2019-UNAT-964, Mahmoud
Sur la plainte de l’appelant selon laquelle la décision de non-sélection a été entachée par l’irrégularité et les préjugés procéduraux, Unat a noté que la présence de deux directeurs du département d’éducation sur le comité d’entretien n’a pas offensé le cadre réglementaire de l’UNRWA. Unat a jugé qu'il était possible de déduire raisonnablement de l'analyse du comité d'entrevue et de sa vision sympathique de l'appelant selon laquelle, sur les probabilités, il n'a pas été préjudiciable à elle sur la base. Unat a jugé qu'il était évident de l'ancienneté du poste et du rôle que le titulaire du poste serait tenu de fournir des conseils stratégiques et techniques au personnel de l'éducation dans le domaine et que ces facteurs étaient donc légitimes et appropriés. Unat a jugé que l'affirmation de l'appelant selon laquelle l'UNRWA DT avait ignoré le critère de la priorité des candidats internes était sans fondement. Unat a jugé que l'approche adoptée par le comité d'entrevue aux questions dans la mesure où ils auraient varié étaient raisonnables et ne trouvaient pas l'équité du processus. Sur l’affirmation de l’appelant selon laquelle la qualité de l’appel Skype était médiocre, Unat a noté que l’appelant aurait dû soulever des préoccupations de qualité lors de l’entretien et demander une alternative et qu’il n’y avait aucune preuve qu'elle avait fait cela. Sur l’affirmation de l’appelant selon laquelle le comité d’entrevue s’est engagé avec elle de manière superficielle, Unat a considéré que cela n'était pas étayé par des preuves. Sur les affirmations de l’appelant sur les irrégularités dans le test écrit, Unat a soutenu que, dans la mesure où ils se sont produits, ils n’étaient pas importants ou conséquents parce que le score de test écrit n’était pas un fait déterminant dans la décision finale; Les tests ont été utilisés pour le processus de mise à court terme et l'appelant a été fermé à courte durée. Sur l’affirmation de l’appelant selon laquelle l’UNRWA DT n’a pas pris en compte son hospitalisation ou ses congés de maladie ultérieurs, ses attentes de promotion ou la restructuration de son département, UNAT a jugé que ces facteurs n’étaient pas pertinents pour la question de savoir si elle avait reçu une considération complète et équitable. Sur la demande d'indemnisation de l'appelant, Unat a jugé que cette demande ne faisait pas partie de la demande d'examen de la décision et, par conséquent, il était approprié que Unrwa DT ne le considère pas. Unat a soutenu qu'il n'y avait aucun mérite à aucune des plaintes de l'appelant et que l'UNRWA DT ne s'est trompé en concluant qu'elle avait reçu une considération complète et équitable pour le poste. Unat a jugé qu'aucune base n'avait été posée pour contester le pouvoir discrétionnaire de l'UNRWA DT de ne pas tenir d'audience. UNAT a rejeté l'appel et a confirmé le jugement de l'UNRWA DT.
La requérante a contesté sa non-sélection pour un poste. Elle avait été recommandée car la candidate s'est classée deuxième après le processus de sélection. Elle a affirmé que: le comité d'entrevue n'était pas légalement composé; Elle n'a pas été évaluée équitablement car les tests écrits n'ont pas été notés conformément aux directives et, dans l'interview, on lui a posé différentes questions des autres candidats; Elle a été illégalement évaluée sur le critère du leadership stratégique qui n'a pas été spécifié dans l'annonce de la vacance, et le comité d'entrevue a été biaisé contre elle en raison d'une enquête disciplinaire. Unrwa DT a rejeté sa demande au motif que le processus de sélection était légal.
Une décision de sélection peut être annulée s'il existe une appréhension raisonnable du biais; Il n'est pas nécessaire de prouver le biais réel.