UNDT/2009/092, Calvani
La décision du Tribunal d'accorder une suspension d'action sur une telle décision n'aurait pas pour effet d'annuler ou d'annuler la décision contestée comme le prétendait l'intimé, mais seulement celui de la suspension temporairement, à partir de la date de la décision du tribunal et jusqu'à la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date telle que la date à laquelle prévu dans la loi UNDT, les conséquences juridiques de la décision contestée. Le requérant affirme que la décision n’a pas été prise par le Secrétaire général malgré les allégations de l’intimé contraire. L’intimé a refusé de se conformer aux ordonnances du Tribunal de soumettre une confirmation signée du Secrétaire général qu’il a pris la décision contestée. Il résulte de la mauvaise volonté de l'intimé que la preuve de l'identité de l'auteur de la décision contestée n'a pas été produite. Ainsi, la décision de placer le demandeur en congé administratif semble prima facie comme illégal. Les règles du personnel provisoire 10.2 (b) et 10.4 prévoient que le «congé administratif» peut être «avec salaire» ou «sans rémunération». Ainsi, il y a en fait deux décisions dans la décision contestée, d'abord la décision de placer le demandeur en congé administratif et, deuxièmement, la décision de le priver de ses salaires pendant ce congé administratif. Il est donc approprié d'examiner séparément si chaque «sous-décision» remplit les exigences de l'article 2.2 de la loi UNDT comme faisant l'objet d'une suspension de l'action. En l'espèce, la décision de placer le demandeur en congé administratif est prima facie illégale pour la raison indiquée ci-dessus et lui causerait des dommages irréparables. Cependant, le tribunal considère qu'il n'y a pas d'urgence particulière pour que le demandeur soit réintégré dans ses fonctions. Au contraire, permettre au demandeur de continuer à exercer ses fonctions pendant que l'enquête est en cours pourrait entraver l'enquête. L'une des exigences de l'article 2.2 du statut de l'UND ne s'est pas remplie, le tribunal ne peut pas ordonner une suspension d'action sur la décision de placer le demandeur en congé administratif. En ce qui concerne la décision de priver le requérant de ses salaires pendant sa suspension administrative, il est imprévu non seulement pour la raison mentionnée ci-dessus, mais aussi parce qu'elle n'est pas fondée sur des circonstances exceptionnelles, comme l'exige la règle 10.4 (c) du personnel provisoire. Les dommages, qui ne sont pas simplement financiers, subis par le demandeur à la suite de la soudaineté et de la nature inattendue de la décision contestée ne peuvent être réparées par la restauration possible de tout salaire retenu ou même par l'attribution des dommages-intérêts. Enfin, priver le demandeur de ses salaires d'une manière aussi soudaine et inattendue le place évidemment, lui et sa famille, dans une situation d'urgence particulière.
À la suite d'un audit de son institut, le directeur de l'UNICRI a été mis en congé administratif sans salaire conformément à la règle du personnel provisoire 10.4. Il soutient, entre autres, que la décision n'a pas été prise par le Secrétaire général malgré les revendications contraires par le sous-secrétaire général pour la direction et le Secrétaire général adjoint.
La décision de placer un membre du personnel en congé administratif sans salaire pendant une certaine période a des effets juridiques continus pendant cette période et ne peut être considéré comme ayant été mis en œuvre dans son intégralité à la fin du congé administratif. En conséquence, l'intimé ne peut pas affirmer que le tribunal n'a pas le pouvoir de suspendre la décision contestée car elle a déjà été mise en œuvre.
La décision de priver le demandeur de ses salaires alors qu'il est en congé administratif conformément à la règle 10.4 du personnel provisoire est suspendu jusqu'à ce que l'évaluation de la direction soit terminée. La demande du requérant que le tribunal ordonne la suspension de l'action sur la décision de le placer en congé administratif est rejetée.