FAO

La République démocratique du Congo traverse une crise humanitaire prolongée, alimentée par le conflit armé en cours et par des épisodes météorologiques extrêmes et récurrents, qui provoquent de vastes déplacements internes de population et précipitent des millions de personnes au bord de la famine. Face à l’aggravation de ces conditions, la FAO a lancé un appel à débloquer 330 millions de dollars pour l’année prochaine, afin de financer des interventions d’urgence en matière d’agriculture et de renforcement de la résilience.

Pendant les fêtes de fin d’année, si nous en avons la chance, nous passons plus de temps en famille et entre amis, à cuisiner, à échanger des cadeaux ou à voyager pour retrouver nos proches. Nous pouvons rendre toutes ces activités plus durables et plus respectueuses de nous-mêmes, des autres, des villes et de la planète. La durabilité ne s’arrête pas à l’environnement, elle recouvre également d’autres besoins: alimentation, santé, éducation, sécurité, emplois, égalité des chances, qualité de vie, etc. Bâtir un avenir meilleur, c’est là l’esprit des fêtes de fin d’année et celui des objectifs de développement durable (ODD). En cette période de fêtes de fin 2024, faisons en sorte que la nouvelle année soit meilleure que la précédente, en ne laissant personne de côté !

80e anniversaire de la FAO - 365 jours d'action

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture aspire à un monde où chaque personne a accès à une alimentation suffisante et de qualité, qui permet de mener une vie active et d’être en bonne santé.

Au Sénégal, des familles d’éleveurs pastoraux se dirigent vers le nord pendant la saison humide. La coexistence pacifique avec les habitants des zones traversées est essentielle pour apaiser les tensions autour de la pénurie de ressources en eau. La FAO a aidé l’Association internationale de développement (AID), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale, et les gouvernements du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Sénégal à élaborer et à mettre en œuvre le projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel. Ce projet a permis aux pasteurs de bénéficier d’un meilleur accès à des moyens de production, à des services et à des marchés essentiels le long des principaux axes de transhumance. Il a désormais pour objectif d’améliorer la résilience des éleveurs pastoraux et des agropastoraux au Sahel.

Des investissements majeurs facilitent le partage des ressources pour le pastoralisme au Sahel

Cette vidéo dresse le portrait de Babacar Ndaw, agriculteur, éleveur et président d'une « unité pastorale » locale dans le centre du Sénégal. Il est responsable de la coexistence pacifique des éleveurs et des agriculteurs autour de son village. 

Depuis 2023, le Partenariat de la montagne de la FAO collabore avec Wakami, une entreprise à vocation sociale qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations rurales du Guatemala, dans le cadre du projet intitulé «La mode au service des écosystèmes fragiles». Ce projet associe le patrimoine culturel des artisanes de villages de montagne isolés et des créations contemporaines qui sont actuellement prisées par les consommateurs. Le Partenariat de la montagne a mis en relation Wakami et la styliste italienne Vivia Ferragamo, et celles‑ci ont travaillé main dans la main en 2024 pour concevoir ensemble une collection contemporaine inspirée des traditions, des connaissances et de la culture locales. Ce projet dynamise non seulement économies locales, mais préserve également l’artisanat traditionnel et favorise les pratiques durables, ouvrant de nouveaux marchés et garantissant un salaire décent aux artisanes.

Ne pas céder face au désert: miser sur l’innovation pour restaurer les terres à grande échelle

En Mauritanie, la hausse des températures accélère l’expansion du Sahara et la désertification, source d’insécurité alimentaire et de pauvreté.

La restauration de terres menée dans le cadre de l’initiative «Grande muraille verte», en Afrique, permet de protéger les populations contre la désertification.

Ahmad est le facilitateur d’une école pratique d’agriculture gérée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le gouvernorat rural de Hama, en République arabe syrienne. Depuis son enfance, il vit avec un handicap physique consécutif à la poliomyélite. Pour autant, grâce à ses compétences reconnues et à la gratitude des personnes qu’il aide, son estime de lui-même et sa ténacité n’ont fait que se renforcer au fil des ans. Le projet de la FAO vise à aider les agriculteurs à gagner en résilience dans des contextes difficiles. Ce projet s’attache à dispenser une formation agricole aux agriculteurs, mais aussi à donner aux personnes, en particulier à celles qui vivent avec un handicap, des moyens d’action pour qu’elles deviennent actrices à part entière de la vie locale.

Esther Munani Kyalo, mère de trois enfants du quartier de Miambani, dans le comté de Kitui, au Kenya, a rompu avec ses habitudes au cours des derniers mois. Tous les mardis, elle rejoint environ 35 autres femmes à la ferme-école de Kavakaky pour élever des poussins dans un nouveau poulailler. Sous un grand manguier, la communauté se réunit pour discuter et améliorer ses pratiques d'élevage. Dans les régions arides et semi-arides du Kenya, l'élevage, y compris l'apiculture et l'élevage de poulets, est vital pour le revenu familial. La transition vers l'agriculture commerciale peut améliorer les revenus et réduire la pauvreté rurale, et les fermes-écoles sont essentielles à ce changement. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture () a soutenu un , qui a touché près de 300 000 agriculteurs en huit ans.

Après plusieurs heures de récolte exténuante, Magnolia retourne au rivage avec sa récolte de pianguas, vénéridés d’eau salée enfouis entre les racines des palétuviers le long du littoral colombien de l’océan Pacifique.

Les ruches de Martha Adjorlolo à Donkorkrom, au Ghana, lui permettent de vivre de sa passion. Bien qu’elle ne soit apicultrice que depuis un an, elle se consacre à des pratiques durables, en utilisant des méthodes locales comme les ruches à barre supérieure et des répulsifs naturels tels que l'huile de citronnelle. La formation qu'elle a reçue récemment de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture () a mis l'accent sur la nécessité de réduire au minimum l'utilisation de produits chimiques et antimicrobiens pour la santé des abeilles, la sécurité alimentaire et l'environnement. L'atelier a mis en lumière les dangers de la résistance aux antimicrobiens qui se produit lorsque les micro-organismes deviennent résistants aux traitements, ce qui entraîne une augmentation des maladies et de la mortalité chez diverses espèces.

Le « Tarakama » est un mode de vie pastoral nomade traditionnel pratiqué par les communautés azerbaïdjanaises. Chaque année, la famille de Mahammad Bayramov et cinq autres personnes déplacent leurs troupeaux dans les montagnes, où la collaboration les aide à gérer les animaux plus efficacement. Mahammad et sa communauté ont grandi avec le bétail, dont ils dépendaient pour leurs revenus, ce qui a conduit à la création d'Eko-Süd, une coopérative axée sur la production de lait et de produits laitiers. Cependant, ils ont dû faire face à d'importants défis qui limitaient leurs profits. En 2023, un partenariat entre la  et le gouvernement d'Azerbaïdjan a permis de fournir des outils essentiels, notamment des machines pour broyer les aliments et un atelier de transformation laitière. Ce soutien a permis à Eco-Süd de se développer, permettant une production efficace de fromage et de beurre prisés à Bakou et au-delà.

En Colombie, dans le cadre d’un projet de la FAO, l’agrobiodiversité s’allie au savoir traditionnel des populations autochtones Wayuu pour lutter contre les changements climatiques, notamment en rendant le pa

La nouvelle serre d'Aishagul Duganova, mère de trois enfants et originaire de Koram au Kazakhstan, lui redonne de l'espoir malgré les problèmes de santé et les difficultés financières de sa famille. Après que la blessure de son mari et les maladies de ses beaux-parents âgés l'ont obligée à abandonner son travail, Aishagul a dû faire face à des dettes écrasantes dues aux frais médicaux. Sa situation a changé lorsque sa belle-sœur l'a orientée vers un programme de formation à la culture sous serre financé par le Fonds pour l'environnement mondial dans le cadre du projet CACILM-2 de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (). Cette initiative vise à autonomiser les femmes rurales en leur apportant des compétences en matière d'agriculture durable, ce qui a permis à Aishagul de cultiver des aliments de manière indépendante.