13 mars 2020 — Les bouleversements causés par le coronavirus - COVID 19 - sont tout autour de nous.
Je sais que vous êtes nombreux à être anxieux, inquiets, déconcertés.
C’est bien normal.
Nous sommes face à une menace sanitaire sans précédent.
Le virus se propage... le danger grandit... et nos systèmes de santé, nos économies et notre vie quotidienne sont mis à rude épreuve.
Les plus vulnérables sont les plus touchés, en particulier les personnes ?gées et celles et ceux qui ont des problèmes de santé préexistants, qui n’ont pas accès à des soins de santé fiables, ou qui vivent dans la pauvreté ou la précarité.
Les retombées sociales et économiques de la pandémie et du ralentissement de l’économie toucheront la plupart d’entre nous pendant plusieurs mois.
Mais la propagation du virus atteindra un pic. Nos économies se relèveront.
D’ici-là, nous devons agir ensemble pour ralentir la propagation du virus et prendre soin les uns des autres.
Soyons prudents mais ne paniquons pas. Laissons parler la science et luttons contre la stigmatisation.
Même si la situation a été qualifiée de pandémie, c’est une situation que nous pouvons (encore) ma?triser.
Nous pouvons ralentir la transmission, prévenir l’infection et sauver des vies.
Mais cela implique plus que jamais d’agir sur le plan personnel, aux niveaux national et international.
Le COVID 19 est notre ennemi commun.
Nous devons déclarer la guerre à ce virus.
Les pays doivent passer à la vitesse supérieure, intensifier et élargir leur mobilisation.
En appliquant des stratégies de confinement efficaces.
En activant et en améliorant les systèmes d’intervention d’urgence.
En augmentant considérablement la capacité de dépistage et les soins aux patients.
En préparant les h?pitaux, en veillant à ce qu’ils aient les installations, le matériel et le personnel nécessaire.
Et en mettant au point des interventions médicales qui sauvent des vies.
Chacun et chacune d’entre nous a une responsabilité.
Celle de suivre les conseils médicaux et de prendre les mesures simples et pratiques que recommandent les autorités sanitaires.
En plus d’être à l’origine d’une crise de santé publique, le virus est aussi un fléau pour l’économie mondiale.
Les marchés financiers sont durement touchés par l’incertitude.
Les cha?nes d’approvisionnement mondiales sont perturbées.
L’investissement et la demande des consommateurs ont chuté - et le risque de récession mondiale est réel et ne cesse de grandir.
Les économistes des Nations unies estiment que le virus pourrait co?ter à l’économie mondiale au moins 1 000 milliards de dollars cette année - et peut-être bien plus.
Aucun pays ne peut faire cavalier seul.
Plus que jamais, les gouvernements doivent coopérer pour revitaliser les économies ... accro?tre les investissements publics ... stimuler le commerce ... et assurer un soutien ciblé aux personnes et aux communautés les plus touchées par la maladie ou les plus vulnérables aux conséquences économiques néfastes qu’elle entra?ne – notamment les femmes, qui assument souvent une part disproportionnée des soins.
La pandémie met en évidence à quel point tous les êtres humains sont interdépendants.
Toutes et tous, nous partageons la responsabilité de prévenir la propagation du COVID-19.
Le système des Nations unies - y compris l’Organisation mondiale de la Santé - est pleinement mobilisé.
En tant que membres de la famille humaine, nous travaillons 24 heures sur 24 avec les gouvernements, nous communiquons des directives internationales et nous aidons le monde à faire face à cette menace.
Nous sommes tous concernés - et c’est ensemble que nous surmonterons cela.