缅北禁地

Dakar, le 17 juin 2014 (CEA) - Les dirigeants africains ont adopt茅 le programme d''action de Dakar pour le financement des partenariats public-priv茅 en vue de la transformation des infrastructures et d''acc茅l茅rer la mise en 艙uvre du Programme pour le d茅veloppement des infrastructures en Afrique. Le programme d''action de Dakar a 茅t茅 le principal r茅sultat du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique qui s''est tenu 脿 Dakar, les 14 et 15 juin 2014 et organis茅 par Macky Sall, Pr茅sident de la R茅publique du S茅n茅gal et pr茅sident du Comit茅 d''orientation des chefs d''脡tat et de gouvernement du NEPAD. D''autres chefs d''脡tat tels que Goodluck Jonathan, de la R茅publique f茅d茅rale du Nig茅ria, Ibrahim Boubacar Keita de la R茅publique du Mali, et Yayi Boni de la R茅publique du B茅nin ont pris part au Sommet. Les chefs des principales organisations continentales de l''Afrique, 脿 savoir, Carlos Lopes, Secr茅taire ex茅cutif de la Commission 茅conomique pour l''Afrique Nkosazana Dlamini-Zuma, Pr茅sident de la Commission de l''Union africaine, et Donald Kaberuka, Pr茅sident de la Banque africaine de d茅veloppement ont jou茅 un r么le actif dans les d茅lib茅rations du Sommet. Prenant la parole 脿 cette occasion, M. Lopes dit que l''importance des infrastructures pour la transformation 茅conomique a 茅t茅 bien 茅tablie, tout en faisant savoir que combler les lacunes en mati猫re &nbspd''infrastructures en Afrique augmenterait la croissance 茅conomique du continent de 2 pour cent par an et augmenterait la productivit茅 des entreprises de 40 pour cent. M. Lopes, qui a 茅galement pr茅sid茅 un panel &nbspde haut niveau sur le th猫me 芦Un environnement favorable pour am茅liorer la politique d''investissement dans les infrastructures et la faisabilit茅 bancaire, a exhort茅 les d茅l茅gu茅s de voir le manque de volont茅 politique comme une contrainte 脿 la r茅alisation du projet. Il leur a demand茅 de concentrer le d茅bat, au contraire, sur l''attractivit茅 des projets, ce qui est primordial pour la participation du secteur priv茅 et la 芦volont茅 politique禄 qui d茅montre une approche orient茅e vers plus d''action pour relever les d茅fis des infrastructures en Afrique. Le d茅bat du panel de haut niveau part d鈥檜ne 茅tude de la CEA sur les cadres r茅glementaires pour l''investissement dans les infrastructures au Nig茅ria, en C么te d''Ivoire, Egypte et Afrique du Sud. En ce qui concerne le renforcement des capacit茅s, M. Lopes a soulign茅 le paradoxe du manque de capacit茅s 脿 d茅velopper et mettre en 艙uvre des projets en Afrique avec les d茅penses du continent d鈥檜n montant, estim茅 脿 4 milliards de dollars par an pour employer plus de 100 000 experts non africains pour ses projets quand il y a plus de 300 000 Africains de la diaspora hautement qualifi茅s, avec un maximum de 30 000 d''entre eux ayant un dipl么me de doctorat. Dans l''ensemble, un certain nombre de messages cl茅s parmi d鈥檃utres qui sont ressortis du Sommet visait 脿 pr茅senter 16 projets d''infrastructures prioritaires du NEPAD. Tout d''abord, la pr茅paration du projet est le principal obstacle au progr猫s dans le cycle de d茅veloppement du projet. 脌 cet 茅gard, l''Afrique continue de manquer de capacit茅s techniques n茅cessaires 脿 la pr茅paration des projets 脿 des niveaux qui les rendent bancables et attrayants pour le secteur priv茅. Deuxi猫mement, le secteur priv茅 n''est g茅n茅ralement pas favorable au financement de la pr茅paration du projet et cherche des garanties pour prot茅ger ses investissements dans les infrastructures - cela est li茅, en partie, 脿 la perception du contrat de fr茅quentes ren茅gociations en Afrique. Par cons茅quent, les gouvernements doivent assumer la responsabilit茅 de la pr茅paration du projet, avec l''aide des institutions financi猫res et des partenaires de d茅veloppement. 脌 cet 茅gard, des efforts doivent 锚tre faits pour tirer pleinement parti des installations de pr茅paration de projets existants et minimiser les risques pour le secteur priv茅. Le Pr茅sident Macky Sall a demand茅 脿 la BAD d''utiliser le Fonds50 pour l鈥橝frique en vue de financer la pr茅paration des 16 projets pr茅sent茅s lors du Sommet. Troisi猫mement, la n茅cessit茅 d''am茅liorer l''environnement juridique et r茅glementaire de l''investissement dans les infrastructures est primordiale. En particulier, la transparence dans les processus de passation des march茅s et d鈥檃ppels d''offres pour des projets d''infrastructures doit 锚tre am茅lior茅e car cela r茅duit les co没ts du projet et sert d鈥檌ncitation aux investisseurs. Les recommandations du programme d''action de Dakar couvrent les domaines de la pr茅paration du projet segmentation du projet participation accrue du secteur priv茅 du Fonds de la diaspora&nbsp d鈥檜n environnement politique favorable et des fonds de la richesse nationale. Les faits saillants des recommandations comprennent: Les pays devraient adopter des lois visant 脿 faciliter la participation du secteur priv茅 dans les projets Le gouvernement et les institutions publiques doivent se concentrer sur le financement de la phase de pr茅paration des projets Les pays devraient promouvoir la participation du secteur priv茅 local dans le d茅veloppement des infrastructures en Afrique, notamment par le biais de lois nationales favorables et d鈥檃pports de possibilit茅s de renforcement des capacit茅s et Harmoniser les cadres r茅glementaires r茅gionaux pour le d茅veloppement des infrastructures afin de r茅duire les disparit茅s dans les r猫gles et r猫glements, y compris sur les partenariats public-priv茅. Publi茅 par: La Section des communications ext茅rieures et des relations avec les m茅dias&nbsp Commission 茅conomique pour l鈥橝frique&nbsp BP 3001&nbsp Addis-Abeba (脡thiopie)&nbsp T茅l. +251 11 551 5826&nbsp Adresse 茅lectronique :&nbspecainfo@uneca.org&nbsp