- Garantir le respect des droits de l'homme et de l'État de droit dans la lutte contre le discours haineux en ligne, et appliquer ces normes à la modération et à la curation des contenus, ainsi qu'à la réglementation.
- Améliorer la transparence de la modération et de la curation des contenus, ainsi que de la réglementation.
- Promouvoir des récits positifs pour lutter contre le discours de haine en ligne et favoriser l'engagement et l'autonomisation des utilisateurs.
- Garantir la responsabilité, renforcer les mécanismes judiciaires et améliorer les mécanismes de contrôle indépendants.
- Renforcer la coopération multilatérale et multipartite.
- Faire entendre la voix des communautés et formuler des politiques et des bonnes pratiques adaptées au contexte et fondées sur les connaissances, afin de protéger les groupes et les populations en situation de vulnérabilité et de leur donner les moyens de lutter contre le discours de haine en ligne.
"La prolifération des discours de haine en ligne, qui résulte de l'absence de réponses adéquates et appropriées à ces discours, peut restreindre et compromettre l'accès à l'internet et la jouissance de ces droits en ligne et, en fin de compte, hors ligne également", a noté M. Shaheed, avertissant que "plus immédiats que ces fractures numériques, peut-être, et plus flagrants dans leurs résultats, sont les actes de violence qui découlent de l'incitation à la violence en ligne, y compris les atrocités de masse".
Le document d'orientation lancé aujourd'hui vise à partager les principales recommandations issues de ces consultations d'experts et à promouvoir une large mobilisation sur les mesures à prendre pour renforcer les efforts de lutte contre le discours de haine en ligne.
"Malheureusement, notre investissement dans la lutte contre la haine en ligne n'a pas encore été à la hauteur de la réalité de sa diffusion et de son impact en ligne. Il incombe à toutes les parties prenantes concernées de redoubler d'efforts pour préserver les acquis durement obtenus à ce jour en matière de non-discrimination et d'égalité", a conclu Mme Nderitu.