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2017-UNAT-781, Rajan

Décisions du TANU ou du TCNU

UNAT a considéré l’appel du Secrétaire général. UNAT a rejeté la requête de M. Rajan pour que l'appel soit entendu sur une base accélérée, car il était devenu théorique, car les contraintes de gestion des cas ordinaires signifiaient qu'elle n'aurait pas pu être entendue plus tôt. Unat a jugé que l'UNDT avait commis une erreur de droit en jugeant que le Secrétaire général était obligé de prouver que M. Rajan avait l'intention d'induire l'organisation en erreur. Unat a soutenu qu'il ne faisait aucun doute que M. Rajan a déformé la véritable situation plus d'une fois. Unat a jugé que c'était la responsabilité de M. Rajan de vérifier qu'il fournissait des informations précises à l'organisation. Unat a jugé qu'en ne fournissant pas d'informations précises à l'organisation, il a violé son obligation en vertu de la règle 1. 2 (b) de maintenir le plus haut niveau d'intégrité dans toutes les questions relatives à son travail et à son statut et en contrevenant à la certification. Unat a jugé que de telles violations constituaient une faute, quel que soit son état d'esprit à l'époque. Unat a jugé que UNDT avait également commis une erreur sur une question de droit en concluant que le Secrétaire général n'avait pas montré que M. Rajan était coupable de faute. UNAT a jugé que la résiliation de l'emploi de M. Rajan faisait partie de l'éventail raisonnable des réponses. Non soutenu l'appel et annulé le jugement de l'UND.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

Le requérant a contesté la décision de lui imposer la sanction disciplinaire de la séparation du service avec une indemnité de trois mois au lieu d’indemnisation d’avis et de licenciement. Le requérant n'avait pas indiqué sur son formulaire de demande qu'il avait un frère qui travaillait pour l'ONU. UNDT a constaté que la décision de séparer le demandeur était illégale au motif que les faits établis ne constituaient pas une faute parce qu'il n'a pas agi avec malhonnêteté ou avec l'intention d'induire en erreur.

Principe(s) Juridique(s)

Une fausse réponse sous forme de demande est une preuve de malhonnêteté prima facie, transférant le fardeau de la preuve au fabricant de la fausse déclaration pour produire suffisamment de preuves d'innocence. Lors de la soumission d'une demande de rendez-vous, il est de la responsabilité du candidat de s'assurer que sa demande ne contient aucune inexactitude et que l'organisation n'a aucune obligation de prouver qu'un candidat avait l'intention d'induire en erreur dans ses réponses aux questions de la les formulaires de demande. Le contrat d'emploi est spécifiquement conclu de bonne foi sur une supposition de l'exactitude des informations fournies.

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Appel accordé

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.