Message du Secrétaire général de l'ONU (2024)
Lorsque les catastrophes frappent, tout est dévasté : individus, sociétés, économies. La mort, la destruction et les déplacements ont des conséquences inimaginables. De nos jours, les catastrophes sont bien souvent aggravées par la crise climatique, qui en augmente la fréquence et l’intensité.
Personne n’est à l’abri, mais les enfants sont particulièrement vulnérables. Ces dernières années, le nombre d’enfants touchés par des inondations destructrices à travers le monde a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de trente ans. Les catastrophes laissent les enfants en proie à des situations critiques, telles que la perturbation de l’éducation, de la nutrition et des soins de santé.
Cependant, face aux catastrophes, les enfants ne sont pas seulement des victimes. Tout leur avenir est en jeu, et ils peuvent être sources d’idées et d’innovations propres à réduire les risques et à renforcer la résilience.
Comme nous le rappelle cette année la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, l’éducation est essentielle non seulement pour protéger les enfants, mais aussi pour leur permettre de participer à la prise de décision afin de réduire les risques pour toutes et tous.
Tous les pays peuvent prendre des mesures pour réduire les risques qui pèsent sur les enfants : ils peuvent universaliser la couverture des systèmes d’alerte précoce multidangers, construire ou moderniser des écoles de fa?on qu’elles résistent aux catastrophes, adhérer au Cadre global de sécurité scolaire ou encore offrir aux jeunes l’espace et les outils nécessaires pour qu’ils puissent devenir des champions de la résilience.
En cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, et de manière générale, nous devons aux générations futures de leur offrir des lendemains plus s?rs et plus résilients.
Comme nous le rappelle cette année la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, l’éducation est essentielle non seulement pour protéger les enfants, mais aussi pour leur permettre de participer à la prise de décision afin de réduire les risques pour toutes et tous.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres