缅北禁地

Apr猫s l鈥檃ssassinat, le 9 f茅vrier, du parlementaire Jean-Emmanuel Ndjaroua 脿 Bangui, l鈥橴nion interparlementaire (UIP) r茅clame une protection renforc茅e pour les parlementaires de la R茅publique centrafricaine (RCA).

Jean-Emmanuel Ndjaroua 茅tait membre du Conseil national de transition (CNT), l鈥檕rgane charg茅 du travail l茅gislatif apr猫s la dissolution du Parlement centrafricain, prononc茅e 脿 la suite d鈥檜n coup d鈥橢tat en mars 2013.

La veille de son assassinat, Jean-Emmanuel Ndjaroua, repr茅sentant de la r茅gion de la Haute Kotto, 脿 l鈥檈st du pays, avait condamn茅 publiquement la violence dirig茅e contre les musulmans de sa r茅gion. Deux de ses enfants avaient 茅t茅 tu茅s quinze jours auparavant.

Selon des sources locales, Jean-Emmanuel Ndjaroua s鈥櫭﹖ait 茅lev茅 contre la violence pendant une r茅union sp茅ciale du CNT, le 8 f茅vrier. Des repr茅sentants avait demand茅 au Premier Ministre par int茅rim, Andr茅 Nzapayek茅, d鈥檌ntensifier les efforts du gouvernement pour mettre fin 脿 la violence sectaire en RCA qui a d茅j脿 entra卯n茅 le d茅placement de pr猫s du quart de la population.

Jean-Emmanuel Ndjaroua aurait 茅t茅 tu茅 par balles alors qu鈥檌l arrivait 脿 son domicile.

Au moins onze personnes ont 茅t茅 tu茅es dans les violences interreligieuses qui ont oppos茅 ce week-end la majorit茅 chr茅tienne 脿 des musulmans accus茅s d鈥櫭猼re li茅s 脿 l鈥檃ncien groupe de rebelles, Seleka. Ce groupe avait pris le pouvoir l鈥檃n dernier apr猫s le coup d鈥櫭塼at et s鈥檡 est maintenu jusqu鈥檈n janvier de cette ann茅e.

L鈥橴IP lance un appel pour que cessent toutes les violences et que les membres du CNT b茅n茅ficient de la protection dont ils ont besoin pour que l鈥檕rgane l茅gislatif puisse remplir ses fonctions au service de toute la population.

"Les responsables de ces assassinats devraient 锚tre imm茅diatement localis茅s et poursuivis en justice. Cela ferait clairement comprendre 脿 tout un chacun qu鈥檜ne telle violence ne restera pas impunie et que les autorit茅s sont r茅solues 脿 pr茅venir d鈥檃utres attaques de ce genre鈥�, a d茅clar茅 Anders Johnsson, le Secr茅taire g茅n茅ral de l鈥橴IP.