Qu'est-ce que cela fait d'être un Champion des systèmes alimentaires des Nations Unies ?
C'est une expérience extraordinaire que d'être reconnu comme un champion grâce à son travail. Cela vous expose à de multiples dialogues et engagements, où vous acquérez une grande expertise dans le développement de solutions, la coordination et les idées de promotion des systèmes alimentaires. L'expérience est diversifiée en raison des opportunités qui se présentent.
Au départ, je m'attendais à ce que les Nations Unies me paient pour être champion, mais j'ai ensuite compris qu'il s'agissait d'une passion pour les pauvres et les personnes démunies. Même sans être payé, on obtient beaucoup en s'engageant dans l'élaboration de solutions destinées aux pauvres.
Ma mission a été formidable, et elle m'a exposée à un certain nombre de rencontres et de plateformes. J'ai eu l'occasion d'entrer en contact avec des personnes de différents domaines d'expertise, où j'ai appris un certain nombre de choses.
Les pistes d'action sont :
- Garantir l'accès de tous à une alimentation sûre et nutritive
- Passer à des modes de consommation durables
- Stimuler une production respectueuse de la nature
- Promouvoir des moyens de subsistance équitables
- Renforcer la résilience face aux vulnérabilités, aux chocs et au stress.
Des surprises, agréables ou non ?
J'ai pu faciliter un certain nombre de réunions mondiales et j'ai participé à des panels avec de nombreuses personnes avec lesquelles je n'aurais jamais pensé partager un jour une plateforme. J'ai eu des échanges avec David Nabarro (membre du comité consultatif du Sommet sur les systèmes alimentaires) et Agnes Kalibata (envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sommet sur les systèmes alimentaires) et j'ai été reconnue comme une jeune qui fait beaucoup en Afrique. J'ai eu l'occasion de contribuer aux communications de l'ONU par le biais de mes blogs.
Quand avez-vous commencé à défendre la cause alimentaire ?
Je dirige une solide équipe de jeunes sur le volet d'action 5 [Renforcer la résilience face aux vulnérabilités, aux chocs et au stress], dont je suis le vice-président. Je suis un pilier pour de nombreux groupes de jeunes sur la transformation du système alimentaire des Nations Unies. J'engage beaucoup de jeunes à avoir des dialogues indépendants et j'ai pu mettre en relation des jeunes de pays fragiles et en conflit avec l'Action Track 5.
Les pistes d'action du Sommet sur les systèmes alimentaires offrent aux parties prenantes d'horizons très divers un espace de partage et d'apprentissage, dans le but de favoriser de nouvelles actions et de nouveaux partenariats et d'amplifier les initiatives existantes. Les pistes d'action sont alignées sur les cinq objectifs du sommet. Chaque piste d'action est conçue pour aborder les compromis possibles avec les autres pistes, et pour identifier les solutions qui peuvent apporter des avantages de grande envergure.