Soixante-neuvi¨¨me session
Point 130 de l¡¯ordre du jour provisoire**
Examen de l¡¯efficacit¨¦ du fonctionnement
administratif et financier de l¡¯Organisation
des Nations Unies
Activit¨¦s du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
pour les questions d¡¯audit pour la p¨¦riode
du 1er ao?t 2013 au 31 juillet 2014
Rapport du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
pour les questions d¡¯audit
R¨¦sum¨¦ |
Le pr¨¦sent rapport couvre la p¨¦riode du 1er ao?t 2013 au 31 juillet 2014, durant laquelle le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit s¡¯est r¨¦uni ¨¤ quatre reprises, sous la pr¨¦sidence de J. Christopher Mihm Jr. (?tats-Unis d¡¯Am¨¦rique) et la vice-pr¨¦sidence de John F. S. Muwanga (Ouganda). L¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a nomm¨¦ trois nouveaux membres au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e |
Dans la section II du pr¨¦sent rapport, le Comit¨¦ donne un aper?u g¨¦n¨¦ral des activit¨¦s du Comit¨¦ et indique la suite donn¨¦e ¨¤ ses recommandations ainsi que les travaux qu¡¯il compte mener en 2015. La section III renferme les observations d¨¦taill¨¦es du Comit¨¦, y compris celles qu¡¯il a formul¨¦es ¨¤ la demande expresse de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale au sujet du r¨¦examen du mandat du Bureau des services de contr?le interne et du projet pilote de divulgation des rapports d¡¯audit interne. |
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- Introduction
- Par sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a cr¨¦¨¦ le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit en tant qu¡¯organe subsidiaire charg¨¦ d¡¯exercer des fonctions consultatives sp¨¦cialis¨¦es et de l¡¯aider ¨¤ s¡¯acquitter de ses responsabilit¨¦s de contr?le. Par sa r¨¦solution , elle a approuv¨¦ son mandat et les crit¨¨res de s¨¦lection de ses membres, qui sont ¨¦nonc¨¦s en annexe ¨¤ ladite r¨¦solution. Conform¨¦ment ¨¤ son mandat, le Comit¨¦ est autoris¨¦ ¨¤ se r¨¦unir au maximum quatre fois par an. Il a tenu 27 sessions depuis sa cr¨¦ation, en janvier 2008.
- Comme le pr¨¦voit son mandat, le Comit¨¦ pr¨¦sente tous les ans un rapport dans lequel il r¨¦capitule ses activit¨¦s et donne des avis ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale. Le pr¨¦sent rapport annuel, le septi¨¨me du genre, couvre la p¨¦riode du 1er ao?t 2013 au 31 juillet 2014.
- Dans sa r¨¦solution , rappelant le paragraphe 13 de sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a invit¨¦ le Comit¨¦ ¨¤ continuer de lui donner, dans le cadre de son mandat et selon qu¡¯il le jugerait n¨¦cessaire, des avis sur certaines questions ayant trait ¨¤ l¡¯efficacit¨¦, ¨¤ l¡¯efficience et ¨¤ l¡¯incidence des activit¨¦s d¡¯audit et des autres fonctions de contr?le du Bureau des services de contr?le interne (BSCI). En outre, au paragraphe 2 de la section III de sa r¨¦solution , elle l¡¯a pri¨¦ d¡¯examiner la pratique concernant la publication des rapports d¡¯audit interne, et de lui en rendre compte ¨¤ la partie principale de sa soixante-neuvi¨¨me session. Le Comit¨¦ formule des observations, remarques et recommandations ¨¤ ce sujet dans le corps du pr¨¦sent rapport, ¨¤ la section III.C.
- Le Comit¨¦ est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis concernant notamment : les mesures ¨¤ prendre pour que les recommandations issues des audits et autres contr?les soient effectivement mises en application; l¡¯efficacit¨¦ globale des proc¨¦dures de gestion des risques et les d¨¦ficiences du m¨¦canisme de contr?le interne; l¡¯incidence sur les op¨¦rations des probl¨¨mes qui apparaissent dans les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes : la pertinence des m¨¦thodes comptables et des pratiques de publication de l¡¯information utilis¨¦es dans l¡¯Organisation. Il lui donne ¨¦galement des avis sur les moyens de favoriser la coop¨¦ration entre les organes de contr?le.
- Le pr¨¦sent rapport traite des probl¨¨mes qu¡¯il a constat¨¦s durant la p¨¦riode ¨¤ l¡¯examen en exer?ant les fonctions susmentionn¨¦es.
- Activit¨¦s du Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant
pour les questions d¡¯audit
- Sessions du Comit¨¦
- Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ s¡¯est r¨¦uni ¨¤ quatre reprises : du 11 au 13 d¨¦cembre 2013 (vingt-quatri¨¨me session) et du 19 au 21 f¨¦vrier (vingt-cinqui¨¨me session), du 8 au 10 avril (vingt-sixi¨¨me session) et du 9 au 11 juillet 2014 (vingt-septi¨¨me session). Il a tenu toutes sessions au Si¨¨ge de l¡¯ONU.
- Le Comit¨¦ fonctionne conform¨¦ment au r¨¨glement int¨¦rieur qu¡¯il a adopt¨¦ (voir l¡¯annexe ¨¤ son premier rapport annuel, paru sous la cote ). Jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent, tous ses membres ont assist¨¦ ¨¤ toutes ses sessions. Toutes ses d¨¦cisions ont ¨¦t¨¦ prises ¨¤ l¡¯unanimit¨¦; son r¨¨glement int¨¦rieur permet toutefois ¨¤ ses membres de faire consigner leur d¨¦saccord ¨¦ventuel avec les d¨¦cisions prises ¨¤ la majorit¨¦.
- ? la vingt-quatri¨¨me session, tenue en d¨¦cembre 2013, J. Christopher Mihm Jr. (?tats-Unis d¡¯Am¨¦rique) a ¨¦t¨¦ r¨¦¨¦lu pr¨¦sident du Comit¨¦ et John F. S. Muwanga (Ouganda) vice-pr¨¦sident. On trouvera de plus amples renseignements concernant le Comit¨¦, dans toutes les langues officielles de l¡¯Organisation, sur son site Web ().
- Depuis sa cr¨¦ation, le Comit¨¦ a soumis 17 rapports ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, dont deux au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e : le rapport annuel couvrant la p¨¦riode du 1er ao?t 2012 au 31 juillet 2013 () et un rapport portant sur les pr¨¦visions relatives au BSCI figurant dans le projet de budget du compte d¡¯appui aux op¨¦rations de maintien de la paix pour l¡¯exercice allant du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015, pr¨¦sent¨¦ par l¡¯entremise du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires ().
- Suite donn¨¦e aux recommandations du Comit¨¦
- Bien qu¡¯il ne se r¨¦unisse que quatre fois par an, g¨¦n¨¦ralement pour des sessions de trois jours chacune, le Comit¨¦ a obtenu ¨¤ ce jour des r¨¦sultats importants, en ce qui concerne en particulier la gestion globale des risques et le fonctionnement du BSCI. Le suivi de l¡¯application de ses recommandations fait partie des questions inscrites ¨¤ l¡¯ordre du jour de chacune de ses sessions et il attend avec int¨¦r¨ºt de pouvoir constater l¡¯effet complet des mesures prises par l¡¯administration et le BSCI. Les principales recommandations qu¡¯il a formul¨¦es au cours de la p¨¦riode ¨¤ l¡¯examen concernent :
- La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI d¡¯assurer une r¨¦partition ¨¦quilibr¨¦e, entre le budget ordinaire et les budgets des op¨¦rations de maintien de la paix, des cr¨¦dits allou¨¦s ¨¤ ses fonctions d¡¯inspection et d¡¯¨¦valuation;
- La n¨¦cessit¨¦ pour le BSCI de rem¨¦dier aux retards concernant l¡¯ach¨¨vement des investigations;
- Les meilleurs r¨¦sultats attendus de l¡¯¨¦tablissement d¡¯un plan de travail dynamique et ax¨¦ sur les risques pour les investigations;
- La n¨¦cessit¨¦ pour le Comit¨¦ de gestion de s¡¯attaquer aux causes profondes de l¡¯augmentation du nombre des recommandations auxquelles il n¡¯a pas ¨¦t¨¦ donn¨¦ suite;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de d¨¦finir syst¨¦matiquement, ¨¤ titre prioritaire, les principaux risques devant ¨ºtre port¨¦s ¨¤ l¡¯attention de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de h?ter l¡¯ach¨¨vement de l¡¯¨¦valuation compl¨¨te de l¡¯application du dispositif de gestion globale des risques au Secr¨¦tariat;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de mettre au point une d¨¦marche int¨¦gr¨¦e de gestion du risque qui englobe toutes les unit¨¦s administratives;
- La n¨¦cessit¨¦ pour l¡¯Organisation de faire en sorte que l¡¯Administration prenne, le cas ¨¦ch¨¦ant, des d¨¦cisions dument motiv¨¦es sur certains aspects de l¡¯application des Normes comptables internationales pour le secteur public (normes IPSAS).
- Activit¨¦s envisag¨¦es par le Comit¨¦ en 2015
- Le Comit¨¦ a accompli les t?ches que lui assigne son mandat en fonction du calendrier des sessions du CCQAB et de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale. Il continuera ¨¤ programmer ses r¨¦unions et ses activit¨¦s de sorte ¨¤ assurer des ¨¦changes coordonn¨¦s avec les organes intergouvernementaux et ¨¤ mettre ses rapports ¨¤ leur disposition en temps opportun. Lors d¡¯un examen pr¨¦liminaire de son plan de travail, il a recens¨¦ plusieurs domaines essentiels sur lesquels il fera porter les travaux de chacune de ses quatre sessions au cours de l¡¯ann¨¦e financi¨¨re 2015 (voir tableau ci-apr¨¨s).
Plan de travail du Comit¨¦ pour 2015
Session |
Domaine |
Date pr¨¦vue pour l¡¯examen du rapport du Comit¨¦ par un organe intergouvernemental |
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Examen du plan de travail du BSCI pour 2015 ¨¤ la lumi¨¨re du plan de travail des autres organes de contr?le Pr¨¦visions relatives au BSCI dans le projet de budget du compte d¡¯appui pour les op¨¦rations de maintien de la paix pour l¡¯exercice 2015/16 Incidences op¨¦rationnelles des probl¨¨mes et des tendances que font appara?tre les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le |
Au premier trimestre 2015, par le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires ? la deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-neuvi¨¨me session, par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale |
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Application des recommandations des organes de contr?le Rapport du Comit¨¦ sur le budget du BSCI Gestion du risque et contr?les internes Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le |
? la deuxi¨¨me partie de la reprise de la soixante-neuvi¨¨me session, par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale |
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Incidences op¨¦rationnelles des probl¨¨mes et tendances constat¨¦s dans les ¨¦tats financiers et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes Pr¨¦visions relatives au BSCI dans le projet de budget-programme pour l¡¯exercice biennal 2016-2017 Coordination et coop¨¦ration entre organes de contr?le ?tablissement du rapport annuel du Comit¨¦ |
Au deuxi¨¨me trimestre 2015, par le Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires Partie principale de la soixante-dixi¨¨me session de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale |
Trente et uni¨¨me |
Plans de travail du BSCI pour 2016 Pr¨¦visions relatives au BSCI dans le projet de budget du compte d¡¯appui aux op¨¦rations de maintien de la paix pour l¡¯exercice 2016/17 |
? la deuxi¨¨me partie de la reprise de sa soixante-dixi¨¨me session, par l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale |
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Examen du dispositif de gestion globale du risque et de contr?les internes de l¡¯Organisation ?lection du pr¨¦sident et du vice-pr¨¦sident du Comit¨¦ pour 2016 |
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- Le Comit¨¦ a planifi¨¦ ses travaux pour 2015 en ayant ¨¤ l¡¯esprit les principaux ¨¦l¨¦ments susceptibles d¡¯influer sur ses activit¨¦s ¨¦nonc¨¦s ci-dessous :
- La d¨¦cision qu¡¯a prise l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, au paragraphe 6 de la section II de sa r¨¦solution , de r¨¦examiner le mandat qui lui a ¨¦t¨¦ assign¨¦;
- Les diverses mesures de r¨¦forme et de transformation engag¨¦es par l¡¯Organisation, dont le dispositif d¡¯application du principe de responsabilit¨¦, la strat¨¦gie mondiale d¡¯appui aux missions, l¡¯adoption des normes IPSAS, et Umoja;
- L¡¯expiration en d¨¦cembre 2014 du mandat (de trois ans) de deux de ses cinq membres.
- Observations d¨¦taill¨¦es du Comit¨¦
- Suite donn¨¦e aux recommandations des organes de contr?le de l¡¯ONU
- En vertu de l¡¯alin¨¦a b) du paragraphe 2 de son mandat, le Comit¨¦ doit donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale un avis sur les mesures ¨¤ prendre pour que les recommandations issues des audits et autres contr?les soient effectivement mises en application. Au cours de la p¨¦riode ¨¤ l¡¯examen, il a examin¨¦, comme ¨¤ l¡¯accoutum¨¦e, la suite donn¨¦e par l¡¯administration aux recommandations des organes de contr?le.
Comit¨¦ des commissaires aux comptes
- Selon le rapport du Comit¨¦ des commissaires aux comptes sur les op¨¦rations de maintien de la paix pour la p¨¦riode de 12 mois allant du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013 (, chap. II), le taux d¡¯application des recommandations faites au cours de la p¨¦riode comptable termin¨¦e le 30 juin 2012 ¨¦tait de 55 %, c¡¯est-¨¤-dire bien sup¨¦rieur au taux de 45 % observ¨¦ pour la p¨¦riode ayant pris fin le 30 juin 2011 (voir plus loin, fig. I.A). Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a constat¨¦ que l¡¯Administration avait am¨¦lior¨¦ le suivi de l¡¯application de ses recommandations et renforc¨¦ les orientations adress¨¦es aux missions pour le r¨¨glement des questions soulev¨¦es. Le Comit¨¦ se f¨¦licite avec le Comit¨¦ des commissaires aux comptes des progr¨¨s accomplis, tout en engageant l¡¯administration ¨¤ redoubler d¡¯efforts pour mettre en ?uvre les recommandations restantes.
Figure I
?volution de l¡¯application des recommandations du Comit¨¦ des commissaires
aux comptes
- Op¨¦rations de maintien de la paix B. Budget ordinaire
- En ce qui concerne le budget ordinaire, le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a consid¨¦r¨¦, au paragraphe 11 de son rapport sur les ¨¦tats financiers de l¡¯ONU pour l¡¯exercice biennal termin¨¦ le 31 d¨¦cembre 2013 (, chap. II) que, vu le caract¨¨re strat¨¦gique de certaines recommandations, le taux d¡¯ex¨¦cution de 63 % observ¨¦ pour l¡¯exercice biennal 2010-2011 ¨¦tait satisfaisant. ? l¡¯annexe I du m¨ºme rapport, il a indiqu¨¦ que le taux global d¡¯application de ses recommandations se rapportant ¨¤ des p¨¦riodes ant¨¦rieures, qui s¡¯¨¦tablissait ¨¤ 76 %, repr¨¦sentait un net progr¨¨s. Comme le montre la figure I.B ci-dessus, ce taux est l¡¯un des plus importants enregistr¨¦s depuis que le Comit¨¦ a commenc¨¦ ¨¤ examiner l¡¯¨¦volution des taux d¡¯application des recommandations, c¡¯est-¨¤-dire depuis l¡¯exercice biennal 2002-2003.
- Le Comit¨¦ se f¨¦licite de la hausse du taux d¡¯application des recommandations du Comit¨¦ des commissaires aux comptes. Il partage donc le sentiment exprim¨¦ par celui-ci et consid¨¨re que l¡¯administration a bien progress¨¦ dans la mise en ?uvre desdites recommandations. Il continue de consid¨¦rer ¨¤ cet ¨¦gard que le Comit¨¦ de gestion a un r?le important ¨¤ jouer pour faire en sorte que les recommandations du Comit¨¦ des commissaires aux comptes soient appliqu¨¦es rapidement.
Bureau des services de contr?le interne
- Comme indiqu¨¦ dans son rapport d¡¯activit¨¦ pour la p¨¦riode du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011, paru sous la cote (Part I), le BSCI a modifi¨¦ au 1er janvier 2012 le mode d¡¯¨¦tablissement de ses rapports d¡¯audit et le classement de ses recommandations. Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le Comit¨¦ de gestion avait modifi¨¦ en cons¨¦quence la fa?on dont il suivait les principales recommandations restant ¨¤ appliquer du BSCI. Les recommandations essentielles sont toutes port¨¦es ¨¤ l¡¯attention du Comit¨¦ de gestion pour suite ¨¤ donner, l¡¯accent ¨¦tant mis sur celles qui n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ appliqu¨¦es dans les d¨¦lais fix¨¦s. Le Comit¨¦ a re?u des mises ¨¤ jour trimestrielles du BSCI et du D¨¦partement de la gestion sur l¡¯application des principales recommandations. La figure II r¨¦capitule la suite donn¨¦e aux recommandations essentielles du BSCI, en indiquant le taux d¡¯application trimestriel cumul¨¦ et le nombre de recommandations non appliqu¨¦es dans les d¨¦lais.
Figure II
Analyse des recommandations essentielles du Bureau des services de contr?le interne appliqu¨¦es ou non appliqu¨¦es dans les d¨¦lais, par trimestre
- Au paragraphe 22 de son pr¨¦c¨¦dent rapport (), le Comit¨¦ s¡¯est d¨¦clar¨¦ pr¨¦occup¨¦ par la hausse continue du nombre de recommandations non appliqu¨¦es dans les d¨¦lais. Il a recommand¨¦ au Comit¨¦ de gestion de d¨¦terminer les causes de cette augmentation et de veiller ¨¤ ce que les gestionnaires de programmes respectent les ¨¦ch¨¦ances qu¡¯ils avaient fix¨¦es pour l¡¯application des recommandations du BSCI.
- Au cours de ses travaux, le Comit¨¦ s¡¯est entretenu avec des repr¨¦sentants du Comit¨¦ de gestion et du D¨¦partement de la gestion et a re?u du BSCI des rapports trimestriels sur l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de ses principales recommandations. Il a re?u l¡¯assurance que les questions qu¡¯il avait soulev¨¦es ¨¦taient d?ment prises en consid¨¦ration par toutes les parties int¨¦ress¨¦es. Par exemple, les hauts fonctionnaires ¨¦taient tenus, dans le cadre du contrat de mission pass¨¦ avec le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral, de prendre en compte l¡¯application des recommandations des organes de contr?le dans leurs principaux indicateurs de r¨¦sultats, et les directeurs de programmes ¨¦taient invit¨¦s ¨¤ fixer des ¨¦ch¨¦ances r¨¦alistes pour la mise en ?uvre desdites recommandations. Chaque recommandation non appliqu¨¦e ¨¤ la date retenue faisait l¡¯objet d¡¯un examen et une explication ¨¦tait fournie au Comit¨¦ de gestion.
- Comme l¡¯indique le taux d¡¯application cumul¨¦, les efforts engag¨¦s par le Comit¨¦ de gestion et les hauts fonctionnaires pour assurer un suivi avec les directeurs de programmes ont ¨¦t¨¦ efficaces. Apr¨¨s un lent d¨¦marrage en 2012, le taux d¡¯application global a continu¨¦ de s¡¯am¨¦liorer, en passant de 56 % au d¨¦but de 2013 ¨¤ 83 % au deuxi¨¨me trimestre 2014. ? ce rythme, il est tout ¨¤ fait possible que les gestionnaires de programme arrivent ¨¤ atteindre le taux de 90 % fix¨¦ pour l¡¯application des principales recommandations devant ¨ºtre ex¨¦cut¨¦es ¨¤ la fin ou avant la fin de 2014.
- Sans nier pour autant les progr¨¨s ainsi accomplis, le Comit¨¦ a constat¨¦ que des am¨¦liorations devaient ¨ºtre apport¨¦es dans plusieurs domaines. Par exemple, comme il ressort de figure II, pour le premier trimestre 2014, le BSCI a indiqu¨¦ que l¡¯administration avait escompt¨¦ appliquer 33 recommandations essentielles. Apr¨¨s son examen, il a fait savoir que seules six recommandations avaient ¨¦t¨¦ appliqu¨¦es ¨¤ la date cible et que 27 restaient en souffrance. Pour le deuxi¨¨me trimestre, seules 5 des 30 recommandations que l¡¯administration comptait appliquer pour le 30 juin avaient ¨¦t¨¦ mises en ?uvre dans les temps, les 25 autres restant en souffrance.
- Compte tenu de ce qui pr¨¦c¨¨de, le Comit¨¦ prend acte du fait que l¡¯administration a notamment progress¨¦ dans la suite donn¨¦e aux recommandations du Bureau des services de contr?le interne. Il n¡¯en r¨¦it¨¨re pas moins sa recommandation tendant ¨¤ ce que les directeurs de programmes respectent les ¨¦ch¨¦ances qu¡¯ils se fixent pour l¡¯application de ces recommandations. L¡¯administration pourrait aussi revoir les plans d¡¯application des recommandations pour faire en sorte que des dates r¨¦alistes soient arr¨ºt¨¦es ¨¤ l¡¯avenir.
Corps commun d¡¯inspection
- Le Comit¨¦ a re?u du Pr¨¦sident du Corps commun d¡¯inspection une mise ¨¤ jour concernant plusieurs questions, dont les taux d¡¯acceptation et d¡¯application des recommandations ¨¦mises par le Corps commun. Il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le taux global d¡¯acceptation par le Secr¨¦tariat de l¡¯Organisation ¨¦tait de 62 % pour la p¨¦riode 2004-2012, contre 64,2 % pour la p¨¦riode 2004-2011. Cependant, le taux d¡¯application pour la p¨¦riode 2004-2012 s¡¯¨¦tait am¨¦lior¨¦ en s¡¯¨¦tablissant ¨¤ 58 %, contre 56,9 % pour la p¨¦riode 2004-2010 (voir la figure III).
Figure III
Taux d¡¯acceptation et d¡¯application par le Secr¨¦tariat
des recommandations du Corps commun d¡¯inspection
- Le Corps commun d¡¯inspection a indiqu¨¦ que ces taux d¡¯acceptation et d¡¯application ¨¦taient inf¨¦rieurs aux taux moyens se rapportant aux huit principaux organismes des Nations Unies, qui s¡¯¨¦tablissaient ¨¤ 75 % et ¨¤ 66 %, respectivement. Selon le Corps commun, cette situation s¡¯expliquait en partie par le fait que les recommandations ¨¦taient en partie adress¨¦es ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale et que le Secr¨¦tariat n¡¯avait pas le pouvoir de les accepter ou de les appliquer si l¡¯Assembl¨¦e ne le lui demandait pas.
- Selon l¡¯administration, les taux d¡¯acceptation et d¡¯application des recommandations du Corps commun d¡¯inspection seraient comparables aux taux obtenus par les huit autres organismes des Nations Unies si le Corps commun indiquait s¨¦par¨¦ment les taux d¡¯application des recommandations adress¨¦es ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale et ceux des recommandations adress¨¦es au Conseil des chefs de secr¨¦tariat.
- Le Comit¨¦ f¨¦licite l¡¯administration des mesures qu¡¯elle a prises pour am¨¦liorer le taux d¡¯application des recommandations du Corps commun d¡¯inspection. Il estime que le Corps commun devrait coordonner avec l¡¯administration la mise en ?uvre d¡¯un syst¨¨me de communication de l¡¯information rendant compte de mani¨¨re distincte des recommandations adress¨¦es ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale et des recommandations adress¨¦es directement ¨¤ l¡¯administration. Cette d¨¦marche permettrait d¡¯obtenir un tableau r¨¦aliste des taux d¡¯application obtenus par le Secr¨¦tariat.
- Dispositif de gestion des risques et de contr?le interne
- Aux termes des alin¨¦as f) et g) du paragraphe 2 de son mandat (voir la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, annexe), le Comit¨¦ a pour t?che de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e des avis sur la qualit¨¦ et l¡¯efficacit¨¦ globale des proc¨¦dures de gestion des risques et sur les d¨¦ficiences du m¨¦canisme de contr?le interne de l¡¯ONU.
Gestion du risque institutionnel
Recensement des risques essentiels et ¨¦tat d¡¯avancement de la gestion
du risque institutionnel
- Au paragraphe 29 de son dernier rapport, , le Comit¨¦ recommandait que, conform¨¦ment au paragraphe 24 de la r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale et au paragraphe 32 du rapport du Comit¨¦ consultatif pour les questions administratives et budg¨¦taires, l¡¯Organisation d¨¦termine syst¨¦matiquement les risques essentiels qu¡¯il fallait porter ¨¤ l¡¯attention de l¡¯Assembl¨¦e ¨¤ titre prioritaire. De plus, au paragraphe 40 de son rapport de 2012 ( et et ), le Comit¨¦ avait demand¨¦ une ¨¦valuation d¡¯ensemble de l¡¯¨¦tat d¡¯avancement du dispositif de gestion du risque institutionnel.
- Au cours de ses discussions avec le Comit¨¦ de gestion et le D¨¦partement de la gestion, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ des derniers progr¨¨s r¨¦alis¨¦s sur ce point. En outre, aux paragraphes 40 ¨¤ 45 de son troisi¨¨me rapport sur le dispositif d¡¯application du principe de responsabilit¨¦, le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral rend compte des mesures prises ¨¤ cet ¨¦gard, parmi lesquelles une ¨¦valuation des risques dans tout le Secr¨¦tariat. En ce qui concerne le recensement des risques essentiels, il a ¨¦t¨¦ indiqu¨¦ au Comit¨¦ que les r¨¦sultats pr¨¦liminaires de l¡¯op¨¦ration avaient ¨¦t¨¦ ¨¦tablis et pr¨¦sent¨¦s au Comit¨¦ de gestion et que les discussions ult¨¦rieures avaient permis de s¡¯entendre sur les principaux domaines de risque strat¨¦gique et leur importance relative.
- Le Comit¨¦ salue les progr¨¨s faits par l¡¯Administration et recommande que le Comit¨¦ de gestion, qui est aussi charg¨¦ de la gestion du risque institutionnel, continue ¨¤ prendre part au processus de gestion du risque institutionnel afin d¡¯en faire effectivement un outil de gestion int¨¦gr¨¦e important pour guider l¡¯Organisation.
Les champions de la gestion des risques
- Dans ses rapports, comme ¨¤ ses sessions ant¨¦rieures, le Comit¨¦ a recens¨¦ et ¨¦voqu¨¦ divers d¨¦partements (les champions de la gestion des risques) qui avaient indiqu¨¦ qu¡¯ils avaient syst¨¦matiquement int¨¦gr¨¦ le risque ¨¤ leurs programmes respectifs, mais il a aussi pr¨¦cis¨¦ par ailleurs, au paragraphe 36 de son rapport de 2012 ( et et ), que le D¨¦partement de la gestion (¨¤ l¡¯exception de quelques bureaux) ainsi que le BSCI, qui ¨¦taient ¨¤ l¡¯avant-garde de la gestion du risque institutionnel au sein de l¡¯Organisation, n¡¯avaient pas mis en place de syst¨¨me de gestion syst¨¦matique des risques. Depuis lors, il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le BSCI s¡¯¨¦tait engag¨¦, en coordination avec le D¨¦partement de la gestion, dans un processus de gestion des risques pour ses propres op¨¦rations internes. Le Comit¨¦ salue cette initiative et recommande ¨¤ nouveau que tous les d¨¦partements qui ne l¡¯ont pas encore fait inscrivent le risque dans leurs op¨¦rations internes ¨¤ titre prioritaire. Il continuera ¨¤ examiner de pr¨¨s les mesures prises par le BSCI et par l¡¯administration pour instaurer des m¨¦canismes robustes de gestion du risque institutionnel.
L¡¯att¨¦nuation des risques et l¡¯effet ? silo ?
- Vu l¡¯interd¨¦pendance qui caract¨¦rise l¡¯action des divers d¨¦partements et bureaux au service des buts et objectifs de l¡¯Organisation, le Comit¨¦ recommandait au paragraphe 45 de son dernier rapport (), que le Comit¨¦ de gestion et le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint ¨¤ la gestion, qui est le haut fonctionnaire charg¨¦ de la gestion du risque institutionnel ¨¤ l¡¯ONU, fassent le maximum pour assurer la gestion des risques suivant une d¨¦marche v¨¦ritablement int¨¦gr¨¦e, appliqu¨¦e ¨¤ travers tous les services de l¡¯Organisation pour recenser et g¨¦rer les risques en coordonnant les activit¨¦s, sans en laisser aucune de c?t¨¦. Le Comit¨¦ y notait en outre que cela ne serait possible que par une action concert¨¦e pour ¨¦viter ou briser les silos ¨C autrement dit, en pratiquant une gestion globale du portefeuille des risques auxquels l¡¯Organisation est expos¨¦e.
- Le Comit¨¦, on l¡¯a vu, a relev¨¦ avec satisfaction que le Secr¨¦tariat avait achev¨¦ l¡¯¨¦valuation pr¨¦liminaire des risques ¨¤ l¡¯¨¦chelle de toute l¡¯Organisation. Il a aussi relev¨¦ que, non contente de recenser les risques majeurs, l¡¯administration avait d¨¦sign¨¦ pour la plupart d¡¯entre eux un pilote du risque institutionnel. De plus, des groupes de travail sur le traitement du risque, compos¨¦s de membres de divers d¨¦partements, ont ¨¦t¨¦ constitu¨¦s pour g¨¦rer les diff¨¦rents risques pris individuellement. Le Comit¨¦ a en outre ¨¦t¨¦ inform¨¦ que l¡¯administration comptait voir ces groupes travailler sous la supervision des pilotes du risque institutionnel, et avec le concours du coordonnateur de la gestion du risque institutionnel au Bureau du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint ¨¤ la gestion, ¨¤ la mise au point d¨¦finitive d¡¯une version r¨¦vis¨¦e de l¡¯inventaire des risques et ¨¤ l¡¯¨¦laboration de plans d¨¦taill¨¦s de traitement du risque et d¡¯intervention ¨¤ la fin de novembre 2014 au plus tard.
- Le Comit¨¦ tient ¨¤ f¨¦liciter le Comit¨¦ charg¨¦ de la gestion du risque institutionnel et l¡¯administration de la d¨¦termination avec laquelle ils se sont employ¨¦s ¨¤ briser les silos et ¨¤ faire de cette gestion un important outil de gestion int¨¦gr¨¦e de l¡¯Organisation, ainsi que des progr¨¨s d¨¦j¨¤ r¨¦alis¨¦s ¨¤ cet ¨¦gard. Ces premiers pas sont importants. Ce ne sont pourtant que les premi¨¨res ¨¦tapes. Il faudra que les hauts responsables continuent ¨¤ diriger activement les travaux men¨¦s dans ce domaine, afin que le recensement syst¨¦matique et la gestion des risques deviennent effectivement le mode de fonctionnement habituel. Il faut aussi que le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral veille ¨¤ ce que son cabinet et les d¨¦partements poss¨¨dent les capacit¨¦s n¨¦cessaires pour mettre correctement en ?uvre et affermir la gestion du risque institutionnel. Le Comit¨¦ assurera le suivi de ces questions et des autres questions que celle-ci soul¨¨ve ¨¤ ses futures sessions, en leur attribuant un rang de priorit¨¦ tr¨¨s ¨¦lev¨¦.
- Efficacit¨¦, efficience et impact des activit¨¦s d¡¯audit
et des autres fonctions du Bureau des services
de contr?le interne
- Aux termes de son mandat, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit est charg¨¦ de donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis sur les diff¨¦rents aspects du contr?le interne [r¨¦solution de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, annexe, par. 2 c) ¨¤ e)]. Pour s¡¯acquitter de son mandat, le Comit¨¦ a continu¨¦ comme ¨¤ l¡¯accoutum¨¦e ¨¤ s¡¯entretenir au cours de ses sessions avec le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint aux services de contr?le interne et d¡¯autres hauts fonctionnaires du BSCI. Ces entretiens ont ¨¦t¨¦ centr¨¦s sur l¡¯ex¨¦cution du plan de travail et du budget du Bureau, y compris les constatations importantes dont celui-ci avait rendu compte, les contraintes op¨¦rationnelles (le cas ¨¦ch¨¦ant), les taux d¡¯occupation des postes et les suites donn¨¦es par l¡¯administration aux recommandations du Bureau, y compris les recommandations essentielles, le renforcement des investigations et les m¨¦canismes de financement.
- Dans sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale rappelant le paragraphe 13 de sa r¨¦solution , priait le Comit¨¦ de continuer, dans le cadre de son mandat, ¨¤ lui donner des avis sur les questions pertinentes aff¨¦rentes ¨¤ l¡¯efficacit¨¦, l¡¯efficience et l¡¯impact des activit¨¦s d¡¯audit et autres fonctions de contr?le du Bureau des services de contr?le interne (BSCI) dans la mesure o¨´ il le jugerait n¨¦cessaire. De plus, au paragraphe 2 de la section III de sa r¨¦solution , elle l¡¯avait pri¨¦ d¡¯examiner la pratique concernant la publication des rapports d¡¯audit et de lui en rendre compte ¨¤ la partie principale de sa soixante-neuvi¨¨me session.
- Observations sur l¡¯efficacit¨¦, l¡¯efficience et l¡¯impact du Bureau des services
de contr?le interne
- Dans le cadre de son mandat, les paragraphes qui suivent pr¨¦sentent les observations, vues et opinions du Comit¨¦ dans la perspective de l¡¯examen prochain du mandat du BSCI. Le Comit¨¦ a centr¨¦ son ¨¦valuation sur trois grands domaines : a) l¡¯efficacit¨¦, la planification strat¨¦gique et la mesure des r¨¦sultats du BSCI; b) la gestion interne et l¡¯efficience du BSCI; c) la coordination et la collaboration en mati¨¨re d¡¯audits, d¡¯¨¦valuations et d¡¯investigations ¨¤ travers le Secr¨¦tariat de l¡¯ONU. Le domaine c) sera trait¨¦ plus loin dans la section E.
Planification strat¨¦gique, efficacit¨¦ du BSCI et mesure de ses r¨¦sultats
Planification strat¨¦gique
- En 2014, le Comit¨¦ s¡¯est pench¨¦ sur plusieurs aspects du fonctionnement du BSCI en s¡¯int¨¦ressant surtout ¨¤ l¡¯efficacit¨¦ du Bureau. ? ce propos, il a examin¨¦ la planification strat¨¦gique allant au-del¨¤ du plan de travail ¨¤ un ou deux ans pour d¨¦terminer si une telle planification strat¨¦gique ¨¤ plus long terme des divisions du BSCI ¨¦tait pleinement int¨¦gr¨¦e et si les objectifs et les missions de celui-ci ¨¦taient align¨¦s sur les risques essentiels de l¡¯ONU. Le Comit¨¦ a aussi cherch¨¦ ¨¤ savoir si le Bureau se concentrait suffisamment sur les probl¨¨mes qui ressortaient des rapports et des tendances d¡¯¨¦volution des autres organes de contr?le et quels ¨¦taient les objectifs annuels assign¨¦s par le Bureau ¨¤ ses diff¨¦rentes divisions.
- Le Comit¨¦ a constat¨¦ qu¡¯en dehors du plan biennal, le BSCI n¡¯avait pas de plan strat¨¦gique ¨¤ long terme.
- Le Comit¨¦ recommande que le BSCI ¨¦tablisse ¨¤ son propre usage un plan strat¨¦gique ¨¤ long terme enti¨¨rement int¨¦gr¨¦, qui porte notamment sur les questions suivantes :
- Des objectifs strat¨¦giques et des t?ches qui sont align¨¦s sur les risques essentiels auxquels l¡¯ONU est expos¨¦e, ainsi que les plus r¨¦centes initiatives de r¨¦forme du Secr¨¦tariat, ¨¤ savoir la mobilit¨¦, les normes IPSAS, Umoja et le plan-cadre d¡¯¨¦quipement;
- La mise en relief des probl¨¨mes et des tendances qui ressortent des ¨¦tats financiers des organes de contr?le, telle la fraude dans la passation de march¨¦s;
- Des objectifs annuels pour chaque division qui cadrent avec le plan strat¨¦gique.
- En ce qui concerne l¡¯alignement de ses objectifs et de ses t?ches sur les risques essentiels auxquels l¡¯ONU est expos¨¦e, le BSCI a indiqu¨¦ au Comit¨¦ que, comme les risques en question avaient ¨¦t¨¦ d¨¦finis tout r¨¦cemment, cet alignement n¡¯avait pas ¨¦t¨¦ possible jusque-l¨¤, mais qu¡¯il comptait int¨¦grer l¡¯inventaire des risques aux plans ax¨¦s sur les risques pour la premi¨¨re fois en 2014.
Efficacit¨¦ et mesure de a performance du BSCI
Fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes
- Le Comit¨¦ a examin¨¦ comment le BSCI mesurait son efficacit¨¦ et sa performance, tant globalement qu¡¯¨¤ l¡¯int¨¦rieur de ses divisions. Au paragraphe 62 de son rapport (), par exemple, le Comit¨¦ du programme et de la coordination recommandait que le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral veille ¨¤ ce que les rapports d¡¯¨¦valuation du Bureau mettent ¨¦galement l¡¯accent sur l¡¯impact et les r¨¦sultats des programmes, en am¨¦liorant la m¨¦thode utilis¨¦e pour proc¨¦der aux ¨¦valuations et, en particulier, en veillant ¨¤ ce que les progr¨¨s r¨¦alis¨¦s fassent l¡¯objet d¡¯un suivi r¨¦gulier et donnent lieu ¨¤ des conclusions d¨¦taill¨¦es. L¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale avait avalis¨¦ cette recommandation dans sa r¨¦solution . Au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a eu des ¨¦changes avec le BSCI sur le point de savoir si la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation devait faire savoir dans quelle mesure les rapports d¡¯¨¦valuation avaient ¨¦t¨¦ utiles et si l¡¯administration ¨¦tait ¨¤ m¨ºme d¡¯utiliser ces rapports.
- Au paragraphe 11 de son rapport du 1er mars 2013 (), le Comit¨¦ rappelait la norme 2000 de l¡¯Institut des auditeurs internes, aux termes de laquelle le responsable de l¡¯audit interne doit g¨¦rer efficacement cette activit¨¦, de fa?on ¨¤ garantir qu¡¯elle apportera une valeur ajout¨¦e ¨¤ l¡¯Organisation.
- Dans ses rapports ¨¦tablis depuis lors et le suivi de la question, le BSCI a inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯il avait ¨¦tabli des fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes pour chacune de ses divisions et pour l¡¯ensemble du Bureau. Au paragraphe 50 de son rapport (), le Comit¨¦ a pris bonne note de ce qui avait ¨¦t¨¦ fait ¨¤ cet ¨¦gard, mais se dit toujours pr¨¦occup¨¦ par la lenteur des progr¨¨s dans le sens d¡¯un traitement int¨¦gral de la question.
- Le Comit¨¦ a depuis lors re?u les fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes pour l¡¯ensemble du BSCI et pour ses diff¨¦rentes divisions. Il a not¨¦ que celui-ci avait communiqu¨¦ des indicateurs clefs (quantitatifs et qualitatifs) tr¨¨s complets pour chaque activit¨¦, produit et r¨¦sultat. Il a aussi relev¨¦ que le Bureau avait fait un pas de plus pour ¨¦tablir des indicateurs d¡¯impact qui pourraient donner suite ¨¤ la recommandation du Comit¨¦ du programme et de la coordination rappel¨¦e au paragraphe 42 au sujet de l¡¯impact et des r¨¦sultats des programmes. Le BSCI a, en outre, fait part au Comit¨¦ de son intention de faire de ces fili¨¨res d¡¯¨¦valuation un outil de gestion qui int¨¨gre les travaux de ses diff¨¦rentes divisions et aide ¨¤ briser les silos existant actuellement en son sein.
- Le Comit¨¦ consid¨¨re la mise en place de ces fili¨¨res d¡¯¨¦valuation de l¡¯impact des programmes et l¡¯engagement de les utiliser comme des faits nouveaux tr¨¨s positifs. Il recommande que, fort de ce progr¨¨s, le BSCI ¨¦tablisse, pour lui-m¨ºme dans son ensemble comme pour ses divisions, des objectifs bien pr¨¦cis, assortis de mesures de la performance. Cela donnera au Bureau, comme aux parties prenantes, une id¨¦e tr¨¨s claire de la voie dans laquelle l¡¯Organisation est engag¨¦e, des r¨¦sultats qui sont obtenus et des am¨¦liorations qui sont possibles. Le Comit¨¦ estime aussi que lesdites fili¨¨res offrent l¡¯occasion de renforcer le plan de travail de chacune des divisions du BSCI et des budgets correspondants.
Enqu¨ºtes de satisfaction
- Pour compl¨¦ter les fili¨¨res d¡¯¨¦valuation des programmes, le Comit¨¦ a pri¨¦ le BSCI de lui communiquer les r¨¦sultats des enqu¨ºtes men¨¦es aupr¨¨s de ses clients. Il a re?u des enqu¨ºtes de la Division de l¡¯audit interne et de la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation. Dans l¡¯ensemble, l¡¯administration se disait satisfaite des rapports d¡¯audit interne qu¡¯elle jugeait utiles pour le recensement et la gestion des principaux risques et pour l¡¯efficacit¨¦ par rapport ¨¤ son co?t du contr?le interne. Le Comit¨¦ a not¨¦ qu¡¯il n¡¯y avait eu d¡¯enqu¨ºte ni pour la Division des investigations, ni pour l¡¯ensemble du Bureau.
- Le Comit¨¦ estime que des enqu¨ºtes bien con?ues, bien cibl¨¦es sur les parties prenantes et fr¨¦quentes constituent des outils utiles pour mesurer la performance et accro?tre l¡¯efficacit¨¦. Il recommande par cons¨¦quent que le BSCI veille ¨¤ ce que lui-m¨ºme dans son ensemble et toutes ses divisions conduisent des enqu¨ºtes, en tant que de besoin. Dans le cas des divisions, il faudrait qu¡¯une enqu¨ºte soit faite, non seulement chaque ann¨¦e, mais encore lorsque ce serait praticable et surtout pour la Division de l¡¯audit interne et pour la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation apr¨¨s chaque intervention.
Effet de l¡¯ind¨¦pendance op¨¦rationnelle et budg¨¦taire
du BSCI sur son efficacit¨¦
- Le Comit¨¦ a rappel¨¦ les paragraphes 20 et 21 de son rapport de 2009 () qui portaient sur l¡¯ind¨¦pendance op¨¦rationnelle. Il a aussi rappel¨¦ que, dans sa r¨¦solution , l¡¯assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale avait fait siens quelques aspects des recommandations figurant dans ces deux paragraphes et n¡¯avait pas pris position sur d¡¯autres. Au cours de ses d¨¦lib¨¦rations, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ par le BSCI des aspects de son ind¨¦pendance op¨¦rationnelle dont il faut s¡¯occuper pour accro?tre l¡¯efficacit¨¦ du Bureau.
Dispositif de financement
- Tout en notant le r?le que le Comit¨¦ joue pour att¨¦nuer les atteintes possibles ¨¤ son ind¨¦pendance, tenant au fait qu¡¯il d¨¦pend pour son financement d¡¯entit¨¦s auxquelles s¡¯adressent ses services de contr?le, le BSCI a fait part ¨¤ celui-ci de quelques pr¨¦occupations demandant r¨¦flexion, ¨¤ savoir entre autres : la fragmentation des sources de financement, les incoh¨¦rences internes de la recherche de financement pour ses activit¨¦s, la rigidit¨¦ de la r¨¦partition des ressources entre les diff¨¦rentes fonctions de contr?le interne, l¡¯¨¦chelonnement dans le temps et les m¨¦canismes de gouvernance pour les cycles budg¨¦taires de ses clients et le manque d¡¯ind¨¦pendance financi¨¨re, en particulier pour les ressources extrabudg¨¦taires. Le Bureau a ¨¦tabli une liste d¡¯am¨¦liorations possibles du dispositif de financement qui, ¨¤ son sens, r¨¦gleront ces probl¨¨mes.
- Le Comit¨¦ recommande que le BSCI officialise ces options sous la forme d¡¯un ensemble de propositions concr¨¨tes et sp¨¦cifiques, ¨¦labore des sc¨¦narios pour les solutions recommand¨¦es et les soumette ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale dans le cadre du rapport attendu de longue date sur le dispositif de financement, en application de la r¨¦solution . Le Comit¨¦ est impatient d¡¯examiner ces propositions, et il sera particuli¨¨rement attentif aux options qui garantissent et, en tant que de besoin, renforcent l¡¯ind¨¦pendance financi¨¨re du BSCI.
Conseiller juridique
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ des difficult¨¦s que le Bureau ¨¦prouve ¨¤ obtenir des conseils juridiques sur un certain nombre de questions qui ont une incidence sur ses travaux, tels les cas de conflit d¡¯int¨¦r¨ºts potentiel, dans lesquels il arrive que le Bureau des affaires juridiques intervienne en dispensant ses conseils tant ¨¤ l¡¯administration qu¡¯au BSCI, qui risquent de se trouver oppos¨¦s sur une question de gestion.
- La question du moment ¨¤ retenir pour renvoyer une activit¨¦ pr¨¦sum¨¦e d¨¦lictueuse aux autorit¨¦s nationales a aussi ¨¦t¨¦ cit¨¦e comme difficile. Le Comit¨¦ a appris qu¡¯¨¤ l¡¯heure actuelle, le Conseiller juridique ne proc¨¨de ¨¤ un renvoi que sur transmission par l¡¯administration d¡¯une all¨¦gation solidement justifi¨¦e reposant elle-m¨ºme sur une enqu¨ºte men¨¦e ¨¤ bonne fin. Aux yeux du Bureau, attendre pour cela une all¨¦gation d?ment justifi¨¦e n¡¯est pas la meilleure solution, car il faut souvent de 12 ¨¤ 18 mois pour achever une enqu¨ºte. Qui plus est, celui-ci n¡¯ayant, comme il a ¨¦t¨¦ indiqu¨¦ au Comit¨¦, que des pouvoirs limit¨¦s, la conduite d¡¯enqu¨ºtes sur des all¨¦gations cr¨¦dibles de comportement d¨¦lictueux (en particulier de la part de tiers) comporte des activit¨¦s telles que le maniement d¡¯¨¦l¨¦ments de preuve et des contacts avec les auteurs pr¨¦sum¨¦s, qui sont appel¨¦es ¨¤ rendre vaines ou m¨ºme ¨¤ entraver par la suite les mesures prises par les autorit¨¦s nationales pour mener ¨¤ bien des enqu¨ºtes sur ces affaires et poursuivre les auteurs. Le Bureau soutient que si, dans le cours de ses travaux, il ¨¦tablit qu¡¯il y a une all¨¦gation d¡¯activit¨¦ d¨¦lictueuse grave, il devrait pouvoir commencer ¨¤ travailler avec les autorit¨¦s nationales. Pour r¨¦gler cette question, le BSCI a indiqu¨¦ que l¡¯Organisation aurait plut?t int¨¦r¨ºt ¨¤ ce que le renvoi intervienne d¨¨s qu¡¯il serait ¨¦tabli que l¡¯all¨¦gation est cr¨¦dible, soit avant la fin d¡¯une enqu¨ºte.
- Apr¨¨s avoir recueilli les vues du Bureau des affaires juridiques et obtenu des ¨¦claircissements suppl¨¦mentaires de la part du BSCI, le Comit¨¦ croit comprendre que les questions soulev¨¦es dans la pr¨¦sente section doivent ¨ºtre discut¨¦es plus avant. Il attendra l¡¯issue des discussions entre le BSCI, le Bureau des affaires juridiques et les autres bureaux et d¨¦partements int¨¦ress¨¦s pour pouvoir r¨¦pondre sur le fond ¨¤ toutes les pr¨¦occupations du BSCI.
Gestion interne et efficience du BSCI
- Au cours de ses d¨¦lib¨¦rations, le Comit¨¦ a examin¨¦ comment le BSCI con?oit et met en ?uvre son plan de travail. Il a fait part de ses observations et recommandations ¨¤ ce sujet dans son rapport sur le budget du BSCI au titre du compte d¡¯appui aux op¨¦rations de maintien de la paix pour la p¨¦riode du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 (), ainsi que dans son rapport sur le projet de budget-programme du BSCI pour l¡¯exercice 2014-2015 ().
Postes vacants au Bureau des services de contr?le interne
- Dans ses rapports pr¨¦c¨¦dents ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, le Comit¨¦ n¡¯a cess¨¦ de dire qu¡¯il ¨¦tait pr¨¦occup¨¦ par le nombre ¨¦lev¨¦ de postes vacants existant au BSCI, son sentiment ¨¦tant partag¨¦ par le Comit¨¦ des commissaires aux comptes dans quelques-uns de ses propres rapports ant¨¦rieurs. Au cours de ses entretiens avec le Bureau, le Comit¨¦ a relanc¨¦ la question et not¨¦ que le taux global de vacance de postes se situait, au 31 mai 2014, ¨¤ 15,4 %, en tr¨¨s l¨¦g¨¨re hausse sur les 14 % indiqu¨¦s dans son dernier rapport (). En tout ¨¦tat de cause, celui de la Section du maintien de la paix de la Division des investigations demeure inacceptable, puisqu¡¯il atteint 33,9 %.
- Le Comit¨¦ demeure pr¨¦occup¨¦ par le taux ¨¦lev¨¦ de vacance de postes qui subsiste pour les enqu¨ºtes, sur le terrain en particulier, ce qui, du m¨ºme coup, remet en question l¡¯aptitude du BSCI ¨¤ s¡¯acquitter de son mandat. Le Comit¨¦ recommande ¨¤ nouveau ¨¤ ce dernier de traiter cette question ¨¤ titre prioritaire.
Disparit¨¦s des ressources ¨¤ la Division de l¡¯inspection et de l¡¯¨¦valuation
- Au paragraphe 20 de son rapport , le Comit¨¦ rappelle, comme il l¡¯a d¨¦j¨¤ observ¨¦, que, pour ¨¦valuer des programmes financ¨¦s sur le budget ordinaire qui repr¨¦sentent des d¨¦penses totales de l¡¯ordre de 5,31 milliards de dollars[1], la Division disposait de 23 postes. En revanche, dans le cas des op¨¦rations de maintien de la paix, o¨´ les d¨¦penses de l¡¯exercice pr¨¦c¨¦dent s¡¯¨¦taient mont¨¦es ¨¤ quelque 7,54 milliards de dollars[2], la DIE n¡¯avait que trois postes.
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que, pour les op¨¦rations de maintien de la paix, l¡¯¨¦valuation ¨¦tait en partie couverte dans le cadre des audits men¨¦s par la Division de l¡¯audit interne. Nonobstant cette assurance, le Comit¨¦ persiste ¨¤ penser que le BSCI doit examiner cette question plus avant, surtout dans le contexte des risques essentiels auxquels l¡¯Organisation est expos¨¦e et de ses propres efforts pour pouvoir effectivement consacrer un nombre suffisant d¡¯audits ¨¤ ces risques majeurs.
Rapport co?t-efficacit¨¦ de la mise en ?uvre d¡¯une recommandation
- Le Comit¨¦ a appris par l¡¯administration que, dans quelques cas, des organes de contr?le avaient fait des recommandations sans songer au co?t de leur mise en ?uvre par rapport ¨¤ leur efficacit¨¦. Entre autres, lui a ainsi ¨¦t¨¦ cit¨¦ l¡¯exemple d¡¯un organe de contr?le qui avait recommand¨¦ que, sans attendre la mise en ?uvre d¡¯Umoja, l¡¯Organisation renforce la documentation interne portant sur l¡¯¨¦tablissement des ¨¦tats financiers. Selon l¡¯administration, cela aurait amen¨¦ ¨¤ faire deux fois un m¨ºme travail tr¨¨s on¨¦reux de d¨¦pannage. Le Comit¨¦ a aussi ¨¦t¨¦ inform¨¦ d¡¯un cas dans lequel un organe de contr?le avait recommand¨¦ ¨¤ une mission d¡¯installer des syst¨¨mes CarLog sur tous ses v¨¦hicules, alors m¨ºme que lesdits v¨¦hicules ¨¦taient tous ¨¦quip¨¦s d¨¨s le d¨¦part de compteurs ¨¦lectroniques et de syst¨¨mes de suivi.
- Le Comit¨¦ recommande que, dans le climat financier actuel, les organes de contr?le s¡¯efforcent de tenir compte en tant que de besoin du rapport co?t-efficacit¨¦ de la mise en ?uvre de leurs recommandations, sachant que le co?t de l¡¯application d¡¯une mesure de contr?le ne doit pas exc¨¦der l¡¯avantage ¨¤ en attendre.
Comment les rapports du BSCI ont permis d¡¯¨¦clairer le processus
de d¨¦cision au sein de l¡¯Organisation
- ?tant donn¨¦ que les rapports du BSCI sont destin¨¦s avant tout ¨¤ aider les directeurs de programme ¨¤ s¡¯acquitter de leurs fonctions, le Comit¨¦ voulait apprendre des int¨¦ress¨¦s comment ces rapports avaient ¨¦clair¨¦ pour eux le processus de d¨¦cision. L¡¯administration lui a indiqu¨¦ que les rapports d¡¯ensemble ¨¦taient utiles du fait qu¡¯ils offraient une perspective beaucoup plus large sur le fonctionnement de l¡¯Organisation. Plus pr¨¦cis¨¦ment, elle a cit¨¦ les rapports du Bureau sur le plan-cadre d¡¯¨¦quipement et celui qui ¨¦tait consacr¨¦ aux voyages a¨¦riens comme ayant ¨¦t¨¦ tr¨¨s utiles, en ajoutant qu¡¯¨¤ son sens, l¡¯¨¦tablissement d¡¯un plus grand nombre de rapports de ce genre, par opposition aux rapports consacr¨¦s ¨¤ des sujets restreints, ferait beaucoup pour lui faciliter la t?che. ?tant donn¨¦ que les rapports du BSCI ont pour r?le d¡¯aider les directeurs de programme ¨¤ s¡¯acquitter de leurs fonctions, le Comit¨¦ est d¡¯accord avec l¡¯administration pour que le Bureau se mette ¨¤ conduire davantage d¡¯audits strat¨¦giques int¨¦gr¨¦s ax¨¦s sur les risques majeurs auxquels l¡¯Organisation est expos¨¦e.
Ad¨¦quation de la fonction d¡¯investigation ¨¤ son objet
- Sans pr¨¦judice du rapport attendu sur le renforcement de la fonction d¡¯investigation de l¡¯Organisation, le Comit¨¦ a demand¨¦ ¨¤ l¡¯administration de lui faire part de ses observations sur la situation actuelle ¨¤ cet ¨¦gard. Il a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯au Secr¨¦tariat, cette fonction n¡¯est pas ¨¤ la hauteur du nouveau syst¨¨me professionnalis¨¦ d¡¯administration de la justice compos¨¦ du Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies et du Tribunal d¡¯appel des Nations Unies. Outre le BSCI, des groupes sp¨¦ciaux, constitu¨¦s de directeurs de bureaux et de d¨¦partements, le D¨¦partement de la s?ret¨¦ et de la s¨¦curit¨¦ et des unit¨¦s sp¨¦ciales d¡¯investigation dans les missions de maintien de la paix, entre autres, sont associ¨¦s au processus d¡¯investigation. Selon l¡¯administration, les enqu¨ºtes conduites par ces groupes sp¨¦ciaux sont faites, pour la plupart, par des enqu¨ºteurs non professionnels. Il serait ¨¤ ses yeux plus efficace et plus rationnel que le BSCI se charge de toutes les investigations.
- ? titre de suivi de cette question, le Comit¨¦ a demand¨¦ ¨¤ l¡¯administration de communiquer des donn¨¦es indiquant toutes les affaires aboutissant ¨¤ la saisine des tribunaux des organisations. La figure IV pr¨¦sente la totalit¨¦ des affaires (depuis l¡¯entr¨¦e en activit¨¦ du nouveau syst¨¨me d¡¯administration de la justice) qui, apr¨¨s avoir fait l¡¯objet d¡¯une enqu¨ºte de la part du BSCI ont fini au tribunal, et la figure V toutes celles qui ont fait l¡¯objet d¡¯enqu¨ºtes par ailleurs.
Figure IV
Affaires port¨¦es devant un tribunal apr¨¨s enqu¨ºte du BSCI
(45 depuis le d¨¦but)
- Comme l¡¯indique la figure IV, sur les 45 affaires port¨¦es devant le tribunal, 26 (58 %) ont ¨¦t¨¦ gagn¨¦es, perdues ou r¨¦gl¨¦es par l¡¯administration sans qu¡¯aucun probl¨¨me soit ¨¦voqu¨¦ par les juges ¨¤ propos de la conduite de l¡¯enqu¨ºte. D¡¯autre part, 9 d¡¯entre elles (soit 20 %) ont ¨¦t¨¦ gagn¨¦es ou perdues en s¡¯attirant, de la part des juges, des observations sur des faiblesses dans la conduite des investigations.
- En ce qui concerne les enqu¨ºtes r¨¦alis¨¦es par des non-professionnels, 27 affaires ont ¨¦t¨¦ port¨¦es devant les tribunaux. Sur le nombre, 19 (soit 70 %) ont ¨¦t¨¦ gagn¨¦es ou perdues sans que des faiblesses soient relev¨¦es par les juges dans la conduite de l¡¯enqu¨ºte. Celles que les juges ont critiqu¨¦es ¨¤ ce titre (au nombre de 7) repr¨¦sentent un pourcentage l¨¦g¨¨rement plus ¨¦lev¨¦, soit 26 % du total, que dans le cas des enqu¨ºtes faites par des professionnels. Le Comit¨¦ a not¨¦ que, si les enqu¨ºteurs du BSCI comme les autres ont fait assez bonne figure devant les juges, les enqu¨ºtes conduites par le Bureau ont en g¨¦n¨¦ral obtenu des r¨¦sultats l¨¦g¨¨rement meilleurs.
Figure V
Affaires port¨¦es devant un tribunal apr¨¨s enqu¨ºte faite en dehors du BSCI
(27 affaires depuis le d¨¦but)
- Il a aussi ¨¦t¨¦ indiqu¨¦ au Comit¨¦ qu¡¯il ne fallait pas s¡¯en tenir aux affaires qui finissaient au tribunal. L¡¯administration a dit qu¡¯elle d¨¦cidait parfois de classer une affaire sans prendre de mesure disciplinaire (qui normalement d¨¦clenche la saisine d¡¯un tribunal) en partie parce qu¡¯elle estimait que certaines de ces affaires ne tiendraient pas devant le syst¨¨me actuel d¡¯administration de la justice. ? ce propos, l¡¯attention du Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ appel¨¦e sur quatre rapports r¨¦cents du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral consacr¨¦s ¨¤ des questions de discipline (voir , , et et ), d¡¯o¨´ il ressortait que 180 affaires au total avaient ¨¦t¨¦ class¨¦es sans suite. Cela dit, on ne sait pas trop combien d¡¯entre elles, le cas ¨¦ch¨¦ant, n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ poursuivies ¨¤ cause de pr¨¦occupations de l¡¯administration au sujet de l¡¯enqu¨ºte.
Cat¨¦gories d¡¯affaires donnant lieu ¨¤ l¡¯ouverture d¡¯une enqu¨ºte
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯il y avait deux cat¨¦gories d¡¯affaires au Secr¨¦tariat, baptis¨¦es cat¨¦gorie I et cat¨¦gorie II. La cat¨¦gorie I regroupe les affaires dans lesquelles on retrouve normalement les faits suivants : la fraude grave ou complexe, d¡¯autres infractions graves, l¡¯abus de pouvoir, les conflits d¡¯int¨¦r¨ºts, les irr¨¦gularit¨¦s graves de gestion, la dilapidation de ressources importantes, tous les cas pr¨¦sentant des risques de pertes de vies humaines pour les fonctionnaires ou d¡¯autres personnes, y compris des t¨¦moins, les infractions graves aux r¨¨glements, aux r¨¨gles et aux textes administratifs de l¡¯Organisation, les enqu¨ºtes prospectives complexes, qui visent ¨¤ ¨¦tudier et ¨¤ r¨¦duire les risques qui p¨¨sent sur les personnes ou les biens de l¡¯Organisation. Dans la cat¨¦gorie II, on inclut : les accidents de circulation, les vols simples, les litiges portant sur les contrats, les diff¨¦rends concernant la gestion des bureaux, les cas simples d¡¯utilisation abusive du mat¨¦riel ou des ressources humaines, les cas simples de mauvaise gestion, les infractions aux textes r¨¦glementaires ou administratifs, les cas simples de fraude aux indemnit¨¦s[3].
- Avec le temps, cette distinction s¡¯est parfois quelque peu estomp¨¦e, ¨¤ savoir que certaines affaires ont ¨¦t¨¦ renvoy¨¦es ¨¤ l¡¯Administration alors qu¡¯elles auraient d? ¨ºtre trait¨¦es par le BSCI, et vice versa. Au cours de ses entretiens avec le BSCI, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que, compte tenu des cat¨¦gories susmentionn¨¦es, le Bureau ne pourrait pas concr¨¨tement prendre en charge toutes les enqu¨ºtes. Le BSCI a ajout¨¦ que d¡¯autres solutions, la centralisation de l¡¯enregistrement des affaires et/ou la formation d¡¯¨¦quipes d¡¯enqu¨ºteurs dans d¡¯autres services, par exemple, pourraient contribuer grandement au renforcement de l¡¯ensemble de la fonction d¡¯enqu¨ºte.
- En l¡¯absence de donn¨¦es irr¨¦futables dans un sens comme dans l¡¯autre, et n¡¯ayant pas r¨¦ussi ¨¤ obtenir une analyse des 180 affaires examin¨¦es mais rest¨¦es sans suite, le Comit¨¦ n¡¯est pas en mesure de formuler une recommandation sur la meilleure fa?on de proc¨¦der ¨¤ cet ¨¦gard. Il estime en revanche que la d¨¦cision de renforcer la fonction d¡¯enqu¨ºte devrait ¨ºtre prise apr¨¨s que soit achev¨¦ le rapport sur le mandat relatif au renforcement des enqu¨ºtes. Pour ¨ºtre utile, ce rapport devrait analyser de mani¨¨re approfondie les affaires qui ont ¨¦t¨¦ class¨¦es sans suite, les cat¨¦gories d¡¯affaires, le co?t pour l¡¯Organisation des affaires perdues du fait des d¨¦ficiences susmentionn¨¦es au niveau des enqu¨ºtes et tout l¡¯univers des affaires n¨¦cessitant une enqu¨ºte.
- Publication des rapports d¡¯audit interne
- Au paragraphe 2 de la section III de sa r¨¦solution , l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a pri¨¦ le Comit¨¦ d¡¯examiner la pratique concernant la publication des rapports d¡¯audit, notamment ceux portant sur les relations entre le Bureau et l¡¯Administration, la r¨¦putation de l¡¯Organisation et l¡¯efficacit¨¦ du nouveau mode de pr¨¦sentation des rapports, et de lui en rendre compte ¨¤ la partie principale de sa soixante-neuvi¨¨me session. En vue de r¨¦pondre ¨¤ cette demande, le Comit¨¦ a examin¨¦ les changements de nature ¨¦ventuels des rapports s¡¯agissant de la r¨¦partition des notes entre ? satisfaisant ? et ? insuffisant ?, ¨¦tudi¨¦ les donn¨¦es relatives ¨¤ la satisfaction des clients et aux t¨¦l¨¦chargements de rapports publi¨¦s et tenu avec des membres de la direction et les organes de contr?le des r¨¦unions dont l¡¯objet ¨¦tait d¡¯essayer de conna?tre les vues de l¡¯Administration sur le nouveau mode de pr¨¦sentation des rapports et sur la question de leur divulgation.
Nouveau mode de pr¨¦sentation des rapports
- En juillet 2011, le BSCI a commenc¨¦ ¨¤ utiliser un nouveau mode de pr¨¦sentation des rapports en vertu duquel, dans ses rapports d¡¯audit interne, des notes sont attribu¨¦es ¨¤ la qualit¨¦ de la gouvernance, ¨¤ la gestion des risques et aux syst¨¨mes de contr?le interne examin¨¦s (voir , par. 13). Selon le BSCI, ces notes (? satisfaisant ?, ? partiellement satisfaisant ? et ? insuffisant ?) indiquent clairement le niveau d¡¯assurance de ses activit¨¦s d¡¯audit ainsi que l¡¯importance des anomalies mises en ¨¦vidence (ibid.).
- Selon l¡¯Institut des auditeurs internes, l¡¯adoption d¡¯un syst¨¨me de notation des activit¨¦s internes est une pratique courante[4]. L¡¯Institut affirme en outre que, si l¡¯on utilise un syst¨¨me de notation pour indiquer une appr¨¦ciation positive, les termes employ¨¦s doivent ¨ºtre clairement d¨¦finis. Le Comit¨¦ a relev¨¦ que le BSCI a d¨¦fini les trois notes, ¨¤ savoir ? satisfaisant ?, ? partiellement satisfaisant ? et ? insuffisant ?, dans le document qu¡¯il vient d¡¯achever sous l¡¯appellation de ? Liste des mots clefs du contr?le ?. Toutefois, ces d¨¦finitions ne sont pas explicit¨¦es dans les diff¨¦rents rapports d¡¯audit adress¨¦s aux directeurs de programme. ?tant donn¨¦ que ces rapports ont ¨¦t¨¦ con?us dans l¡¯id¨¦e qu¡¯ils feront l¡¯objet d¡¯une diffusion publique, et sachant que certains directeurs de programme tout comme le grand public ne peuvent peut-¨ºtre pas acc¨¦der facilement au document contenant les mots clefs du contr?le, le Comit¨¦ recommande au BSCI de reproduire dans chaque rapport d¡¯audit la d¨¦finition de chaque opinion d¡¯audit/note attribu¨¦e au rapport en question.
- Apr¨¨s l¡¯ach¨¨vement du pr¨¦sent rapport, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le BSCI avait d¨¦cid¨¦ que, dor¨¦navant, la description de chaque notation figurerait dans une note de bas de page du rapport consid¨¦r¨¦.
- En outre, lorsqu¡¯il a ¨¦t¨¦ demand¨¦ ¨¤ l¡¯Administration de faire conna?tre ses observations sur le nouveau mode de pr¨¦sentation des rapports, celle-ci a inform¨¦ le Comit¨¦ que certains cadres de l¡¯Organisation pourraient accorder plus d¡¯attention ¨¤ la note globale qu¡¯au contenu des rapports. L¡¯Administration a en outre fait valoir que le contenu des rapports d¡¯audit dans leur nouvelle pr¨¦sentation ¨¦tait devenu plus pauvre en informations et pourrait poser probl¨¨me au regard des informations dont les directeurs de programme ont besoin pour prendre les d¨¦cisions voulues. Compte tenu des vues ainsi exprim¨¦es, le Comit¨¦ a demand¨¦ au BSCI d¡¯effectuer des enqu¨ºtes de satisfaction directement aupr¨¨s des int¨¦ress¨¦s. La question concernant pr¨¦cis¨¦ment le nouveau mode de pr¨¦sentation des rapports d¡¯audit interne ne figurait certes pas sur le questionnaire d¡¯enqu¨ºte mais la plupart des personnes qui ont r¨¦pondu ont fait ¨¦tat de leur satisfaction quant ¨¤ l¡¯utilit¨¦ des rapports d¡¯audit interne pour mettre en ¨¦vidence et g¨¦rer les principaux risques et le rapport co?t-efficacit¨¦ du contr?le interne.
- Le Comit¨¦ a ¨¦galement essay¨¦ de d¨¦terminer si la d¨¦cision de publier les rapports d¡¯audit interne avait eu des effets quant ¨¤ la volont¨¦ de l¡¯Administration d¡¯¨¦voquer ouvertement et directement les risques de probl¨¨mes et les solutions possibles au cours du processus d¡¯audit. Le Comit¨¦ n¡¯a pas trouv¨¦ dans ses discussions avec l¡¯Administration et avec le BSCI mati¨¨re ¨¤ penser que la publication des rapports d¡¯audit interne aurait eu des effets quant ¨¤ la volont¨¦ de l¡¯Administration de fournir davantage d¡¯informations au cours du processus d¡¯audit.
Impact de la publication des rapports d¡¯audit interne
- Consid¨¦rant la demande de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale dans sa r¨¦solution , le Comit¨¦ s¡¯est efforc¨¦ d¡¯analyser l¡¯ampleur de la divulgation des rapports d¡¯audit interne et l¡¯impact qu¡¯elle pourrait avoir sur la r¨¦putation de l¡¯Organisation et de l¡¯Administration.
Ampleur de la divulgation
- Le Comit¨¦ a demand¨¦ une analyse de l¡¯information relative aux visites du site Web et au t¨¦l¨¦chargement des rapports qui y figurent depuis que le BSCI a commenc¨¦ ¨¤ publier ses rapports d¡¯audit interne. Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que depuis le lancement de cette politique, le 1er juin 2013, une liste de 151 rapports a ¨¦t¨¦ ¨¦tablie, dont 139 ont ¨¦t¨¦ publi¨¦s sur le site Web. Sur d¨¦cision discr¨¦tionnaire du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint aux services de contr?le interne, 12 rapports ont ¨¦t¨¦ expurg¨¦s et 2 rapports n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ publi¨¦s, pour des raisons de confidentialit¨¦ et de s¨¦curit¨¦.
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ en outre inform¨¦ que la publication de ces rapports avait suscit¨¦ chez les visiteurs, tant internes qu¡¯externes, du site Web de l¡¯int¨¦r¨ºt pour les travaux du BSCI. Selon ce dernier, au 30 juin 2014, pr¨¨s de 2 000 visiteurs (1 252 externes et 716 internes) ont parcouru le site Web, dont 480 (319 externes et 161 internes) ont t¨¦l¨¦charg¨¦ des rapports du Bureau (voir fig. ci-dessous).
Figure VI
R¨¦partition des visites du site et des t¨¦l¨¦chargements de rapports du BSCI
- Comme il ressort des figures VII et VIII ci-dessous, les visiteurs externes ont ¨¦t¨¦ plus nombreux que les visiteurs internes (64 % et 36 % respectivement). S¡¯agissant des t¨¦l¨¦chargements effectifs de rapports d¡¯audit interne, l¡¯externe l¡¯emportait ¨¦galement sur l¡¯interne (66 % et 34 %, respectivement).
Figure VII |
Figure VII |
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- Le BSCI ne v¨¦rifie pas syst¨¦matiquement combien de fois chacun de ses rapports a ¨¦t¨¦ t¨¦l¨¦charg¨¦ ni qui les t¨¦l¨¦charge ou les lit. Or, cette information est importante parce qu¡¯elle aiderait le Bureau ¨¤ d¨¦terminer s¡¯il r¨¦pond aux attentes des ?tats Membres, des principales parties prenantes et du grand public en mati¨¨re d¡¯informations propres ¨¤ assurer la transparence et le respect du principe de responsabilit¨¦. Le Comit¨¦ appelle l¡¯attention du BSC I sur les statistiques publi¨¦es derni¨¨rement dans le rapport de la Banque mondiale intitul¨¦ ? Which World Bank reports are widely read? ? (Quels rapports de la Banque mondiale sont largement lus?)[5]. Dans ce rapport, les auteurs fournissaient des statistiques utiles qui peuvent aider la Banque ¨¤ am¨¦liorer ses politiques pour faire en sorte que ses rapports soient appr¨¦ci¨¦s par un public plus vaste.
- Le Comit¨¦ recommande donc au BSCI d¡¯analyser de mani¨¨re approfondie et continuellement les moyens de faire en sorte que ses rapports r¨¦pondent aux besoins de leurs utilisateurs. Il existe en vente libre des outils informatiques qui pourraient l¡¯aider dans cette entreprise. La premi¨¨re chose ¨¤ faire reste toutefois de mettre plus nettement l¡¯accent sur le client, en recourant ¨¤ des enqu¨ºtes par questionnaire ¨¦lectronique, par exemple, pour d¨¦terminer comment le site est utilis¨¦ et comment il pourrait mieux r¨¦pondre aux besoins des utilisateurs.
- Le Comit¨¦ a constat¨¦ que la fonction de recherche du site Web du BSCI n¡¯¨¦tait gu¨¨re conviviale. ? cet ¨¦gard, le Comit¨¦ recommande que le Bureau am¨¦liore son site Web, dans son organisation et sa fonction de recherche, de mani¨¨re ¨¤ ce que les visiteurs (en particulier les visiteurs externes qui peuvent ne pas bien conna?tre le syst¨¨me des Nations Unies) puissent rechercher et trouver facilement ce dont ils ont besoin.
Points de vue sur la divulgation des rapports
- Les directeurs de programme ont d¨¦clar¨¦ que le fait de savoir que les rapports les concernant seront rendus publics les a incit¨¦s ¨¤ agir avec plus de prudence et de pr¨¦cision pour r¨¦gler les d¨¦faillances mises en ¨¦vidence dans ces rapports. Ils ¨¦taient ¨¦galement de ce fait incit¨¦s ¨¤ ¨ºtre plus prudents s¡¯agissant du r¨¨glement de ces d¨¦ficiences. D¡¯aucuns estimaient aussi que la publication des rapports les avait aid¨¦s ¨¤ relever le niveau de responsabilisation dans l¡¯Organisation, l¡¯application des recommandations ayant trait au contr?le ¨¦tant un indicateur de r¨¦sultats essentiel dans les pactes que souscrivent les hauts fonctionnaires. L¡¯Administration a aussi inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯¨¤ ce jour, il n¡¯y avait eu aucune cons¨¦quence n¨¦gative et/ou impr¨¦vue de la divulgation sur les divers programmes dont les rapports avaient ¨¦t¨¦ publi¨¦s sur le site Web du BSCI.
- Dans le cadre de son travail de collecte d¡¯¨¦l¨¦ments de preuve, le Comit¨¦ s¡¯est enquis des vues des organes de contr?le sur la divulgation des rapports de contr?le interne. Le Corps commun d¡¯inspection a inform¨¦ le Comit¨¦ que la publication des rapports ¨¦taie la r¨¨gle en ce qui le concernait sans que cela ait eu des effets pr¨¦judiciables. Faisant valoir que la publication de tels rapports aide le grand public ¨¤ savoir ce qui se passe, le Corps commun d¡¯inspection a ¨¦galement inform¨¦ le Comit¨¦ qu¡¯il voyait dans la publication des rapports d¡¯audit interne du BSCI une ¨¦volution dont il fallait se f¨¦liciter et que tous les repr¨¦sentants des services d¡¯audit interne des organisations du syst¨¨me des Nations Unies et des institutions financi¨¨res multilat¨¦rales qui publiaient leurs rapports ont exprim¨¦ leur satisfaction ¨¤ ce sujet.
- Le BSCI ¨¦tait d¡¯avis que la divulgation des rapports avait fait la preuve de son utilit¨¦ pour l¡¯Organisation et contribu¨¦ ¨¤ la transparence. Plus pr¨¦cis¨¦ment, la divulgation des rapports avait eu des effets positifs sur la qualit¨¦ des rapports et sur les plans d¡¯action de l¡¯Administration. Le Bureau a inform¨¦ le Comit¨¦ que la phase pilote s¡¯¨¦tait d¨¦roul¨¦e sans accroc ni probl¨¨me notable, de publication irr¨¦guli¨¨re par exemple. En ce qui concerne les co?ts de la divulgation, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯ils avaient ¨¦t¨¦ tout ¨¤ fait minimes. Le BSCI a inform¨¦ le Comit¨¦ que, compte tenu du succ¨¨s de la phase pilote, il souhaiterait la poursuite de la publication des rapports d¡¯audit interne. Le Bureau souhaiterait ¨¦galement que l¡¯exp¨¦rience soit ¨¦tendue aux rapports d¡¯inspection et d¡¯¨¦valuation.
- Le Comit¨¦ est fermement convaincu qu¡¯il faut ¨ºtre a priori en faveur de la divulgation et de la transparence, ¨¤ savoir que, en l¡¯absence de raisons contraires imp¨¦rieuses, les ?tats Membres, les principales parties prenantes internes et externes et le grand public devraient avoir acc¨¨s aux r¨¦sultats des travaux du BSCI, moyennant des sauvegardes contre la divulgation irr¨¦guli¨¨re d¡¯information ¨¤ caract¨¨re priv¨¦ et sensible. La transparence favorise le respect accru du principe de responsabilit¨¦, aide ¨¤ faire en sorte que les constatations et recommandations des audits b¨¦n¨¦ficient de l¡¯attention qu¡¯elles m¨¦ritent et apportent aux parties prenantes et au grand public l¡¯information dont ils ont besoin pour nourrir leurs jugements.
- Compte tenu du succ¨¨s que conna?t apparemment jusqu¡¯ici la phase pilote, le Comit¨¦ approuve la poursuite de la publication des rapports d¡¯audit interne. Le Comit¨¦ estime aussi qu¡¯il faudrait, dans une prochaine ¨¦tape, envisager d¡¯¨¦tendre ce processus ¨¦galement aux rapports d¡¯¨¦valuation du BSCI.
- Information financi¨¨re
- Aux termes des alin¨¦as h) et i) du paragraphe 2 de son mandat, le Comit¨¦ consultatif doit donner ¨¤ l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des avis sur les incidences op¨¦rationnelles des probl¨¨mes et des tendances perceptibles dans les ¨¦tats financiers de l¡¯Organisation et les rapports du Comit¨¦ des commissaires aux comptes et sur la pertinence des m¨¦thodes comptables et des pratiques en mati¨¨re de publication de l¡¯information, ainsi qu¡¯¨¦valuer les risques que comportent ces m¨¦thodes et les modifications qui y sont apport¨¦es.
- Durant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, le Comit¨¦ a eu des entretiens avec le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint ¨¤ la gestion, le Contr?leur et le Directeur ex¨¦cutif d¡¯Umoja sur un certain nombre de questions li¨¦es ¨¤ l¡¯information financi¨¨re. Les questions discut¨¦es ¨¦taient les suivantes :
- L¡¯¨¦tat d¡¯avancement de l¡¯application des normes IPSAS ¨¤ l¡¯Organisation des Nations Unies, y compris les progr¨¨s accomplis r¨¦cemment, les probl¨¨mes rencontr¨¦s et la synchronisation du calendrier et de la strat¨¦gie de mise en ?uvre des normes IPSAS et du projet de progiciel de gestion int¨¦gr¨¦ (Umoj;
- Les plans de r¨¦alisation des avantages escompt¨¦s tant des normes IPSAS que du projet Umoja;
- La mise en service d¡¯Umoja, ses liens avec l¡¯application int¨¦grale des normes IPSAS, les progr¨¨s accomplis ¨¤ la suite du lancement du projet pilote Umoja et les d¨¦fis qui s¡¯annoncent, notamment le lancement du groupe 2 (Umoja-D¨¦marrage), les difficult¨¦s ¨¤ venir, notamment le lancement du projet pilote d¡¯int¨¦gration d¡¯Umoja-D¨¦marrage et Extension ¨¤ la Mission de stabilisation des Nations Unies en Ha?ti en juillet 2014, et les difficult¨¦s qui suivront les red¨¦ploiements;
- Les prestations dues ¨¤ la cessation de service et leurs incidences sur l¡¯Organisation et ses ¨¦tats financiers.
Mise en place des Normes comptables internationales pour le secteur
public et r¨¦alisation des avantages escompt¨¦s
- En ce qui concerne la mise en place des normes IPSAS, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨rement tenu au courant des progr¨¨s ¨¤ ce titre, y compris un aper?u des ¨¦tapes importantes franchies ¨¤ ce jour, notamment l¡¯¨¦tablissement des soldes d¡¯ouverture pour les op¨¦rations autres que celles du maintien de la paix (janvier 2014), les essais ¨¤ blanc, les versions d¨¦finitives des cadres d¡¯orientation et la r¨¦alisation des avantages escompt¨¦s, les examens du Comit¨¦ des commissaires aux comptes et la cl?ture des exercices financiers dans le cas des op¨¦rations de maintien de la paix. Le Contr?leur a ¨¦galement continu¨¦ de noter certaines difficult¨¦s rencontr¨¦es par le projet, notamment l¡¯alignement avec la mise en place du projet Umoja et les retards possibles ¨¤ ce stade.
- En ce qui concerne l¡¯¨¦valuation des stocks et des actifs, le Comit¨¦ avait recommand¨¦ que, dans les situations o¨´ les normes IPSAS ne disaient rien sur une question, le Secr¨¦tariat prenne des d¨¦cisions de gestion d?ment justifi¨¦es. Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ depuis inform¨¦ que les questions relatives ¨¤ l¡¯¨¦valuation des stocks et des actifs avaient ¨¦t¨¦ r¨¦gl¨¦es.
- Le Comit¨¦ suit aupr¨¨s de l¡¯Administration la question de la r¨¦alisation des avantages escompt¨¦s des grands projets de transformation, y compris Umoja. En 2014, il a ¨¦t¨¦ ¨¤ plusieurs reprises mis au courant de l¡¯¨¦tat d¡¯avancement de la r¨¦alisation des avantages en ce qui concerne les normes IPSAS. Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que ces avantages ¨¦taient d¡¯ordre plus qualitatif que quantitatif et que la plupart des avantages quantifiables n¡¯appara?tront qu¡¯avec la mise en service int¨¦grale d¡¯Umoja.
- Le Comit¨¦ souscrit ¨¤ cette appr¨¦ciation et se f¨¦licite des progr¨¨s accomplis par le Secr¨¦tariat en ce qui concerne les normes IPSAS. Dans ces conditions, le Comit¨¦ envisage d¡¯examiner le plan de r¨¦alisation des avantages ¨¤ sa vingt-huiti¨¨me session, en d¨¦cembre, et formuler de nouvelles observations dans ses rapports ult¨¦rieurs.
Mise en place du projet Umoja
- ? propos du projet Umoja, le Comit¨¦ s¡¯est entretenu ¨¤ plusieurs reprises avec le Directeur du projet des progr¨¨s faits. Il a ainsi appris qu¡¯il y avait eu des progr¨¨s satisfaisants et que le projet ¨¦tait dans les temps, quoique non sans quelques difficult¨¦s. Les exemples de progr¨¨s avaient trait ¨¤ l¡¯¨¦tablissement de la version d¨¦finitive des soldes d¡¯ouverture et ¨¤ la tenue des d¨¦lais en ce qui concerne les ¨¦tats financiers effectifs des op¨¦rations de maintien de la paix. Le Comit¨¦ a donc ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯en d¨¦pit des progr¨¨s enregistr¨¦s jusque-l¨¤, le projet demeurait une entreprise ¨¤ haut risque. Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ qu¡¯il demeurait extr¨ºmement difficile de faire en sorte que tout soit pr¨ºt sur le plan de l¡¯organisation en adoptant tous les changements qu¡¯Umoja n¨¦cessiterait. Le Comit¨¦ est satisfait des progr¨¨s r¨¦alis¨¦s dans la mise en ?uvre du projet Umoja et appelle l¡¯Administration ¨¤ continuer de faire preuve de rigueur dans le suivi des principales ¨¦tapes et du s¨¦quen?age global de l¡¯ex¨¦cution du projet en d¨¦celant et en g¨¦rant les principaux risques courants ou en gestation qui pourraient l¡¯emp¨ºcher d¡¯atteindre ses objectifs.
Prestations dues ¨¤ la cessation de service
- En ce qui concerne les prestations dues ¨¤ la cessation de service, le Comit¨¦ a rappel¨¦ ses pr¨¦c¨¦dentes recommandations figurant dans son rapport du 25 ao?t 2008 (), ¨¤ savoir qu¡¯il appelait l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale ¨¤ d¨¦cider si les engagements ¨¤ ce titre devaient ¨ºtre financ¨¦s et, dans l¡¯affirmative, comment et dans quelle mesure. Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a not¨¦ dans son rapport [] que la charge repr¨¦sent¨¦e par le financement des prestations dues ¨¤ la cessation de service continuera de cro?tre. En l¡¯absence de placements qui soient ¨¤ la hauteur de l¡¯accroissement des charges ¨¤ ce titre, cet accroissement au cours de l¡¯exercice biennal signifie pour l¡¯Organisation un accroissement des sorties de tr¨¦sorerie au cours des exercices financiers futurs. Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes affirme en outre que cela pourrait avoir des incidences sur les montants futurs des fonds disponibles pour l¡¯ex¨¦cution des activit¨¦s prescrites par mandat.
- Le Comit¨¦ recommande de nouveau que l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale se penche sur cette question pour faire en sorte que le financement des prestations dues ¨¤ la cessation de service soit assis sur un socle durable et ¨¦viter que les ressources n¨¦cessaires pour honorer ces engagements ¡°d¨¦logent¡± d¡¯autres priorit¨¦s et mandats importants de l¡¯Organisation.
- Coordination entre les organes de contr?le des Nations Unies
- Durant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, outre ses r¨¦unions p¨¦riodiques avec le BSCI, le Comit¨¦ en a tenu d¡¯autres avec d¡¯autres organes de contr?le, tels que le Corps commun d¡¯inspection et le Comit¨¦ des commissaires aux comptes, y compris son Comit¨¦ des op¨¦rations d¡¯audit.
- Ayant sollicit¨¦ une contribution de l¡¯Administration sur la question de la coordination des programmes de travail des organes de contr?le, le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que, de l¡¯avis de celle-ci, davantage devrait ¨ºtre fait ¨¤ cet ¨¦gard.
- Dans le cadre de son mandat, le Comit¨¦ a sollicit¨¦ les vues des trois organes de contr?le, qui ont tous insist¨¦ sur les m¨¦canismes de coordination qui existent entre eux, y compris en mati¨¨re de partage des programmes de travail. ? l¡¯occasion de r¨¦unions tenues s¨¦par¨¦ment avec ces trois organes, il a pris note des relations constructives d¨¦velopp¨¦es ¨¤ travers les r¨¦unions tripartites de coordination des organes de contr?le et la mise en commun des plans de travail pour t?cher d¡¯¨¦viter les doublons.
- Le Corps commun d¡¯inspection a indiqu¨¦ qu¡¯il ¨¦tudiait les moyens de communiquer davantage avec les autres organes de contr?le pour mieux harmoniser leurs programmes de travail.
- Le Comit¨¦ a ¨¦t¨¦ inform¨¦ que le Comit¨¦ des commissaires aux comptes consid¨¦rait qu¡¯il existait des exemples de coordination efficace, en particulier dans le cadre des audits concernant IPSAS, Umoja et le plan-cadre d¡¯¨¦quipement, o¨´ il y avait une n¨¦cessit¨¦ av¨¦r¨¦e d¡¯op¨¦rations d¡¯audit concurrentes. Le Comit¨¦ des commissaires aux comptes a ¨¦galement indiqu¨¦ que, chaque fois que l¡¯Administration avait soulev¨¦ des questions concernant la coop¨¦ration et la collaboration, les organes de contr?le avaient tout fait pour r¨¦gler ces questions.
- Ce dialogue aura permis au Comit¨¦ des commissaires aux comptes et au Comit¨¦ consultatif d¡¯avoir un ¨¦change de vues sur les questions d¡¯int¨¦r¨ºt commun et fourni aux organes de contr?le des Nations Unies une bonne occasion de coop¨¦rer.
- Sans pr¨¦judice des mandats respectifs des diff¨¦rents organes de contr?le de l¡¯Organisation, le Comit¨¦ consid¨¨re que ces organes pourraient envisager de proc¨¦der de mani¨¨re collaborative, ¨¤ titre exp¨¦rimental, ¨¤ des examens portant sur le m¨ºme sujet ou la m¨ºme organisation.
- En outre, le Comit¨¦ recommande aux organes de contr?le d¡¯envisager ¨¤ titre exp¨¦rimental de d¨¦finir des sujets circonscrits ou d¡¯¨¦laborer des ? fiches de synth¨¨se ? sur une question ou une organisation pr¨¦cises r¨¦unissant sur un seul document la substance du travail de chacun des organes de contr?le dans la mesure o¨´ il est pertinent pour la question ou l¡¯organisation consid¨¦r¨¦es, surtout lorsque les organes de contr?le ont l¨¦gitimement examin¨¦ des sujets similaires. Il s¡¯agit en l¡¯occurrence de rassembler sur un seul support l¡¯?uvre collective des organes de contr?le afin que les d¨¦cideurs et les parties prenantes puissent voir plus facilement les questions essentielles qui doivent ¨ºtre trait¨¦es. Cette synergie contribuera pour beaucoup ¨¤ renforcer le r¨¦gime de contr?le de l¡¯Organisation, contribuant ainsi ¨¤ am¨¦liorer l¡¯efficacit¨¦, la transparence et le respect du principe de responsabilit¨¦.
- Coop¨¦ration et acc¨¨s
- Le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit a le plaisir de signaler qu¡¯il a b¨¦n¨¦fici¨¦, dans l¡¯exercice de ses attributions, de l¡¯enti¨¨re coop¨¦ration du Corps commun d¡¯inspection, du Comit¨¦ des commissaires aux comptes, du Bureau des services de contr?le interne et des hauts fonctionnaires du Secr¨¦tariat, et notamment du D¨¦partement de la gestion. Il a aussi pu obtenir le concours du personnel, les documents et l¡¯information dont il avait besoin pour son travail. Il se r¨¦jouit ¨¤ la perspective de poursuivre sa collaboration avec les entit¨¦s auxquelles il a affaire pour s¡¯acquitter en temps utile des fonctions que lui assigne son mandat.
- Conclusion
Dans l¡¯exercice de son mandat, le Comit¨¦ consultatif ind¨¦pendant pour les questions d¡¯audit soumet ¨¤ l¡¯examen de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale les observations, commentaires et recommandations formul¨¦s ci-dessus aux paragraphes 16, 22, 26, 30, 31, 34, 40, 46, 48, 51, 54, 57, 59, 61, 62, 66, 70, 73, 75, 76, 82, 83, 87, 88, 94, 95, 97, 104 et 105.