Climat

Selon une enquête menée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), 64 % des personnes interrogées considèrent les changements climatiques comme une urgence mondiale, et ce, malgré l’actuelle pandémie de COVID-19. 

Vue aérienne d'éoliennes

Dans les plans de relance au sortir de la crise de la COVID‑19, il est urgent de miser sur une économie verte et durable, créatrice d’emplois et capable de réduire les émissions et de renforcer la résilience. La plupart des pays souffrent économiquement de la pandémie de maladie à coronavirus. La coopération internationale et le multilatéralisme restent deux éléments importants de cette reprise. L’, premier traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques, offre une réponse efficace aux enjeux urgents liés au climat. Voici six actions climatiques pour se remettre de la pandémie de COVID-19.

 

Ce rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement () fournit un examen annuel de la différence entre les prévisions d'émissions de gaz à effet de serre en 2030 et le niveau où elles devraient se situer pour éviter les pires effets du changement climatique. Le rapport constate que, malgré une baisse des émissions de dioxyde de carbone de courte durée causée par la pandémie de COVID-19, le monde continue de se diriger vers une augmentation des températures supérieure à 3°C au cours de ce siècle, bien au-delà des objectifs de l' qui consistent à limiter le réchauffement climatique en deçà de 2°C et à viser 1,5°C.

 

Planet Earth in a yellow background

« L’humanité fait la guerre à la nature. C’est suicidaire », a souligné le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d’une intervention à l’Université Columbia, à New York, aux Etats-Unis. « Soyons clairs : les activités humaines sont à l’origine de notre descente vers le chaos », a-t-il affirmé. A l’Université Columbia qui vient d’ouvrir une école sur le climat, António Guterres a souligné que « faire la paix avec la nature » doit être la priorité absolue pour tous, partout dans le monde, au 21e siècle. 

Le changement climatique a continué sa progression inexorable pendant l’année 2020, qui est en passe de devenir l’une des trois années les plus chaudes jamais constatées, souligne l'Organisation météorologique mondiale (). 

Ce rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) présente des stratégies efficaces d'utilisation des matières premières pour un avenir à faibles émissions de carbone.

Selon l’ (OMM), le ralentissement industriel dû à la pandémie de COVID-19 n’a pas permis de freiner l’augmentation record des niveaux de gaz à effet de serre, lesquels emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère, font monter les températures et intensifient les conditions météorologiques extrêmes, la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer et l’acidification des océans. Le confinement a causé une réduction des émissions de nombreux polluants et de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone. Néanmoins, pour ce qui concerne les concentrations de CO2, les répercussions ne dépassent pas les fluctuations habituelles observées d’une année sur l’autre. 

Des super-héros de l'action pour le climat sont le visage d'une nouvelle campagne, qui a été lancée sur les plateformes de médias sociaux de l'ONU.

Restaurer la nature est au cœur de la , une initiative mondiale visant qui débute en 2021. Ce reportage du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) présente 10 États qui ont inclus des engagements de restauration dans leurs plans de relance face à la pandémie de coronavirus. 

 

Chacun d'entre nous peut prendre des habitudes simples, qui peuvent faire toute la différence, et ainsi contribuer aux objectifs de développement durable. 

Les infrastructures jouent un rôle essentiel dans la capacité des petits États insulaires en développement à faire face aux effets des changements climatiques. Plusieurs de ces pays ne se trouvent qu’à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui les expose de manière disproportionnée, et bon nombre d’entre eux en subissent déjà les conséquences.

 

Tandis que les incendies faisaient rage dans l'Ouest américain, Pascal Peduzzi, climatologue au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) à Genève, a suivi la situation de la qualité de l'air à Mammoth Lakes, une ville située dans les montagnes de la Sierra Nevada en Californie. Le scientifique se trouvait à plus de 9 000 km de là mais il a pu observer ces données grâce à « la salle de situation mondiale de l'environnement » (, WESR) du PNUE. Ce portail en ligne offre un suivi en temps quasi réel de la qualité de l'air à l'échelle mondiale.

Si rien n’est fait, les changements climatiques entraîneront des pertes humaines et économiques qui pourraient être catastrophiques mais il n'est pas trop tard pour rectifier le tir. Si des mesures énergiques ne sont pas prises pour réduire ces émissions, les températures mondiales pourraient augmenter de 2 à 5 °C supplémentaires d'ici à la fin du siècle. Pour maintenir les températures à des niveaux jugés sûrs par les scientifiques, il faut ramener à zéro les émissions nettes de carbone au niveau mondial à l’horizon 2050.

 

Conçu par Google et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), il permet de consulter des statistiques sur les grandes tendances liées au climat et à l'environnement. 

 

Agir à un stade précoce — avant la sécheresse — permet, en cas de crise, de préserver les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des agriculteurs.