Judge Savage
Le TANU a estimé que le juge du TNDU n'était pas tenu d'indiquer sa position sur les preuves, d'autant plus que toutes les preuves n'avaient pas encore été présentées.
Compte tenu de divers éléments, notamment le rapport d'enquête, les échanges de messages WhatsApp et les aveux de l'ancien membre du personnel, le TANU a jugé crédible le récit des événements fait par le plaignant. Il a conclu que le comportement présumé de l'ancien membre du personnel, qui aurait appelé la plaignante dans sa chambre le 1er août 2020 et lui aurait demandé de venir dans son lit, était établi par des preuves...
Le TANU a estimé qu'en demandant à la direction d'évaluer le résultat négatif de la procédure de reclassement, l'agent n'avait pas respecté les règles de procédure. Il aurait dû faire appel de la décision contestée, comme le prévoient les sections 5 et 6 de l'instruction administrative ST/AI/1998/9 (Système de classement des postes). La demande de l'agent n'étant pas recevable, le TANU a estimé qu'il ne pouvait pas examiner ses observations et ses preuves supplémentaires concernant le fond de l'affaire. Le TANU a rejeté la demande d'indemnisation de l'agent à la lumière de sa décision de...
Le TANU a estimé qu'une lecture objective de la demande de révision de la décision présentée par l'agent montrait clairement qu'elle n'avait contesté que le deuxième et non le premier blâme, tous deux prononcés pour ne pas avoir exécuté les tâches d'enseignement qui lui avaient été confiées. Le TANU a considéré que les références au fonctionnaire ayant émis le blâme, à sa date et à la mesure corrective demandée étaient indiquées dans la demande. Le TANU a donc estimé que le DT de l'UNRWA n'avait commis aucune erreur de fait ou de droit en considérant que l'agent n'avait pas introduit de...
Le TANU a estimé que l'UNDT avait correctement appliqué le cadre juridique régissant la résiliation d'un engagement pour performances insatisfaisantes. Le TANU a constaté que l'agent connaissait le niveau de performance requis pour son poste et qu'il avait bénéficié d'une possibilité équitable de satisfaire à ce niveau. Le TANU a observé qu'il avait reçu la mention "répond partiellement aux attentes" pour deux cycles de performance, et la mention "ne répond pas aux attentes" pour le cycle de performance le plus récent. Il avait également fait l'objet d'un plan d'amélioration des...
Le TANU a estimé qu'en l'absence de preuve d'un abus manifeste de procédure par le Commissaire général devant le Tribunal du contentieux administratif de l'UNRWA, ou de constatation par le Tribunal du contentieux administratif de l'UNRWA d'un tel abus de procédure, les ordonnances relatives aux frais de justice rendues par le Tribunal du contentieux administratif n'étaient pas conformes aux dispositions de l'article 10 du statut du Tribunal du contentieux administratif de l'UNRWA et étaient donc injustifiées et ne pouvaient pas être maintenues. De plus, si le TANU a considéré que les frais de...
Le TANU a noté que l'agent avait télétravaillé depuis son pays d'origine pendant toute l'année universitaire. Le TANU a estimé que le versement de l'allocation pour frais d'études exigeait la présence physique de l'agent à son lieu d'affectation officiel et que ce versement devait être suspendu ou ajusté pour la période pendant laquelle l'agent télétravaillait en dehors de son lieu d'affectation officiel.
Le TANU a estimé que l'agent ne pouvait pas invoquer un moyen de défense selon lequel l'administration était empêchée de s'appuyer sur les dispositions applicables dans son interprétation...
Le TANU a rejeté la demande de révision, estimant qu'aucun des faits nouveaux allégués n'était un "fait nouveau" au sens de l'article 11, paragraphe 1, du statut du TANU. Les faits nouveaux allégués étaient soit survenus après le prononcé de l'arrêt du TANU, soit connus du Tribunal d'appel, soit des questions de droit.
Le TANU a accueilli la demande de correction en partie, dans la mesure où il a accepté l'argument de Mme Raschdorf selon lequel une erreur s'est produite au paragraphe 44 de l'arrêt du TANU, où le TANU a fait référence à tort au Comité consultatif pour les demandes d...
Le TANU a estimé que le DT de l'UNRWA avait correctement identifié plusieurs irrégularités de procédure dans la décision contestée. Conformément au paragraphe 9 de l'instruction technique 02/2016 du Département des services de contrôle interne (DIOS) sur la politique d'enquête de l'UNRWA (DTI 02/2016), l'enquête aurait dû être autorisée dans les 10 jours suivant le rapport du comité d'accueil ; or, en l'espèce, il a fallu attendre 11 mois pour obtenir l'autorisation d'enquêter. Le TANU a estimé que ce délai était si excessif qu'il aurait été pénible pour une personne moyenne.
Analysant les...
The UNAT held that the UNRWA DT correctly identified several procedural irregularities in the contested decision. Pursuant to paragraph 9 of the Department of Internal Oversight Services (DIOS) Technical Instruction 02/2016 on UNRWA’s Investigation Policy (DTI 02/2016), the investigation should have been authorized within 10 days of the Intake Committee’s report; yet here, the authorization to investigate took 11 months to be given. The UNAT found that this delay was so excessive that it would distress an average person.
Analyzing the evidence presented by the staff member regarding the...
The UNAT dismissed the application for revision, finding that none of the alleged new facts were “new facts” for the purpose of Article 11(1) of the UNAT Statute. The alleged new facts either occurred after the issuance of the UNAT Judgment, were known to the Appeals Tribunal, or matters of law.
The UNAT granted the application for correction in part, to the extent that the UNAT agreed with Ms. Raschdorf's argument that an error arose in paragraph 44 of the UNAT Judgment where the UNAT wrongly referred to the Advisory Board on Compensation Claims instead of the Pension Fund.
Finally, the...
The UNAT held that with no evidence of a manifest abuse of proceedings by the Commissioner-General before the UNRWA DT, nor any finding by the UNRWA DT of such an abuse of proceedings, the legal cost orders made by the Dispute Tribunal did not accord with the terms of Article 10 of the UNRWA DT Statute and were therefore unjustified and could not be sustained. Moreover, if the UNAT considered that the legal costs were awarded by the UNRWA DT under Article 10(5)(b) (which was not apparent from the Judgment), there existed no basis to justify such an order given the evidence before the Dispute...
The UNAT held that the UNDT properly applied the legal framework governing the termination of appointments for unsatisfactory performance. The UNAT found that the staff member was aware of the required performance standard for his post and that he had been given a fair opportunity to meet this standard. The UNAT observed that he had received “partially meets performance expectations” for two performance cycles, and “does not meet expectations” for the most recent performance cycle. He had also been placed on a performance improvement plan, but failed to meet all of the objectives of the PIP...
The UNAT noted that the staff member had telecommuted from his home country for the entire academic year. The UNAT found that payment of the educational grant required the physical presence of the staff member at their official duty station, with such payment to be suspended or adjusted for the period that they were telecommuting from outside the official duty station.
The UNAT held that it was not open to the staff member to rely on a defence that the Administration be estopped from relying on the applicable provisions in its interpretation of the circumstances under which the education...
The UNAT held that by requesting management evaluation of the negative outcome of the reclassification process, the staff member breached procedural prerequisites. Instead, he should have appealed the contested decision as laid down in Sections 5 and 6 of ST/AI/1998/9 (System for the classification of posts). As the staff member’s application was not receivable, the UNAT found that it could not consider his submissions and additional evidence concerning the merits of the case. The UNAT denied the staff member’s request for compensation in light of its decision to affirm the impugned...
The UNAT found that an objective reading of the staff member’s request for decision review showed clearly that she had only contested the second and not the first reprimand, both issued for not performing assigned teaching tasks. The UNAT considered references to the official having issued it, its date and the remedy sought indicated in the request. The UNAT therefore held that the UNRWA DT had not erred in fact or in law when it considered that the staff member had not submitted a request for decision review in respect of the first reprimand and found the application in the respective part...
The UNAT held that the former staff member failed to provide evidence to prove entitlement to compensation for harm suffered. In particular, the UNAT found that no evidence was submitted proving a nexus between the illegality committed and any harm suffered by the former staff member as a result. The UNAT highlighted that the medical report submitted by the former staff member recorded that she had complained of lack of sleep and headaches “for several years” and that such symptoms were consistent with a previous diagnosed medical condition.
As to the costs of the appeal, since there was no...
The UNAT noted that the staff member had requested to be reclassified at Grade HL7 in her e-mail dated 2 January 2017 and her subsequent communications had been reiterations of that request.
The UNAT held that the Administration should compensate the actual loss of income the staff member incurred from the moment her reclassification should have been implemented. The UNAT found that the UNWRA DT had appropriately considered the time limit of six months reasonable. The UNAT concluded that the UNRWA DT had not erred in law or fact in holding that she should be paid the difference in salary and...
The UNAT held that the UNDT Judge was not obligated to indicate their inclination on the evidence, especially since all evidence had not yet been presented.
Considering various elements, including the Investigation Report, the WhatsApp message exchanges, and the former staff member’s admissions, the UNAT found the Complainant’s account of events credible. It concluded that the former staff member’s alleged conduct of calling the Complainant to his room on 1 August 2020 and asking her to come to his bed was established by clear and convincing evidence and amounted to sexual harassment. It...
Le TANU a estimé que l'agent ne remplissait pas les conditions requises pour la révision de l'arrêt antérieur du TANU. Le TANU a constaté que l'agent n'avait avancé aucun fait nouveau qui aurait été inconnu de lui ou du TANU au moment de l'arrêt précédent, ni aucun fait qui aurait été décisif pour la prise de décision s'il avait été connu. Le TANU a estimé que la demande de révision de l'agent se résumait à une reformulation des éléments déjà présentés au TANU, qui avaient été examinés et rejetés, et qu'elle constituait une tentative de faire réexaminer de novo le recours qui avait été tranché...
The UNAT held that the staff member did not fulfil the requirements for revision of the prior UNAT Judgment. The UNAT found that no new fact was advanced by the staff member that had been unknown either to him or the UNAT at the time of the prior Judgment, nor one that would have been decisive in reaching the decision had it been known. The UNAT was of the view that his application for revision amounted to a restatement of the material already placed before the UNAT, which had been considered and rejected, and constituted an attempt to have the appeal, which had been disposed of, re-heard de...