La Namibie est le premier pays d'Afrique australe et le huiti猫me pays d'Afrique 脿 adh茅rer 脿 la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfronti猫res et des lacs internationaux (Convention de l'ONU sur l'eau).
La Namibie, qui compte quelque 2,5 millions d'habitants, partage tous ses cours d'eau p茅rennes avec les pays voisins, ainsi que plusieurs r茅serves d'eau souterraines transfrontali猫res importantes.
En tant que pays situ茅 脿 la fois 脿 mi-chemin et en aval, la coop茅ration transfrontali猫re dans le domaine de l'eau est cruciale pour la s茅curit茅 de l'eau et le d茅veloppement socio-茅conomique durable de la Namibie et de la r茅gion.
Le Ministre namibien de l'agriculture, de l'eau et de la r茅forme agraire, M. Calle Schlettwein, a d茅clar茅 : "La coop茅ration transfrontali猫re dans le domaine de l'eau repr茅sente un d茅fi majeur pour la Namibie : "La coop茅ration transfrontali猫re dans le domaine de l'eau est la pierre angulaire de la s茅curit茅 de l'eau de notre pays, et je suis fermement convaincu que, gr芒ce 脿 cette adh茅sion, la Namibie non seulement tirera des avantages substantiels de sa participation 脿 ce cadre juridique mondial, mais aura 茅galement la possibilit茅 de s'engager avec les autres membres 脿 promouvoir les principes de paix et d'茅quit茅 dans le partage de l'eau transfrontali猫re.
"Les principes et les r猫gles de la Convention sur l'eau s'alignent harmonieusement sur les politiques de la Namibie en mati猫re de coop茅ration transfrontali猫re et de gestion int茅gr茅e des ressources en eau, alors que nous collaborons avec d'autres nations pour sauvegarder et utiliser durablement nos ressources en eau douce partag茅es".
La coop茅ration transfrontali猫re dans le domaine de l'eau est la pierre angulaire de la s茅curit茅 de l'eau de notre pays, et je suis fermement convaincu que, gr芒ce 脿 cette adh茅sion, la Namibie non seulement tirera des avantages substantiels de sa participation 脿 ce cadre juridique mondial, mais aura 茅galement la possibilit茅 de s'engager avec les autres membres 脿 promouvoir les principes de paix et d'茅quit茅 dans le partage de l'eau transfrontali猫re.
La Secr茅taire ex茅cutive de la CEE-ONU, Mme Olga Algayerova, a d茅clar茅 : "Je f茅licite chaleureusement la Namibie pour son adh茅sion 脿 la convention des Nations Unies sur l'eau, comme l'a demand茅 le secr茅taire g茅n茅ral des Nations Unies 脿 tous les 脡tats membres de l'ONU. En tant que premi猫re Partie en Afrique australe, la Namibie ouvre la voie 脿 l'adh茅sion d'autres pays de la r茅gion 脿 ce trait茅 unique pour aider 脿 relever les d茅fis li茅s 脿 l'eau au-del脿 des fronti猫res nationales, ce qui est particuli猫rement crucial en raison des impacts croissants du changement climatique.
La convention de 1992 sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfronti猫res et des lacs internationaux (convention sur l'eau), connue sous le nom de convention des Nations Unies sur l'eau et dont le secr茅tariat est assur茅 par la CEE-ONU, constitue un cadre juridique et intergouvernemental unique au monde.
Elle exige des parties qu'elles pr茅viennent, contr么lent et r茅duisent les impacts n茅gatifs sur la qualit茅 et la quantit茅 de l'eau 脿 travers les fronti猫res, qu'elles utilisent les eaux partag茅es d'une mani猫re raisonnable et 茅quitable, et qu'elles assurent leur gestion durable par la coop茅ration.
"Apr猫s l'adh茅sion du Nig茅ria et de l'Irak plus t么t cette ann茅e, cela montre la pertinence de la Convention sur l'eau en tant que moyen cl茅 pour soutenir le d茅veloppement durable et pr茅venir les conflits sur les eaux partag茅es", a-t-elle ajout茅.
Apr猫s l'adh茅sion de la Namibie 脿 la Convention des Nations Unies sur l'eau le 8 juin 2023, cette 茅tape contribuera 脿 consolider l'engagement de longue date en faveur de la coop茅ration sur les eaux transfrontali猫res en Afrique australe.
La Namibie a ratifi茅 des accords de bassin et est membre d'organisations de bassin, notamment : la Commission du fleuve Okavango-Cubango (OKACOM) partag茅e avec l'Angola et le Botswana ; la Commission du fleuve Orange-Senqu (ORASECOM) partag茅e avec l'Afrique du Sud, le Botswana et le Lesotho) ; la Commission du cours d'eau du Zamb猫ze (ZAMCOM) avec tous les autres 脡tats riverains de l'Angola, du Botswana, du Malawi, du Mozambique, de la Tanzanie, de la Zambie et du Zimbabwe ; et la Commission du cours d'eau de Cuvelai (CUVECOM) avec l'Angola. Au niveau r茅gional, la Namibie est partie au protocole r茅vis茅 de 2000 de la Communaut茅 de d茅veloppement de l'Afrique australe (SADC) sur les cours d'eau partag茅s et 脿 la convention des Nations unies de 1997 sur le droit relatif aux utilisations des cours d'eau internationaux 脿 des fins autres que la navigation (convention sur les cours d'eau).
Je f茅licite chaleureusement la Namibie pour son adh茅sion 脿 la convention des Nations Unies sur l'eau, comme l'a demand茅 le secr茅taire g茅n茅ral des Nations Unies 脿 tous les 脡tats membres de l'ONU. En tant que premi猫re Partie en Afrique australe, la Namibie ouvre la voie 脿 l'adh茅sion d'autres pays de la r茅gion 脿 ce trait茅 unique pour aider 脿 relever les d茅fis li茅s 脿 l'eau au-del脿 des fronti猫res nationales, ce qui est particuli猫rement crucial en raison des impacts croissants du changement climatique.
Au niveau r茅gional, la Namibie est partie au protocole r茅vis茅 de 2000 de la Communaut茅 de d茅veloppement de l'Afrique australe (SADC) sur les cours d'eau partag茅s et 脿 la convention des Nations Unies de 1997 sur le droit relatif aux utilisations des cours d'eau internationaux 脿 des fins autres que la navigation ("Convention sur les cours d'eau").
La Namibie est l'un des deux seuls pays d'Afrique dont toutes les masses d'eau douce transfrontali猫res sont couvertes par des accords de gestion op茅rationnels, selon le rapport national soumis pour le deuxi猫me exercice de suivi en 2020 de l'indicateur 6.5.2 de l'ODD, pour lequel la CEE-ONU et l'UNESCO sont les agences co-d茅positaires. Le troisi猫me exercice est actuellement en cours.
En tant que cadre juridique et intergouvernemental mondial efficace et plateforme de coop茅ration et de gestion durable des eaux partag茅es, y compris les eaux souterraines, l'adh茅sion 脿 la convention sur l'eau peut permettre le soutien de la communaut茅 des parties, l'茅change d'exp茅riences avec les bassins et les pays du monde entier, faciliter l'acc猫s au financement et rehausser le profil du pays au niveau international en ce qui concerne les eaux transfrontali猫res.
Apr猫s l'adh茅sion du Nig茅ria et de l'Irak plus t么t cette ann茅e, cela montre la pertinence de la Convention sur l'eau en tant que moyen cl茅 pour soutenir le d茅veloppement durable et pr茅venir les conflits sur les eaux partag茅es.
La Namibie vient de s'engager dans une initiative pilote de jumelage de deux ans avec la Finlande, qui est partie 脿 la convention, afin d'茅changer des exp茅riences, de renforcer les capacit茅s et la coop茅ration bilat茅rale en mati猫re de gestion des eaux transfrontali猫res. Il s'agit du premier jumelage de ce type entre les deux pays.
Ouverte 脿 l'adh茅sion de tous les 脡tats membres des Nations Unies depuis le 1er mars 2016, la Convention compte d茅sormais 50 parties.
脌 l'heure actuelle, plus de 20 pays du monde entier sont engag茅s dans le processus d'adh茅sion, principalement en Afrique et en Am茅rique latine. 153 pays dans le monde partagent des rivi猫res, des lacs et des ressources en eaux souterraines.
La Convention des Nations Unies sur l'eau est g茅r茅e par la Commission 茅conomique des Nations unies pour l'Europe (CEE-ONU).
