La quête de l’eau
No. 1 Vol. LV 2018« La quête de l’eau » examine les problèmes liés à la disponibilité et la gestion durable de l’eau pour tous. Les articles explorent des questions importantes telles que les écosystèmes dans le cycle mondial de l’eau, et le rôle du genre et de l’inclusion sociale dans la réalisation des objectifs et cibles liés à l’eau. Ce numéro du magazine numérique du système des Nations Unies soutient le lancement de la Décennie internationale d’action, « L’eau pour le développement durable », 2018-2028.
Renforcer et revitaliser les partenariats mondiaux pour réaliser l’objectif de développement durable 6
Le PME s’est réjoui que l’objectif de développement durable sur l’eau (ODD 6) visant à « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau », ainsi que la cible spécifique (6.5) concernant la mise en œuvre de la GIRE, figurent dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Cette approche intégrée est devenue un engagement politique mondial.
L’eau, l’assainissement et les catastrophes dans le contexte des objectifs de développement durable
Il faut, de toute urgence, traiter les questions liées à l’eau, à l’assainissement et aux catastrophes si nous voulons faire du développement durable une réalité. Dans certains pays, les dégâts attribués aux catastrophes liées à l’eau représentent jusqu’à 15 à 40 % du produit intérieur brut annuel.
L’eau pour le développement durable
L’eau joue un rôle crucial dans le développement de l’humanité. Depuis des temps immémoriaux, les peuples se sont installés près des points d’eau, qui ont toujours été une source de vie et de bien-être. Pendant des milliers d’années, elle a été célébrée et reconnue comme une ressource sacrée.
L’eau est une condition préalable à tout développement
Le Conseil mondial de l’eau est prêt à contribuer à la réalisation des ODD en mobilisant ses domaines d’expertise et en travaillant avec toutes les parties prenantes afin de faire du cadre de développement pour l’après-2015 une réalité.
La sécurité de l’approvisionnement en eau face au changement climatique
Dans une étude historique publiée il y a dix ans, l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI) suggérait que dans des scénarios probables, l’approvisionnement mondial en eau douce devrait pouvoir répondre aux futures demandes de l’agriculture, de l’industrie et d’autres secteurs.
Les jeunes et la gestion intégrée des ressources en eau
Les jeunes qui participent aux activités de la communauté internationale des spécialistes de l’eau sont issus de divers réseaux de la société civile. Bien qu’ils réalisent de nombreuses initiatives dans le monde, leur engagement structuré et significatif est généralement entravé par diverses raisons, comme un manque de soutien généralisé ou l’absence de plates-formes appropriées qui soutiennent leur participation.
Avant-Propos
« On dit que l’eau sera le déclenchement de la prochaine guerre », a déclaré le Président de l’Assemblée générale Miroslav Lajčák lors d’une rencontre avec les étudiants de la Seton Hall University, membre de l’initiative Impact universitaire depuis quelques mois. « Assurons-nous qu’il n’y aura pas de nouvelle guerre et que nous traitons l’eau de façon responsable. »
Le rôle dynamique de l’égalité des sexes et de l’intégration sociale: Réaliser les objectifs liés à l’eau convenus à l’échelle internationale
On estime qu’au cours des dix prochaines années, le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes qui en résultent toucheront chaque année près de 175 millions d’enfants.
Le rôle d’ONU-Eau en tant que mécanisme interinstitutions de coordination pour les questions liées à l’eau et à l’assainissement
Aujourd’hui, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’approvisionnement en eau potable sûrs et 4,5 milliards n’ont pas accès à des services d’assainissement de base. Chaque année, cette crise provoque la mort de près de 340 000 enfants et a de graves incidences sur des sociétés et des économies entières.
Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement
Nous devons aussi aborder les questions de la gouvernance internationale. Au sein du système des Nations Unies, l’eau et l’assainissement sont traités de manière fragmentée et inadéquate, malgré les efforts déployés par le mécanisme ONU-Eau ainsi que les travaux réalisés par les organisations, fonds et programmes différents.
Comment réduire notre empreinte hydrique à un niveau durable ?
La surconsommation d’eau est généralisée. Les fleuves, comme le Fleuve jaune en Chine et le Colorado aux États-Unis, n’atteignent même plus la mer. Sur leur parcours, les eaux sont prélevées pour l’approvisionnement des exploitations agricoles, des industries et des foyers.
Renforcer la base des connaissances scientifiques pour aider les pays à mieux gérer leurs ressources en eau
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) œuvre à cette fin depuis 40 ans par le biais de sa Division des sciences de l’eau et, plus précisément, des États Membres du Programme hydrologique international (PHI), le seul programme intergouvernemental du système des Nations Unies consacré à la recherche dans le domaine de l’eau ainsi qu’à la gestion des ressources en eau, à l’éducation et au renforcement des capacités.
Le cewas au Moyen-Orient : aider les entrepreneurs à relever les défis liés à la gestion de l’eau, de l’assainissement et des ressources
À ce jour, le cewas au Moyen-Orient a formé dans la région plus de 100 personnes aux concepts de viabilité et d’innovation, a introduit plus de 25 jeunes entreprises sur le marché régional et a aidé 10 entreprises existantes à élargir leur gamme de produits et de services dans le secteur de l’économie « verte ».
Les écosystèmes dans le cycle de l’eau à l’échelle planétaire
L’application à grande échelle des approches écosystémiques dans la gestion de l’eau fait face à de nombreux défis. Ceux-ci comprennent, entre autres, la préférence écrasante donnée aux solutions de l’infrastructure grise dans les instruments actuels de nombreux États, l’absence de preuves quantitatives sur l’efficacité des approches écosystémiques et des capacités insuffisantes pour les mettre en œuvre.