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Burundi : l'ONU a besoin de 32 millions de dollars pour faire face aux besoins humanitaires

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Burundi : l'ONU a besoin de 32 millions de dollars pour faire face aux besoins humanitaires

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Des manifestants à Bujumbura, au Burundi, contre la décision du parti au pouvoir de désigner le Président en exercice, Pierre Nkurunziza, comme son candidat pour un troisième mandat présidentiel (avril 2015). Photo : Desire Nimubona / IRIN
Photo : Desire Nimubona / IRIN
Des manifestants à Bujumbura, au Burundi, contre la décision du parti au pouvoir de désigner le Président en exercice, Pierre Nkurunziza, comme son candidat pour un troisième mandat présidentiel (avril 2015). Photo : Desire Nimubona / IRIN

L'ONU et ses partenaires ont déclaré mardi avoir besoin de 32 millions de dollars pour faire face à la crise humanitaire au Burundi qui est confronté à sa plus grave crise politique depuis la fin de la guerre civile après la décision controversée du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat.

Cet argent doit permettre de venir en aide à environ 500.000 personnes, dont 400.000 à l'intérieur du pays, a précisé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires () dans un communiqué de presse.

Selon le Coordonnateur résident des Nations Unies au Burundi, au lieu de consolider « la paix et la stabilité fragile que le Burundi a connu au cours des dernières années, ces récentes élections semblent avoir polarisé davantage les acteurs politiques et plongé le pays dans une nouvelle incertitude ».

Le 1er août 2015, un groupe de personnalités de l'opposition burundaise, notamment des anciens chefs d'Etat, se sont rencontrés à Addis-Abeba, en Ethiopie, et ont décidé de mettre en place un Conseil national pour le respect de l'Accord d'Arusha et la restauration de l'état de droit (RNAREC). Le groupe a élu Léonard Nyangoma comme chef.

Selon OCHA et l'équipe-pays des Nations Unies au Burundi, « étant donné le risque que la crise se poursuive et s'aggrave, les agences humanitaires au Burundi ont révisé leur plan pour s'assurer que des mesures adéquates soient mises en place pour aider à sauver des vies et soulager les souffrances grâce à la fourniture d'une assistance et d'une protection aux personnes dans le besoin ».

« Lorsque la situation politique et sécuritaire s'améliorera, les partenaires sont également déterminés à rétablir l'autosuffisance grâce à des activités de récupération ciblant les personnes les plus vulnérables pour les aider à renforcer leur résilience aux chocs et construire les bases de solutions durables », ont-ils ajouté.

L'ONU et ses partenaires ont déclaré mardi avoir besoin de 32 millions de dollars pour faire face à la crise humanitaire au Burundi qui est confronté à sa plus grave crise politique depuis la fin de la guerre civile après la décision controversée du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat.

Cet argent doit permettre de venir en aide à environ 500.000 personnes, dont 400.000 à l'intérieur du pays, a précisé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué de presse.

Selon le Coordonnateur résident des Nations Unies au Burundi, au lieu de consolider « la paix et la stabilité fragile que le Burundi a connu au cours des dernières années, ces récentes élections semblent avoir polarisé davantage les acteurs politiques et plongé le pays dans une nouvelle incertitude ».

Le 1er août 2015, un groupe de personnalités de l'opposition burundaise, notamment des anciens chefs d'Etat, se sont rencontrés à Addis-Abeba, en Ethiopie, et ont décidé de mettre en place un Conseil national pour le respect de l'Accord d'Arusha et la restauration de l'état de droit (RNAREC). Le groupe a élu Léonard Nyangoma comme chef.

Selon OCHA et l'équipe-pays des Nations Unies au Burundi, « étant donné le risque que la crise se poursuive et s'aggrave, les agences humanitaires au Burundi ont révisé leur plan pour s'assurer que des mesures adéquates soient mises en place pour aider à sauver des vies et soulager les souffrances grâce à la fourniture d'une assistance et d'une protection aux personnes dans le besoin ».

« Lorsque la situation politique et sécuritaire s'améliorera, les partenaires sont également déterminés à rétablir l'autosuffisance grâce à des activités de récupération ciblant les personnes les plus vulnérables pour les aider à renforcer leur résilience aux chocs et construire les bases de solutions durables », ont-ils ajouté.

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