexte d¡¯une situation financi¨¨re difficile, qui a n¨¦cessit¨¦ de maintenir certains postes vacants pour des raisons budg¨¦taires. Il est ¨¦galement conscient que le taux de vacance ¨¤ la Division des investigations a baiss¨¦ pendant l¡¯ann¨¦e ¨¦coul¨¦e. Il est n¨¦anmoins pr¨¦occup¨¦ par le fait que la Division n¡¯a pas pu ¨¦laborer une strat¨¦gie durable pour pourvoir les postes vacants, en particulier en ce qui concerne la section charg¨¦e des op¨¦rations de maintien de la paix. Il a donc r¨¦it¨¦r¨¦ ses recommandations ant¨¦rieures tendant ¨¤ ce que le BSCI traite cette question en priorit¨¦.
- Le BSCI a rappel¨¦ qu¡¯en mati¨¨re de r¨¦tention du personnel la Division rencontrait un certain nombre de difficult¨¦s, notamment : le fait qu¡¯elle ne disposait pas d¡¯un plan de mobilit¨¦ satisfaisant, en raison de la faiblesse de ses effectifs ; la nature de ses travaux (les enqu¨ºteurs d¨¦ploy¨¦s dans les missions connaissent le plus souvent les situations les plus difficiles) ; l¡¯absence de s¨¦curit¨¦ de l¡¯emploi, un certain nombre de ses postes ¨¦tant temporaires ; le fait qu¡¯¨¦tant la plus grande entit¨¦ d¡¯investigation du syst¨¨me des Nations Unies, elle en ¨¦tait habituellement consid¨¦r¨¦e comme le point d¡¯entr¨¦e pour des candidats cherchant ¨¤ obtenir par la suite un poste dans une autre entit¨¦ d¡¯investigation et se trouvait donc ¨ºtre un terrain de recrutement fertile pour toutes les entit¨¦s du syst¨¨me recherchant des enqu¨ºteurs bien form¨¦s et exp¨¦riment¨¦s.
- Le Comit¨¦ prend de nouveau note des difficult¨¦s auxquelles la Division fait face en mati¨¨re de r¨¦tention de personnel et consid¨¨re qu¡¯il importe que celle-ci ¨¦tudie cette question sous tous ses aspects et envisage d¡¯adopter des mesures qui r¨¦pondraient aux souhaits des enqu¨ºteurs d¡¯¨ºtre en poste dans des lieux d¡¯affectation attrayants depuis lesquels ils pourraient, en fonction des besoins, ¨ºtre d¨¦ploy¨¦s plus facilement sur le terrain ou y ¨ºtre envoy¨¦s par roulement, en visite officielle ou pour une mission de courte dur¨¦e.
Cl?ture des enqu¨ºtes en temps voulu
- Le Comit¨¦ affirme depuis longtemps que la diligence avec laquelle une enqu¨ºte est achev¨¦e est un ¨¦l¨¦ment indispensable d¡¯un dispositif d¡¯application du principe de responsabilit¨¦ qui remplit son office. Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a obtenu des pr¨¦cisions sur certains des indicateurs de performance du BSCI et a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que 82 % des enqu¨ºtes ¨¦taient achev¨¦es en moins d¡¯un an et 18 % en plus d¡¯un an. Il a en outre ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la dur¨¦e moyenne d¡¯une enqu¨ºte ¨¦tait de 11 mois et demi.
- Bien que la dur¨¦e moyenne d¡¯une enqu¨ºte ait ¨¦t¨¦ ramen¨¦e ¨¤ 11 mois et demi, elle demeure plus longue que la p¨¦riode de six mois prescrite par le BSCI dans son diagramme d¡¯analyse logique des programmes. Elle est ¨¦galement beaucoup plus longue que le d¨¦lai de 120 jours prescrit ¨¤ l¡¯article 8.1 de la circulaire du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral sur la protection contre les repr¨¦sailles des personnes qui signalent des manquements et qui collaborent ¨¤ des audits ou ¨¤ des enqu¨ºtes d?ment autoris¨¦s (). Il est encore plus pr¨¦occupant que les enqu¨ºtes achev¨¦es en plus d¡¯un an repr¨¦sentent 18 % des affaires. Les meilleures pratiques et le respect des formes r¨¦guli¨¨res exigent que les enqu¨ºtes soient men¨¦es avec diligence afin de lutter contre l¡¯impunit¨¦ et de dissiper le sentiment d¡¯incertitude sur le lieu de travail. Le Comit¨¦ demande donc instamment ¨¤ la Division des investigations de s¡¯employer davantage ¨¤ faire aboutir les enqu¨ºtes dans les meilleurs d¨¦lais. Il l¡¯engage en outre ¨¤ analyser les causes profondes du d¨¦passement du d¨¦lai fix¨¦ pour les enqu¨ºtes, notamment toute contrainte pesant sur les ressources, et ¨¤ proposer des solutions pour respecter ce d¨¦lai.
Publication des rapports d¡¯audit et d¡¯¨¦valuation du Bureau des services de contr?le interne
- En application du paragraphe 11 de la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, le Comit¨¦ a d¨¦battu de la divulgation des rapports publics avec plusieurs parties prenantes. L¡¯une des entit¨¦s a inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯en raison de la d¨¦cision de publier les rapports d¡¯audit interne, elle avait d? r¨¦¨¦quilibrer sa relation avec les auditeurs, que l¡¯administration accordait d¨¦sormais une grande importante aux rapports d¡¯audit en raison de leurs cons¨¦quences potentielles et que la collaboration avec les auditeurs avait ¨¦t¨¦ renforc¨¦e. Une autre personne a estim¨¦ que le BSCI devait continuer de faire preuve de vigilance dans certains rapports, en raison de leur caract¨¨re sensible. ? l¡¯une de ses sessions de 2017, le Comit¨¦ a aussi ¨¦t¨¦ inform¨¦ que dans une entit¨¦ des Nations Unies, en raison de la nature des activit¨¦s men¨¦es, les rapports d¡¯audit interne ¨¦taient accessibles ¨¤ tous les ?tats Membres sur une base bilat¨¦rale plut?t que par la divulgation au public. Dans son rapport sur les ¨¦valuations des organismes des Nations Unies conduites par les donateurs (), le Corps commun d¡¯inspection a indiqu¨¦ que les donateurs avaient demand¨¦ la publication des rapports d¡¯audit.
- Le Comit¨¦ n¡¯a d¨¦tect¨¦ aucune incidence n¨¦gative li¨¦e ¨¤ la publication des rapports d¡¯audit et d¡¯¨¦valuation du BSCI. Il continuera cependant d¡¯examiner ces pratiques lors des sessions ¨¤ venir et de conseiller l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale selon que de besoin.
- Examen de la culture institutionnelle
- Au paragraphe 46 de son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ a invit¨¦ le BSCI ¨¤ ¨¦tablir une m¨¦thode claire, qui tienne compte des bonnes pratiques, afin d¡¯¨¦valuer r¨¦guli¨¨rement la culture de l¡¯Organisation. Il a obtenu des pr¨¦cisions sur les progr¨¨s faits ¨¤ cet ¨¦gard et a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la Division de l¡¯audit interne avait dispens¨¦ ¨¤ la quasi-totalit¨¦ de ses auditeurs une formation sur l¡¯audit de la culture institutionnelle afin de les sensibiliser ¨¤ cette question et de leur faire conna?tre la strat¨¦gie de la Division s¡¯agissant d¡¯int¨¦grer dans ses audits des informations concernant cette culture et l¡¯environnement de contr?le. Il a en outre ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯en collaboration avec la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation, la Division de l¡¯audit interne avait publi¨¦ des directives communes relatives ¨¤ l¡¯audit et ¨¤ l¡¯¨¦valuation de la culture institutionnelle. En outre, le BSCI a inform¨¦ le Comit¨¦ que la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation avait publi¨¦ un document pr¨¦liminaire sur l¡¯¨¦valuation de la culture institutionnelle des op¨¦rations de maintien de la paix et les effets de cette derni¨¨re sur l¡¯efficacit¨¦ dans l¡¯ex¨¦cution des mandats.
- Sachant qu¡¯il importe que pr¨¦vale dans l¡¯Organisation une culture institutionnelle solide, le Comit¨¦ se f¨¦licite des mesures prises par le BSCI pour ¨¦valuer la situation ¨¤ cet ¨¦gard. Il attend avec int¨¦r¨ºt d¡¯examiner le premier rapport sur l¡¯¨¦valuation de la culture institutionnelle, qui devrait ¨ºtre achev¨¦ avant la fin 2019. Il continuera d¡¯examiner cette question lors de ses prochaines sessions.
- R?le du Bureau des services de contr?le interne dans le cadre du Programme de d¨¦veloppement durable ¨¤ l¡¯horizon 2030
- Comme indiqu¨¦ aux paragraphes 64 ¨¤ 66 de son rapport pour la p¨¦riode du 1er ao?t 2016 au 31 juillet 2017 (), le Comit¨¦ a examin¨¦ les progr¨¨s accomplis par le BSCI pour traduire le caract¨¨re int¨¦gr¨¦, universel et indivisible du Programme 2030 dans ses op¨¦rations. ? titre de suivi, il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que, dans le cadre de la planification de ses activit¨¦s ¨¤ trois ans, la Division de l¡¯audit interne se concentrait sur les risques ¨¦mergents li¨¦s aux objectifs de d¨¦veloppement durable et, en particulier, sur les questions li¨¦es ¨¤ la prise en compte des questions de genre et ¨¤ la parit¨¦ des sexes. Il a ¨¦galement ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la Division avait men¨¦ des audits pour ¨¦valuer le degr¨¦ de prise en compte des objectifs dans les programmes d¡¯activit¨¦s des entit¨¦s des Nations Unies, dont la CNUCED, la Commission ¨¦conomique pour l¡¯Am¨¦rique latine et les Cara?bes, la Commission ¨¦conomique et sociale pour l¡¯Asie et le Pacifique et le secr¨¦tariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. En outre, le BSCI a indiqu¨¦ qu¡¯en 2019 la Division continuerait d¡¯employer cette approche dans tous les audits qui s¡¯y pr¨ºteraient et avait pr¨¦vu des audits portant pr¨¦cis¨¦ment sur la prise en compte des objectifs dans les programmes de travail de la Commission ¨¦conomique pour l¡¯Afrique, de la Commission ¨¦conomique pour l¡¯Europe et de la Commission ¨¦conomique et sociale pour l¡¯Asie occidentale.
- Le Comit¨¦ a en outre ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la Division de l¡¯audit interne continuait d¡¯inclure dans la planification des audits l¡¯examen des risques li¨¦s ¨¤ la prise en compte des objectifs de d¨¦veloppement durable dans les programmes de travail des clients et dans les projets de d¨¦veloppement des capacit¨¦s afin d¡¯aider les ?tats Membres ¨¤ atteindre ces objectifs. Le BSCI a indiqu¨¦ qu¡¯il avait formul¨¦ plusieurs recommandations dans ses rapports, notamment pour ce qui est de : a) mettre en place des proc¨¦dures claires dans les domaines de la gouvernance et de l¡¯application du principe de responsabilit¨¦ pour prendre en compte les objectifs dans les programmes de travail des clients ; b) recenser les besoins des ?tats Membres en mati¨¨re de d¨¦veloppement des capacit¨¦s et d¡¯autres formes d¡¯appui ; c) renforcer les capacit¨¦s de la Division de statistique s¡¯agissant de r¨¦pondre aux besoins concernant la communication des donn¨¦es relatives aux objectifs ; d) concevoir et ex¨¦cuter des plans de sensibilisation et d¡¯information sur l¡¯examen national volontaire ; e) renforcer l¡¯application du principe de responsabilit¨¦ des ?tats Membres en sollicitant les institutions nationales de contr?le telles que les institutions sup¨¦rieures de contr?le des finances publiques.
- En ce qui concerne la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que, dans le cadre de son programme de travail pour 2019-2020, le Groupe de travail sur l¡¯¨¦valuation des objectifs du d¨¦veloppement durable du Groupe des Nations Unies pour l¡¯¨¦valuation, dont fait partie la Division, a ¨¦t¨¦ convoqu¨¦ pour renforcer le r?le de l¡¯¨¦valuation dans l¡¯examen des progr¨¨s faits pour atteindre les objectifs. Le Groupe de travail a d¨¦cid¨¦ de mettre l¡¯accent sur la d¨¦finition de normes et de r¨¨gles pour l¡¯¨¦valuation des objectifs et sur la mise au point d¡¯outils pour toutes et tous, ¨¤ commencer par des notes d¡¯orientation sur l¡¯¨¦valuabilit¨¦, la m¨¦tasynth¨¨se et les m¨¦gadonn¨¦es.
- Le Comit¨¦ salue les mesures prises par le BSCI concernant le Programme 2030 et continuera d¡¯assurer avec lui le suivi des activit¨¦s correspondantes.
- Information financi¨¨re
- Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ s¡¯est entretenu avec le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, la Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe charg¨¦e du D¨¦partement des strat¨¦gies et politiques de gestion et de la conformit¨¦, et le Contr?leur, qui est ¨¦galement le Directeur du projet Umoja, sur un certain nombre de questions li¨¦es ¨¤ l¡¯information financi¨¨re. Ont notamment ¨¦t¨¦ ¨¦voqu¨¦es les questions suivantes :
- La mise en service d¡¯Umoja, dont celle d¡¯Umoja-Extension 2 ;
- Le contr?le interne, en particulier en ce qui concerne la d¨¦l¨¦gation de pouvoirs ainsi que la pr¨¦vention et la d¨¦tection des fraudes ;
- L¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service ;
- Les probl¨¨mes et tendances mis au jour dans les ¨¦tats financiers de l¡¯Organisation et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes.
Mise en service d¡¯Umoja
- Au paragraphe 81 de son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ a salu¨¦ les progr¨¨s accomplis dans la mise en service d¡¯Umoja, et en particulier la volont¨¦ marqu¨¦e d¡¯y int¨¦grer l¡¯ensemble du cycle des activit¨¦s de l¡¯Organisation, de la planification strat¨¦gique ¨¤ l¡¯¨¦tablissement de rapports. S¡¯agissant de l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de cette mise en service, il s¡¯est enquis aupr¨¨s de l¡¯administration des d¨¦ploiements du progiciel depuis ses pr¨¦c¨¦dents rapports.
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯¨¤ l¡¯issue de l¡¯examen du dixi¨¨me rapport annuel du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral sur Umoja (), l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale avait adopt¨¦ la r¨¦solution A, dans laquelle elle : a) se f¨¦licitait qu¡¯Umoja soit utilis¨¦ par 46 500 membres du personnel r¨¦partis dans 420 sites ; b) saluait les progr¨¨s accomplis en vue de l¡¯ach¨¨vement de la mise en service d¡¯Umoja et priait le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral d¡¯achever la mise en service du progiciel en d¨¦cembre 2019 au plus tard ; c) r¨¦affirmait qu¡¯il importait de disposer v¨¦ritablement d¡¯une formation de qualit¨¦.
- Le Comit¨¦ a ¨¦galement ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯en 2018, l¡¯¨¦quipe Umoja, en plus de composer avec les d¨¦lais tr¨¨s serr¨¦s de la mise en service d¡¯Umoja-Extension 2, avait appuy¨¦ de plusieurs mani¨¨res la r¨¦forme engag¨¦e par le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral, notamment : a) en mettant en place, pour les trois piliers de la r¨¦forme, de nouvelles structures organisationnelles effectives depuis le 1er janvier 2019 (pr¨¦paration, dans Umoja, des donn¨¦es relatives ¨¤ l¡¯organisation, aux postes, au financement et au personnel) ; b) en aidant ¨¤ la conception et ¨¤ l¡¯int¨¦gration des blocs de code et des ¨¦l¨¦ments de l¡¯organigramme des t?ches ; c) en appuyant les nouveaux d¨¦partements et le nouveau dispositif de d¨¦l¨¦gation des pouvoirs.
- Le Comit¨¦ a en outre ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le module de planification strat¨¦gique, de budg¨¦tisation et de gestion de la performance permettrait d¡¯avoir une vision d¡¯ensemble des activit¨¦s pour toutes les sources de financement, de la planification strat¨¦gique au suivi et ¨¤ l¡¯¨¦tablissement de rapports en passant par l¡¯ex¨¦cution du budget. L¡¯administration a indiqu¨¦ que ce module int¨¦gr¨¦ remplacerait une multiplicit¨¦ de syst¨¨mes diff¨¦rents et offrirait aux administrateurs une vision ¨¤ 360 degr¨¦s.
- Le Comit¨¦ continue de se f¨¦liciter des progr¨¨s accomplis dans la mise en service d¡¯Umoja, notamment la volont¨¦ marqu¨¦e d¡¯y int¨¦grer l¡¯ensemble du cycle des activit¨¦s de l¡¯Organisation, de la planification strat¨¦gique ¨¤ l¡¯¨¦tablissement de rapports, dans le cadre du d¨¦ploiement d¡¯Umoja-Extension 2. Il est conscient que la mise en service d¡¯Umoja doit s¡¯achever en d¨¦cembre 2019 au plus tard. Compte tenu de l¡¯importance du progiciel de gestion int¨¦gr¨¦ pour l¡¯Organisation, le Comit¨¦ juge imp¨¦ratif de veiller au bon d¨¦ploiement des modules restants.
Module Gouvernance, risques et conformit¨¦
- Le Comit¨¦ s¡¯est f¨¦licit¨¦ que l¡¯Organisation ait adopt¨¦ le mod¨¨le des trois lignes de ma?trise des risques dans le cadre du processus d¡¯assurance int¨¦gr¨¦. Selon ce mod¨¨le, la premi¨¨re ligne de ma?trise r¨¦side dans le contr?le exerc¨¦ par l¡¯administration, la deuxi¨¨me dans les diverses mesures de gestion des risques, de contr?le et de v¨¦rification de la conformit¨¦, et la troisi¨¨me dans les activit¨¦s d¡¯assurance men¨¦es ind¨¦pendamment par le BSCI et d¡¯autres organes de contr?le.
- Le Comit¨¦ a rappel¨¦ qu¡¯il avait pr¨¦c¨¦demment recommand¨¦ que l¡¯administration mette en place un module d¡¯audit qui tienne compte des besoins du BSCI avant l¡¯ach¨¨vement de la phase de conception d¡¯Umoja. Il rappelle ¨¦galement que l¡¯administration a indiqu¨¦ que le module Gouvernance, risques et conformit¨¦ en cours d¡¯¨¦laboration, outre qu¡¯il constituait un outil utile pour la deuxi¨¨me ligne de ma?trise des risques, tiendrait ¨¦galement lieu de module d¡¯audit dont pourrait se servir le BSCI.
- Le Comit¨¦ s¡¯est enquis aupr¨¨s de l¡¯administration et du BSCI des progr¨¨s r¨¦alis¨¦s dans la mise en place d¡¯un module Gouvernance, risques et conformit¨¦ pleinement op¨¦rationnel. L¡¯administration a fait savoir au Comit¨¦ qu¡¯elle ¨¦tait d¨¦termin¨¦e ¨¤ mettre ce module en service apr¨¨s le d¨¦ploiement d¡¯Umoja-Extension 2, mais que la version actuelle du module serait incompatible avec la nouvelle version du progiciel SAP bient?t install¨¦e. Aussi a-t-elle indiqu¨¦ que le module serait install¨¦ une fois les mises ¨¤ niveau d¡¯Umoja termin¨¦es.
- Le Bureau des services de contr?le interne a, pour sa part, inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯il avait notablement accru sa capacit¨¦ d¡¯extraire des donn¨¦es d¡¯Umoja et a publi¨¦, ¨¤ l¡¯intention de ses auditeurs, un manuel sur l¡¯extraction de donn¨¦es du progiciel, ce qui rend moins indispensable le recours au module Gouvernance, risques et conformit¨¦. Il ¨¦tait d¡¯avis que ce module, outre qu¡¯il facilitait son travail, constituerait un pr¨¦cieux atout pour les acteurs de la deuxi¨¨me ligne de ma?trise des risques.
- Le Comit¨¦ reste d¡¯avis que le module Gouvernance, risques et conformit¨¦ constitue un rouage essentiel d¡¯un dispositif solide d¡¯application du principe de responsabilit¨¦ et devrait rev¨ºtir un caract¨¨re prioritaire dans le cadre de la mise en service d¡¯Umoja. Il estime en outre que la pleine mise en ?uvre d¡¯un tel module permettra d¡¯am¨¦liorer l¡¯efficacit¨¦ des deuxi¨¨me et troisi¨¨me lignes de ma?trise des risques. D¡¯apr¨¨s lui, un module Gouvernance, risques et conformit¨¦ pleinement fonctionnel n¡¯exclut nullement un syst¨¨me solide d¡¯analyse de donn¨¦es, et vice versa, d¡¯autant que tous les auditeurs ne sont pas experts en analyse de donn¨¦es. Aussi, le Comit¨¦ recommande de nouveau que l¡¯administration s¡¯attache ¨¤ mettre en place, lors des derni¨¨res ¨¦tapes de la mise en service d¡¯Umoja, un module permettant de faciliter les activit¨¦s pr¨¦vues dans le cadre des deuxi¨¨me et troisi¨¨me lignes de ma?trise des risques.
Dispositif de contr?le interne et politique de lutte contre la fraude
D¨¦claration relative au contr?le interne
- Lors de l¡¯¨¦tablissement de ses quatre pr¨¦c¨¦dents rapports (, , et ), le Comit¨¦ a re?u r¨¦guli¨¨rement des informations actualis¨¦es de l¡¯administration et communiqu¨¦ des ¨¦l¨¦ments concernant la d¨¦claration relative au contr?le interne. Ce document rel¨¨ve de l¡¯obligation de rendre des comptes et d¨¦crit l¡¯efficacit¨¦ des dispositifs de contr?le interne d¡¯une organisation[2]. Le Comit¨¦ a pr¨¦c¨¦demment ¨¦t¨¦ inform¨¦ que la d¨¦claration relative au contr?le interne s¡¯articulait autour de quatre grands domaines d¡¯activit¨¦, ¨¤ savoir le processus d¡¯assurance, la formation, le module Gouvernance, risques et conformit¨¦ d¡¯Umoja et les travaux du Groupe consultatif de contr?le interne.
- Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le Groupe consultatif avait principalement vocation ¨¤ dispenser des conseils techniques sur la mise en ?uvre de la d¨¦claration relative au contr?le interne ¨¤ l¡¯¨¦chelle du Secr¨¦tariat, en vue de garantir le respect permanent des dispositions des cadres int¨¦gr¨¦s de contr?le interne d¨¦finis par le Comit¨¦ des organisations coparrainantes de la Commission Treadway et adapt¨¦s au fonctionnement de l¡¯ONU ¨¤ tout moment. Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a rencontr¨¦ les membres du Groupe consultatif, qui ont soulign¨¦ l¡¯utilit¨¦ de la d¨¦claration relative au contr?le interne comme outil de bonne gouvernance. Ils ont ¨¦galement insist¨¦ sur le fait que, pour les organisations traversant une p¨¦riode de changements importants, la d¨¦claration relative au contr?le interne constituait un moyen fort utile de promouvoir une culture et un ¨¦tat d¡¯esprit positifs.
- Pendant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a re?u des informations actualis¨¦es sur l¡¯¨¦tablissement de la d¨¦claration relative au contr?le interne. L¡¯administration a fait savoir que la premi¨¨re d¨¦claration relative au contr?le interne serait publi¨¦e en 2021 et porterait sur les activit¨¦s men¨¦es en 2020, et que les d¨¦partements en avaient ¨¦t¨¦ avis¨¦s. S¡¯agissant du Groupe consultatif, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯il continuait de formuler des remarques constructives. L¡¯administration a en outre not¨¦ que le Groupe consultatif approuvait la d¨¦cision de l¡¯Organisation d¡¯ajourner l¡¯¨¦tablissement de la d¨¦claration relative au contr?le interne, et qu¡¯il ¨¦tait satisfait des progr¨¨s accomplis jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent.
- Au paragraphe 94 de son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ a recommand¨¦ que, lors de la deuxi¨¨me phase de la mise en ?uvre de la d¨¦claration relative au contr?le interne, l¡¯administration veille ¨¤ ce que les objectifs de communication de l¡¯information restants (non financiers) soient d?ment int¨¦gr¨¦s dans le dispositif d¡¯application du principe de responsabilit¨¦ de l¡¯Organisation. Le Comit¨¦ s¡¯est enquis aupr¨¨s de l¡¯administration des mesures prises ¨¤ cet effet et a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que l¡¯Organisation avait d¨¦cid¨¦ de s¡¯employer ¨¤ atteindre tous les objectifs de communication de l¡¯information concernant la d¨¦claration relative au contr?le interne, y compris les objectifs op¨¦rationnels. L¡¯administration entendait ainsi publier une d¨¦claration relative au contr?le interne en sus d¡¯¨¦tats financiers conformes aux Normes comptables internationales pour le secteur public. Dans l¡¯intervalle, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯une ¨¦quipe projetait de se rendre au Liban afin de mettre ¨¤ l¡¯¨¦preuve les programmes d¡¯enqu¨ºtes et d¡¯auto¨¦valuation aupr¨¨s des entit¨¦s des Nations Unies qui s¡¯y trouvaient.
- La situation relative au module Gouvernance, risques et conformit¨¦ est examin¨¦e en d¨¦tail aux paragraphes 76 ¨¤ 80 ci-dessus. Le Comit¨¦ rappelle n¨¦anmoins le paragraphe 91 de son pr¨¦c¨¦dent rapport (), dans lequel il indiquait avoir appris de l¡¯administration que l¡¯ONU d¨¦veloppait des fonctionnalit¨¦s li¨¦es ¨¤ la gouvernance, aux risques et ¨¤ la conformit¨¦ dans Umoja dans l¡¯optique de pouvoir publier sa premi¨¨re d¨¦claration relative au contr?le interne dans les ¨¦tats financiers de 2020.
- Le Comit¨¦ craint que la publication de la d¨¦claration relative au contr?le interne ne se heurte ¨¤ des difficult¨¦s majeures si un module Gouvernance, risques et conformit¨¦ n¡¯est pas mis en place.
- Le Comit¨¦ r¨¦affirme que la d¨¦claration relative au contr?le interne est un outil de reddition de comptes important, qui permet ¨¤ une organisation de donner l¡¯assurance qu¡¯elle g¨¨re et contr?le comme il se doit les ressources plac¨¦es sous sa responsabilit¨¦. Il salue les progr¨¨s accomplis jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent, appuie la d¨¦cision de l¡¯administration d¡¯¨¦tendre la port¨¦e de la d¨¦claration relative au contr?le interne en y incluant le contr?le des op¨¦rations et continuera de surveiller l¡¯¨¦volution de la situation ¨¤ cet ¨¦gard et d¡¯en faire ¨¦tat dans ses prochains rapports.
Prestations dues ¨¤ la cessation de service
- Pour ce qui est des charges li¨¦es aux prestations dues ¨¤ la cessation de service, le Comit¨¦ a rappel¨¦ les observations et recommandations qu¡¯il avait formul¨¦es dans ses rapports et , dans lesquels il avait demand¨¦ ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale de prendre une d¨¦cision sur le mode et le degr¨¦ de provisionnement des obligations futures. De plus, dans les divers services avec lesquels le Comit¨¦ s¡¯est entretenu, l¡¯administration a signal¨¦ que la question des obligations li¨¦es aux avantages du personnel, en particulier l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service, ¨¦tait un sujet de pr¨¦occupation majeur.
- Selon l¡¯administration, les engagements au titre de l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service se chiffraient ¨¤ 4,27 milliards de dollars (Vol. I) au 31 d¨¦cembre 2018, soit une diminution de 6,9 % par rapport au montant de 4,6 milliards de dollars constat¨¦ lors de l¡¯exercice pr¨¦c¨¦dent. En ce qui concerne les op¨¦rations de maintien de la paix (Vol. II), les charges ¨¤ payer au titre de l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service s¡¯¨¦tablissaient ¨¤ 1,36 milliard de dollars au 30 juin 2018, soit une l¨¦g¨¨re baisse par rapport au montant de 1,41 milliard de dollars enregistr¨¦ lors de l¡¯exercice pr¨¦c¨¦dent. Selon le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, les engagements au titre des avantages du personnel repr¨¦sentaient 75 % du montant total du passif dans les ¨¦tats financiers des entit¨¦s autres que les op¨¦rations de maintien de la paix, soit une l¨¦g¨¨re am¨¦lioration par rapport ¨¤ l¡¯exercice pr¨¦c¨¦dent, o¨´ cette part s¡¯¨¦levait ¨¤ 88,8 %. Quant ¨¤ la diminution du montant des engagements au titre de l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service, le Comit¨¦ des commissaires aux comptes l¡¯a attribu¨¦e ¨¤ l¡¯augmentation du taux d¡¯actualisation utilis¨¦ dans l¡¯¨¦valuation actuarielle.
- Selon le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit, le fait que les charges ¨¤ payer au titre de l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service repr¨¦sentent 75 % du passif total de l¡¯ONU constitue en soi un risque majeur qu¡¯il importe de ma?triser.
- De plus, au paragraphe 98 de son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ a recommand¨¦ ¨¤ nouveau que l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale r¨¦examine le sujet en vue de faire en sorte que les engagements li¨¦s aux prestations dues ¨¤ la cessation de service soient financ¨¦s de mani¨¨re viable. Il est aujourd¡¯hui d¡¯autant plus urgent d¡¯appliquer cette recommandation que celle-ci concerne l¡¯ensemble des organismes des Nations Unies et que les mesures prises en la mati¨¨re ont des cons¨¦quences consid¨¦rables.
- Le Comit¨¦ note avec satisfaction que l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a poursuivi ses d¨¦lib¨¦rations sur cette question importante. Bien que l¡¯Assembl¨¦e ait d¨¦cid¨¦ de continuer d¡¯appliquer le syst¨¨me de comptabilisation au d¨¦caissement pour l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service, le Comit¨¦ juge encourageant qu¡¯elle continue d¡¯examiner attentivement cette question.
- Coordination entre les organes de contr?le de l¡¯ONU
- Durant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, en plus de se r¨¦unir p¨¦riodiquement avec le BSCI, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit s¡¯est entretenu avec d¡¯autres organes de contr?le, tels que le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, notamment son Comit¨¦ des op¨¦rations d¡¯audit. Ce dialogue a permis aux organes de contr?le de l¡¯ONU d¡¯avoir un ¨¦change de vues sur des questions d¡¯int¨¦r¨ºt commun et leur a offert une occasion privil¨¦gi¨¦e de coop¨¦rer.
- Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a sollicit¨¦ les vues du Comit¨¦ des commissaires aux comptes, du Corps commun d¡¯inspection et du BSCI, qui ont tous mis en avant les m¨¦canismes leur permettant de coordonner leurs activit¨¦s, notamment par la mise en commun de leurs programmes de travail. ? l¡¯occasion de r¨¦unions tenues s¨¦par¨¦ment avec ces trois organes, il a pris note des relations constructives que ceux-ci avaient nou¨¦es dans le cadre de leurs r¨¦unions tripartites de coordination et de la mise en commun de leurs plans de travail, l¡¯objectif ¨¦tant d¡¯¨¦viter tout chevauchement d¡¯activit¨¦s. Il estime que cette coordination offre l¡¯avantage de multiplier les possibilit¨¦s de coop¨¦ration entre ces organes.
- En d¨¦cembre 2018, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a par ailleurs organis¨¦ une troisi¨¨me r¨¦union des pr¨¦sidents et vice-pr¨¦sidents des comit¨¦s de contr?le du syst¨¨me des Nations Unies. Y ont particip¨¦ 25 repr¨¦sentants de 20 comit¨¦s de contr?le d¡¯entit¨¦s du Secr¨¦tariat, des fonds et programmes et des institutions sp¨¦cialis¨¦es des Nations Unies et de la Banque mondiale.
- Les d¨¦bats de cette r¨¦union se sont inscrits dans le prolongement des r¨¦unions pr¨¦c¨¦dentes et avaient notamment trait aux difficult¨¦s communes rencontr¨¦es par les comit¨¦s de contr?le des organismes des Nations Unies dans l¡¯exercice de leurs activit¨¦s et aux possibilit¨¦s de recensement de leurs bonnes pratiques. Les ¨¦changes ont de nouveau essentiellement port¨¦ sur la mani¨¨re dont les comit¨¦s de contr?le pouvaient contribuer ¨¤ ¨¦valuer et ¨¤ faire comprendre la culture institutionnelle, sur le co?t croissant et potentiellement non viable de l¡¯assurance maladie apr¨¨s la cessation de service financ¨¦e selon la m¨¦thode de comptabilisation au d¨¦caissement et les risques qu¡¯un tel co?t supposait, sur le r?le des comit¨¦s de contr?le dans la structure de gouvernance des organismes des Nations Unies et de leurs activit¨¦s d¡¯enqu¨ºte, ainsi que sur le harc¨¨lement au travail et le harc¨¨lement sexuel, les brimades et la protection des personnes d¨¦non?ant ces abus.
- ? l¡¯issue de la r¨¦union, les participants sont convenus de faire part de ces diff¨¦rents sujets de pr¨¦occupation au Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral en sa qualit¨¦ de Pr¨¦sident du Conseil des chefs de secr¨¦tariat des organismes des Nations Unies pour la coordination. Dans sa lettre, celui-ci a soulign¨¦ les progr¨¨s accomplis ¨¤ cet ¨¦gard par les entit¨¦s concern¨¦es.
- Questions diverses
Rapport d¡¯audit du Bureau des services de contr?le interne sur la gouvernance du Comit¨¦ mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies
- Conform¨¦ment ¨¤ la r¨¦solution A de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, le BSCI a men¨¦, de f¨¦vrier ¨¤ mai 2018, un audit de la structure de gouvernance et des proc¨¦dures connexes du Comit¨¦ mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies et rendu un rapport () le 6 septembre 2018. Dans sa r¨¦solution, l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a pri¨¦ le Bureau de proc¨¦der ¨¤ un audit complet de la structure de gouvernance du Comit¨¦ mixte et de lui soumettre, ¨¤ sa soixante?treizi¨¨me session, un rapport pr¨¦sentant les principales constatations. Le 8 ao?t 2018, le Pr¨¦sident du Comit¨¦ mixte a demand¨¦ par ¨¦crit ¨¤ la Pr¨¦sidente d¡¯alors du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit que celui-ci examine le rapport du Bureau en tenant compte du fait que la grande majorit¨¦ des membres du Comit¨¦ mixte consid¨¦raient que l¡¯audit ¨¦tait entach¨¦ d¡¯irr¨¦gularit¨¦s, certains estimant qu¡¯il n¡¯¨¦tait pas conforme ¨¤ la pratique ¨¦tablie et aux normes professionnelles applicables ¨¤ l¡¯ex¨¦cution des audits internes, ni ¨¤ celles ¨¦nonc¨¦es dans la Charte de l¡¯audit interne de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies.
- Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a fait preuve de la diligence voulue sur cette question entre ao?t 2018 et juillet 2019. En plus d¡¯examiner le rapport du BSCI sur la gouvernance du Comit¨¦ mixte, dans lequel figuraient les r¨¦ponses dudit Comit¨¦ aux recommandations du Bureau et les objections de ce dernier ¨¤ ces r¨¦ponses, les membres du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit se sont entretenus avec les pr¨¦sidents (actuel et ancien) du Comit¨¦ mixte, l¡¯ancien Pr¨¦sident du Comit¨¦ d¡¯audit de la Caisse des pensions et la direction du BSCI afin d¡¯entendre leurs points de vue. Ils ont ¨¦valu¨¦ les informations contenues dans le rapport, les preuves testimoniales et d¡¯autres informations telles que des directives de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale et des orientations relatives ¨¤ l¡¯audit interne.
- Le Comit¨¦ mixte et le BSCI estiment que l¡¯audit de la gouvernance effectu¨¦ en application de la r¨¦solution aurait ¨¦t¨¦ de meilleure qualit¨¦ si l¡¯examen des principales questions et constatations s¡¯¨¦tait d¨¦roul¨¦ sur une p¨¦riode plus longue. Toutefois, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit n¡¯a trouv¨¦ aucun ¨¦l¨¦ment prouvant que l¡¯audit du BSCI n¡¯¨¦tait pas conforme ¨¤ la pratique et aux normes professionnelles ¨¦tablies en mati¨¨re d¡¯audit interne.
- ? cet ¨¦gard, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit encourage la direction du Comit¨¦ mixte et du BSCI ¨¤ surmonter leurs d¨¦saccords sur cet audit et ¨¤ coop¨¦rer en vue d¡¯¨¦tablir durablement un dialogue ouvert et constructif concernant les futurs audits de questions touchant la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies.
- Coop¨¦ration et acc¨¨s
- Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit souligne qu¡¯il a b¨¦n¨¦fici¨¦, dans l¡¯exercice de ses attributions, de la coop¨¦ration du BSCI et des hauts responsables du Secr¨¦tariat, notamment du D¨¦partement des strat¨¦gies et politiques de gestion et de la conformit¨¦. Il a aussi pu obtenir le concours du personnel, les documents et l¡¯information dont il avait besoin pour son travail. Il a le plaisir de signaler qu¡¯il a continu¨¦ de collaborer ¨¦troitement avec le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ des commissaires aux comptes. Il se r¨¦jouit ¨¤ la perspective de poursuivre sa collaboration avec les entit¨¦s auxquelles il a affaire pour s¡¯acquitter en temps utile des fonctions que lui assigne son mandat.
- Conclusion
Dans l¡¯exercice de son mandat, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit soumet ¨¤ l¡¯examen de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale les observations, commentaires et recommandations formul¨¦s ci-dessus aux paragraphes 17, 21, 26, 29, 32, 38, 42, 44, 48, 55, 57, 59, 61, 63, 65, 69, 75, 80, 86, 87, 90, 92, 100 et 101.