23e session extraordinaire de l'Assemblée générale,
5-9 juin 2000, New York, ?tats-Unis
Contexte
Examen quinquennal de la mise en ?uvre de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing (Beijing+5)
Cinq ans après la , l'Assemblée générale des Nations unies a tenu sa 23e session extraordinaire, consacrée à l'égalité des sexes, au développement et à la paix pour le 21e siècle, afin d'examiner les progrès réalisés dans la mise en ?uvre de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing, adoptés à l'unanimité lors de la Conférence historique de Beijing en 1995.
Malgré de nombreux progrès, les réponses des ?tats membres ont indiqué qu'il restait encore beaucoup à faire en ce qui concerne la mise en ?uvre du programme d'action. Deux grands domaines - la violence et la pauvreté - continuent d'être des obstacles majeurs à l'égalité des sexes dans le monde. La mondialisation a ajouté de nouvelles dimensions à ces deux domaines, créant de nouveaux défis pour la mise en ?uvre du Programme, tels que la traite des femmes et des filles, la nature changeante des conflits armés, le fossé croissant entre les nations et les sexes, le détachement de la politique macroéconomique des préoccupations de protection sociale.
Dans l'ensemble, l'analyse des rapports nationaux sur la mise en ?uvre du programme d'action a révélé qu'aucun progrès significatif n'avait été réalisé en ce qui concerne la répartition équitable de la prise de décision dans les structures politiques aux niveaux national et international. Dans la plupart des pays du monde, la représentation des femmes reste faible. Même dans les pays où une "masse critique" aux postes de décision dans le secteur public a été atteinte, il y a peu de femmes dans les conseils d'administration des grandes entreprises. Il est nécessaire de suivre de plus près les progrès accomplis pour assurer une participation égale des femmes à ces postes de pouvoir économique.
La session extraordinaire a donné lieu à une et à d', notamment :
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Mesures et initiatives pour surmonter les obstacles et assurer l’application intégrale et accélérée du Programme d’action ;
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Mesures à prendre au niveau national par les gouvernements, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et d’autres acteurs de la société civile ;
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Mesures devant être prises au niveau international par le système des Nations Unies et les organisations internationales et régionales ;
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Mesures à prendre aux niveaux national et international par les gouvernements, les organisations régionales et internationales, notamment les organismes des Nations Unies et les institutions financières internationales et les autres acteurs.