缅北禁地

Dakar, S茅n茅gal, le 15 juin 2014 (CEA) - Le Secr茅taire ex茅cutif de la Commission 茅conomique pour l'Afrique, Carlos Lopes, 脿 l'ouverture du Sommet sur le financement 脿 Dakar pour les infrastructures en Afrique, a soulign茅 la n茅cessit茅 de renforcer les d茅fis des infrastructures de l'Afrique en s'attaquant d茅j脿 脿 la divergence existant dans les syst猫mes juridiques; il faut harmoniser les politiques et exploiter les centaines de milliers d'Africains qualifi茅s de la diaspora. Le sommet de deux jours a pour but de donner une impulsion aux efforts dans l鈥檕bjectif de mobiliser des ressources et de commencer la mise en 艙uvre des quelques 16 projets r茅gionaux d'infrastructures cl茅s qui refl猫tent les besoins du continent dans les domaines suivants: 茅nergie, transports et technologies de l'information et de la communication.

Dans son discours liminaire, Lopes a d茅clar茅 que l'absence de syst猫mes juridiques harmonis茅s au niveau r茅gional 芦a des implications sur le financement et le d茅veloppement des infrastructures禄, et que les questions de transparence dans le processus de passation des march茅s doivent 锚tre trait茅es car elles ont un effet dissuasif pour les investisseurs 茅trangers.

Le Secr茅taire ex茅cutif d茅plore la perte de la capacit茅 de ces personnes d鈥檈ntreprendre de gros projets d'ing茅nierie. Il d茅clare: 芦Les estimations montrent que l'Afrique d茅pense 4 milliards de dollars par an pour employer plus de 100 000 experts non africains pour ses projets quand il y a plus de 300 000 Africains hautement qualifi茅s de la diaspora, avec un maximum de 30 000 d'entre eux ayant un dipl么me de doctorat禄.

Il appelle les participants de la r茅union, experts en infrastructures, repr茅sentants gouvernementaux et secteur priv茅 de r茅pondre au besoin de solides dispositifs r茅gionaux pour coordonner et harmoniser les politiques afin de mobiliser de fa莽on efficace les ressources pour le d茅veloppement des infrastructures.

Selon Lopes, un bon point de d茅part serait d'identifier les probl猫mes et adopter des r猫gles, y compris les partenariats public-priv茅, la d茅r茅glementation et la rationalisation des proc茅dures administratives et la simplification des proc茅dures connexes.

Il ajoute: 芦La cl茅 脿 cela, un syst猫me de r猫glement des diff茅rends int茅gr茅 est aussi une exigence primordiale禄.

On estime que rattraper les retards dans les infrastructures permettra d鈥檃ugmenter la croissance 茅conomique par habitant du continent de 2 pour cent par an et augmenter la productivit茅 des entreprises de pr猫s de 40 pour cent. Selon Lopes, stimuler les investissements dans les infrastructures est essentielle 脿 la r茅ussite de la transformation 茅conomique de l'Afrique qui est articul茅 dans le Programme 芦UA 2063禄.

La r茅union abordera 16 des 51grands projets d'infrastructures qui ont 茅t茅 pr茅-s茅lectionn茅s dans le cadre du Programme de d茅veloppement des infrastructures en Afrique - PIDA. La s茅lection a 茅t茅 faite lors d'une r茅union du groupe d'experts du COMESA r茅cente, tenue 脿 Lusaka. PIDA est le plan de d茅veloppement global 脿 long terme de l'Afrique pour le d茅veloppement de ses infrastructures et sert de plate-forme coh茅rente d'action au niveau national, en plus de l'engagement avec le secteur priv茅 et les partenaires au d茅veloppement.

Selon Lopes, les pays africains financent une part importante de leurs projets d'infrastructures, avec des ressources nationales repr茅sentant pr猫s de la moiti茅 du total des 90 milliards de dollars consacr茅s aux projets d'infrastructures en Afrique.

Il dit que le Cap-Vert consacre 44% de ses ressources propres pour financer ses infrastructures. Alors que la Namibie, l'Ouganda et l'Afrique du Sud y consacrent respectivement 39%, 28%, et 24%. M. Lopes a soulign茅 le samedi que bien que les besoins, la vision et les plans en infrastructures de l'Afrique soient 茅vidents, nous avons encore besoin d'attirer les investissements, ainsi que les constructeurs et les exploitants dans le domaine des infrastructures. Les options 脿 l鈥櫭﹖ude comprennent l鈥檜tilisation des emprunts obligataires pour les infrastructures et la diaspora, les fonds de pension et richesse nationale et les reserves de change. En outre, la r茅union examinera le Fonds50 pour l鈥橝frique propos茅 de la Banque africaine de d茅veloppement.

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