Créer un réseau mondial de santé publique
Le « court XXe siècle », tel qu'Eric Hobsbawm l'a défini en 1995, a été marqué par d'importants progrès économiques, sociaux, techniques et scientifiques qui ont amélioré la qualité de vie et la santé de millions de personnes dans le monde. Toutefois, en tant qu'« âge des extrêmes », une autre formule d'Hobsbawm, le processus de mondialisation a créé non seulement d'énormes disparités internationales mais aussi de graves problèmes d'ordre social et sanitaire, en particulier dans les pays exclus des axes centraux de l'économie mondiale.
Les maladies liées au mode de vie: accès aux soins pour le traitement des maladies chroniques dans les pays à revenu faible et intermédiaire
Les maladies chroniques, non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies respiratoires chroniques et le diabète, ont un impact considérable sur la santé humaine ainsi que sur l'économie. Elles diminuent la qualité de vie des patients, sont la cause de mort prématurée et entraÃnent d'autres conséquences néfastes. Ces maladies sont devenues la cause principale de mortalité dans le monde et ont été responsables de 60% des décès dans le monde, soit 35 millions, en 2005.
La Santé Mondiale: hier et aujourd’hui
Comme le monde change ! Il y a une quinzaine d'années à peine, en 1994, je collaborais à la rédaction d'une grande étude de la Banque mondiale, Pour une meilleure santé en Afrique. Aujourd'hui, j'occupe le poste de Président-directeur général de l'Association des Nations Unies des États-Unis d'Amérique (UNA-USA) et j'ai le privilège d'observer les questions de santé mondiales. Ces expériences me permettent d'évaluer les changements qui sont survenus dans les institutions mondiales de santé, les politiques de santé et le financement.
Tendances en matière de politiques visant à promouvoir une maternité sans risque
Toutes les minutes, une femme meurt dans le monde de complications liées à la grossesse et à l'accouchement, ce qui représente plus de 500 000 femmes chaque année, 99 % de ces tragédies survenant dans les pays en développement.
La Santé Mondiale: un objectif prioritaire du XXIe siècle
Les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui découlent de la Déclaration du Millénaire des Nations Unies accordent une place prioritaire à la santé mondiale pour le siècle. Leur réalisation est essentielle pour garantir la paix mondiale et la stabilité économique ainsi que pour traiter les problèmes essentiels relatifs aux droits de l'homme, à l'égalité et à l'équité.
Les maladies liées au mode de vie: pourquoi ne parle-t-on jamais des maladies non transmissibles ?
Lors de la soixante-troisième session de l'Assemblée de l'Organisation mondiale de la santé, qui s'est tenue en mai 2010 à Genève, la maÃtrise des maladies infectieuses a été en tête de l'ordre du jour. Compte tenu de l'attention soutenue accordée aux progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé, à l'éradication de la poliomyélite, à la mise en Å“uvre du Règlement sanitaire international, aux mesures prises pour lutter contre les médicaments de contrefaçon et à la préparation à la grippe, il est resté peu de temps pour débattre de l'un des grandes responsables des décès : les maladies non transmissibles ou maladies chroniques.
Essaie en photographes - Documenter ma culture dans sa forme la plus authentique
«Faisant partie d'une très petite minorité de photographes professionnels autochtones en Australie, je considère qu'il est de mon devoir d'enregistrer et de documenter ma culture dans sa forme la plus authentique. Mon travail documentaire social est centré sur la santé et l'éducation car, selon moi, ce n'est que lorsque nos communautés accéderont aux soins de santé nécessaires que nous serons à même de nous concentrer sur le développement des compétences appropriées dans le domaine de l'éducation qui nous permettront d'assumer notre identité culturelle. L'Australie autochtone est une communauté moderne progressiste qui perpétue la relation à la Terre et aux pratiques traditionnelles tout en évoluant et en s'adaptant à la culture du XXI e siècle. »-- Wayne Quilliam
Lorsque tout se désintègre
Le Liberia montre la façon de traiter la violence fondée sur le sexe en créant des tribunaux spéciaux et des lois pour juger les auteurs de viol et en favorisant l'autonomisation des femmes et des filles.
La protection sociale des femmes
Les périodes de crise économique ont toujours un effet déstabilisateur et, par là même, une issue incertaine. À ce stade, nous faisons face à un grand danger et à une grande opportunité : le danger est que les efforts de « relance » risquent de favoriser ceux qui sont en position de force, renforçant les inégalités existantes entre et dans les pays. Si c'est le cas, les disparités existantes se creuseront, ce qui engendrera une exclusion sociale qui aura de graves répercussions sociales, économiques et politiques. L'opportunité vient du fait qu'un leadership et des mesures politiques audacieuses peuvent réduire les inégalités entre les pays et entre les sexes. C'est dans ce contexte que je débattrai de la protection sociale des femmes.
Invisible dans les médias
Au XVIIIe siècle, le philosophe anglo-irlandais George Berkeley résumait sa théorie de l'« immatérialisme » par la formule suivante : « être, c'est être perçu ».On peut supposer que la problématique hommes-femmes n'était pas un sujet de préoccupation pour notre évêque, mais son épiphanie philosophique décrit très bien la situation des femmes dans le monde lorsqu'il s'agit de la couverture médiatique : soit on ne parle pas d'elles, et elles ne sont pas perçues puisqu'elles sont invisibles, soit elles sont incluses à l'intérieur de paramètres étroits qui empêchent de voir pleinement leur contribution à la société. Cet état de fait varie d'un pays à l'autre mais, en général, les femmes et les filles s'expriment rarement dans les médias pour parler de leurs expériences ou sont rarement consultées sur un sujet donné comme sources faisant autorité. Ou, lorsqu'elles le sont, elles sont confinées dans des rôles stéréotypés.
À quel moment perd-on son humanité ?
J'ai une chance inouïe de voyager. Ces expériences ont été uniques et enrichissantes. Mais jamais un voyage n'aura été aussi éprouvant que celui que j'ai fait en République démocratique du Congo (RDC) en 2009. Ce pays, qui est entouré de neuf pays différents, abrite plus de 200 groupes ethniques, représentant littéralement le cœur de l'Afrique. L'état d'urgence y a été décrété. Les différentes milices et les politiques complexes jouent un rôle dans la dévastation de la terre et de la population, mais personne ne souffre plus que les femmes et les jeunes filles. Des centaines de milliers de femmes ont été battues, torturées et violées - des atrocités au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer.
Le moment est venu d’exprimer notre solidarité envers les Haïtiennes
Je n'oublierai jamais le moment où le séisme a frappé Dodoma, dans mon pays natal la Tanzanie, en 2002, lorsque j'étais membre du Parlement. N'ayant aucune idée de ce qu'il fallait faire dans ces cas-là , je suis sortie instinctivement en courant. Si j'ai eu de la chance que les secousses aient causé peu de dégâts, j'ai compris combien nous étions fragiles. Le séisme qui a dévasté Haïti a ravivé ces souvenirs avec force et mes pensées sont allées vers mes collègues ainsi que vers le peuple haïtien qui ont été profondément touchés.