Depuis les manifestations de 2019 au Soudan, qui ont inauguré un gouvernement de transition, et la promesse de plus de droits, plus d'un millier de femmes se sont senties encouragées à entrer en politique afin de mettre en place un changement démocratique durable.
Beaucoup de choses ont déjà changé pour les femmes depuis les manifestations : les lois limitant la liberté de s'habiller, de se déplacer et de travailler ont été abrogées et les mutilations génitales féminines ont été criminalisées.
La constitution de transition garantit une représentation de 40 % au sein de l'organe parlementaire, le Conseil législatif de transition, ce qui se traduit par 120 sièges. Toutefois, la participation des femmes étant traditionnellement limitée dans le pays, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a lancé un projet visant à identifier les futurs dirigeants politiques du Soudan et à former les candidats potentiels.
Pendant six semaines, les responsables du PNUD ont visité 110 villes, villages et camps de personnes déplacées, identifiant 1 070 femmes, dont les deux tiers ont moins de 40 ans, désireuses de représenter leur communauté. Ce succès a incité le PNUD à étendre le projet, en aidant les femmes à obtenir d'autres représentations au niveau national et au niveau des États, ainsi que des postes clés au sein du gouvernement.
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