, la journée mondiale de l’océan est une occasion pour réfléchir sur l’importance des océans dans nos vies et sur nos moyens de subsistance, et l’impact environnemental de l’activité humaine sur les océans.

尝’?(Norvège), le centre pour les ODD de l’Impact universitaire des Nations Unies (UNAI)?pour?, est un centre d’études, de recherche et d’innovation pour la préservation des océans pour l’avenir de l’humanité.

Dans cette série commémorant la Journée mondiale de l’océan, l’Université de Bergen examine les différents aspects de la durabilité des océans et la manière dont les universités peuvent contribuer à la gestion de cette ressource naturelle. Dans cet article, l’université examine l’usage de la gestion des données dans le combat contre l’acidification des océans.

Selon?, ??l’océan absorbe chaque année environ 26?% du CO? ajouté à l’atmosphère par les activités humaines, ce qui réduit considérablement l’impact de ce gaz à effet de serre sur le climat. Lorsque le CO2 se dissout dans l’eau de mer, de l’acide carbonique se forme. C’est cette réaction chimique qui entra?ne l’acidification des océans??.

Quand la quantité de dioxyde de carbone augmente dans les océans et que le pH devient plus acide, la vie marine survit difficilement. Ce dioxyde, par exemple, rend plus difficile la croissance des coquilles et squelettes protecteurs des océans. Les conséquences de l’acidification des océans atteignent le haut de la cha?ne alimentaire et peuvent affecter, de fa?on significative, les activités économiques tels la pêche, l’aquaculture et même le tourisme. 尝’acidification des océans peut avoir un impact négatif sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des personnes qui dépendent des océans et des voies navigables pour se nourrir et travailler. ?

Selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, au cours des 200 dernières années, les mers du monde ont absorbé plus de 150 milliards de tonnes métriques de carbone provenant des activités humaines. De fa?on concrète, cela représente une moyenne mondiale de près de 7?kg par personne et par semaine, soit suffisamment pour remplir un train de charbon assez long pour faire 13 fois le tour de l’équateur chaque année. Les concentrations de CO? sont maintenant plus élevées qu’à n’importe quel moment au cours des 800?000 dernières années, et le taux d’augmentation actuel est probablement sans précédent dans l’histoire. 尝’acidification des océans a été baptisée la jumelle diabolique du changement climatique vu que les océans absorbent le CO? comme une éponge et une fois qu’ils sont saturés, le dioxyde de carbone qu’ils ne peuvent plus absorber reste dans l’atmosphère?; toute chose qui entra?ne une hausse de la température sur terre.?

Face à ce problème critique relatif à la conservation des océans et de l’écosystème marin, Benjamin Pfeil, ingénieur et Directeur?, de l’Université de Bergen, a commencé en 2005 à se spécialiser dans la gestion des données de biogéochimie marine. Son groupe rend compte en particulier de l’acidification des océans, ce qui contribue directement à la réalisation de la cible?14.3 des objectifs de développement durable (ODD).

??尝’accès direct aux données est essentiel pour comprendre les relations, les modèles et les principes complexes??, a déclaré M.?Pfeil. Ces données contribuent à modifier les politiques en place en intégrant la science dans l’élaboration, la mise en ?uvre et l’évaluation desdites politiques et à mieux informer les décideurs. 尝’équipe de M.?Pfeil et d’autres laboratoires ont recueilli des données mondiales sur le carbone. Ces données sont transmises à l’?change international des données et de l’information océanographiques, établi par la?.

Il s’agit d’un système qui a été mis sur pied avec des systèmes de flux de données basés sur des directives établies au niveau mondial, y compris la possibilité de comparer l’évolution des océans dans différentes parties du monde, qui est ensuite coordonnée dans le?, une collaboration créée pour les observations océaniques. ??尝’une de nos t?ches consiste à développer des logiciels de qualité afin d’améliorer l’automatisation du flux de données??, a-t-il expliqué. Une telle automatisation permet une meilleure gestion et compréhension de ces données.

? l’approche de la durable, qui débutera en 2021, le besoin de ces données est plus crucial que jamais. Des travaux sont menés avec le Conseil scientifique?et??afin de fournir des données et des connaissances fondées sur la recherche pour la décennie, y compris une contribution aux Bulletins d’information sur les politiques relatives aux ODD de Bergen avec des recommandations pour la cible?14.3.

Pour en savoir plus sur les activités de notre centre sur l’ODD 14, cliquez?ici.

Liste des ressources additionnelles?:

  • ???Le changement de voile?: Accélérer les actions régionales pour des océans durables en Asie et dans le Pacifique??
  • ????tat actuel de l’océanographie dans le monde??
  • Rapport de l’ONU???尝’océan et les objectifs de développement durable dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon?2030??