Pouvez-vous nous parler un peu de vous ?听
Je m'appelle Gabriel Falaiye. J'ai 37 ans et je vis 脿 Abuja, la capitale du Nigeria. Je suis le directeur et le m茅decin en chef d'une clinique de site pour SOS International bas茅e dans l'脡tat de Cross River, au sud du Nigeria.
Ce qui me touche le plus, c'est de voir le nombre croissant d'infections COVID-19 et les souffrances qu'elles entra卯nent, d'imaginer ce que les personnes test茅es positives vivent au quotidien.听
Depuis combien de temps travaillez-vous dans le secteur de la sant茅 ? Qu'est-ce qui vous a pouss茅 脿 choisir une carri猫re dans le secteur de la sant茅 ? Avez-vous des craintes ou des regrets听?
Je travaille dans le secteur de la sant茅 depuis 10 ans maintenant. J'ai choisi une carri猫re dans le secteur de la sant茅 parce que je suis passionn茅 par les aspects promotionnels, pr茅ventifs, curatifs et r茅茅ducatifs des prestations de soins de sant茅, qui r茅pondent aux meilleures pratiques internationales et sont 茅conomiques.
Je veux pouvoir jouer mon r么le pour que des soins de sant茅 de qualit茅 soient accessibles 脿 tous. Je n'ai ni regret ni crainte, il y a toujours une satisfaction 脿 suivre chaque patient soign茅.
Comment contribuez-vous 脿 la lutte contre le COVID-19 dans votre pays ? Comment votre travail a-t-il chang茅 depuis l'apparition de COVID-19 ?
Je participe 脿 la lutte contre la COVID-19 en me pr茅sentant tout d'abord au travail tous les jours, ind茅pendamment de l'horrible nouvelle de l'augmentation des cas d'infection par la COVID-19 ou des d茅c猫s qui en d茅coulent. Pour quelqu'un qui 茅tait auparavant en rotation, c'est maintenant du travail toute la journ茅e, tous les jours depuis que la pand茅mie a frapp茅 le Nigeria.听
En ce qui concerne l'茅volution de mon travail, nous prenons aujourd'hui plusieurs niveaux de pr茅cautions suppl茅mentaires, en plus des pr茅cautions standard existantes.听
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Qu'est-ce qui vous affecte le plus ? Qu'est-ce qui vous pousse 脿 continuer ? Comment faites-vous face 脿 la situation ?
Ce qui me touche le plus, c'est de voir le nombre croissant d'infections COVID-19 et les souffrances qu'elles entra卯nent, d'imaginer ce que les personnes test茅es positives vivent au quotidien.听
Ce qui me fait tenir le coup, c'est de travailler avec une 茅quipe de coll猫gues extraordinaire et de pouvoir tirer des forces les uns des autres, en prenant les choses au jour le jour. Ils m'ont vraiment aid茅 脿 faire face.
Quelle strat茅gie, selon vous, a bien fonctionn茅 dans ce combat et qu'est-ce qui n'a pas fonctionn茅 ? Que faut-il faire pour gagner la guerre contre COVID-19 ?
L'augmentation des centres de d茅pistage nous aide 脿 trouver plus de cas positifs 脿 COVID-19 que nous pouvons isoler. Sinon, ces cas se seraient propag茅s davantage dans les communaut茅s.听
Malheureusement, il reste encore beaucoup 脿 faire au Nigeria. Avec un pourcentage 茅norme de la population vivant en dessous du seuil de pauvret茅, beaucoup pr茅f猫rent prendre le risque de prendre COVID-19 plut么t que de rester chez eux en ayant faim. Les palliatifs, sous diverses formes, feront beaucoup de chemin.听
Outre la multiplication des centres de d茅pistage, la disponibilit茅 d'茅quipements de protection individuelle (EPI) pour les travailleurs de la sant茅 et les citoyens sera 茅galement essentielle dans la lutte contre la pand茅mie au Nigeria.
Quel est votre message aux habitants de votre pays, et 脿 vos concitoyens africains en g茅n茅ral, en cette p茅riode de COVID-19 ?
Restez forts et unis. Ensemble, nous pouvons vaincre cette situation !
