Le 16 octobre, le Secrétaire général de l’ONU a présenté un projet de budget de 3,6 milliards de dollars pour les programmes en 2025, soulignant l’engagement de l’Organisation en faveur de la paix, du développement durable et des initiatives en faveur des droits de l’homme, tout en faisant progresser des réformes clés.
En présentant sa proposition à la Cinquième Commission de l’Assemblée générale, l’instance chargée des questions administratives et budgétaires, António Guterres a déclaré que la proposition relative au budget ordinaire de l’ONU s’accompagne d’un sentiment d’urgence, dans un contexte de multiples défis.
? Dans un contexte de chocs mondiaux majeurs, les Nations Unies sont plus que jamais nécessaires ?, a-t-il déclaré.
La proposition reflète les priorités énoncées dans les récents accords historiques, a-t-il souligné, citant le et ses annexes, le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures.
? [Ces] accords représentent un engagement en faveur de la mise à jour et de la réforme de la coopération internationale pour la rendre plus interconnectée, plus efficace, plus juste et plus inclusive ?, a-t-il ajouté.
Le budget ordinaire (BO) englobe les programmes des Nations Unies couvrant divers domaines, tels que les affaires politiques, la justice et le droit internationaux, la coopération régionale pour le développement, les droits de l’homme et les affaires humanitaires, ainsi que l’information publique.
L’Organisation dispose d’un , qui suit un cycle budgétaire allant du 1er juillet au 30 juin, tandis que le budget ordinaire s’aligne sur l’année civile.
Problèmes de liquidité
M. Guterres a conclu en exhortant les ?tats membres à s’acquitter pleinement et dans les délais de leurs obligations financières, soulignant que la capacité de l’ONU à remplir ses mandats dépend de la disponibilité des fonds.
Il a expliqué que l’Organisation avait commencé l’année 2024 avec seulement 67 millions de dollars en espèces, contre 700 millions de dollars l’année précédente, ? ce qui la rend extrêmement vulnérable aux changements défavorables dans les modes de paiement des contributions obligatoires ?.
Pour éviter les contraintes de mise en ?uvre l’année prochaine, M. Guterres a proposé que l’Assemblée générale suspende temporairement le remboursement des crédits pour 2023 par rapport à l’évaluation de 2025. Les crédits seraient conservés en réserve et débloqués à mesure que les conditions s’amélioreraient.
? En fin de compte, l’efficacité de la mise en ?uvre des programmes et de l’utilisation des ressources financières en 2025 dépendra de la disponibilité des liquidités ?, a-t-il déclaré.
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