Sommet de Nairobi CIPD+25, du 12 au 14 novembre 2019, Nairobi, Kenya
Contexte
Un bilan pour les 25 ans
En 1994, au Caire, durant la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), 179 gouvernements ont adopté un programme d'action reconnaissant la santé en matière de reproduction, l'autonomisation des femmes et l'égalité des sexes comme des vecteurs du développement durable.
En 2019, la Conférence de haut niveau organisée à Nairobi, au Kenya, appelée également Sommet de Nairobi sur la CIPD +25 a célébré le 25e anniversaire de cette conférence. Ce sommet a fait le constat d’un monde qui s’efforce d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies d’ici 2030.
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Gouvernement kénya ont organisé cette conférence pour faire progresser la mise en ?uvre du Programme d'action de la CIPD. La conférence a offert une plate-forme inclusive rassemblant les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations du secteur privé, les groupes de femmes et les réseaux de jeunes pour discuter et convenir des initiatives permettant de stimuler la mise en ?uvre du Programme d'action de la CIPD.
Le Sommet s’est ouvert sur un bilan de tout ce qui a été accompli depuis la première Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), qui avait eu lieu au Caire en 1994. Plus de mille deux cent engagements concrets ont été pris pour assurer d’ici 2030 la santé et les droits sexuels et procréatifs pour tous et toutes.
Les pays donateurs se sont engagés à hauteur d’un total d’un milliard de dollars pour soutenir des programmes de santé sexuelle et procréative et d’égalité des genres. Des entreprises du secteur privé ont quant à elles promis de mobiliser ensemble 8 milliards de dollars.
Les engagements pris vont cependant bien au-delà du simple aspect financier. Organisations, gouvernements et entreprises ont également proposé des plans audacieux et visionnaires pour provoquer le changement et enfin répondre aux besoins non satisfaits. Le Kenya, par exemple, qui a accueilli et co-organisé le Sommet, a raccourci son délai pour l’élimination des mutilations génitales, s’engageant désormais à avoir mis fin à ces pratiques d’ici 2022, soit huit ans plus t?t que ce qui avait été prévu précédemment. La cl?ture du Sommet a vu les participant·e·s réfléchir à l’étape suivante, qui est fondamentale : s’assurer que les partenaires tiennent véritablement leurs promesses. Dans ce sens, l’UNFPA a décidé d’adapter ses efforts au niveau national pour aider les pays à tenir leurs engagements.