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2022-UNAT-1200, Elizabeth Dettori

Décisions du TANU ou du TCNU

La question cruciale en appel était de savoir si le Tribunal du contentieux administratif avait commis une erreur en soumettant à la responsabilité uniquement le chef des enquêtes de l'OIAI, mais pas le directeur général et les autres membres du personnel de l'UNICEF. L’UNAT a estimé qu’il n’y avait pas d’erreur dans le jugement du Tribunal du contentieux administratif, car le Tribunal du contentieux administratif avait le pouvoir discrétionnaire de rejeter la demande de renvoi du requérant. L’approche juridique du Tribunal était correcte. Le Tribunal du contentieux administratif a décidé de ne pas renvoyer la Directrice générale de l’UNICEF pour répondre de ses actes car il n’a pas été démontré qu’elle avait eu une quelconque influence dans le traitement de la plainte du requérant. Mme Dettori n'a pas non plus démontré en appel de quelle manière le directeur général de l'UNICEF avait été impliqué dans le traitement de sa plainte. Ainsi, la décision du Tribunal du contentieux du Tribunal de rejeter la requête de Mme Dettori était exempte d’erreur. L’UNAT a également rejeté l’argument de Mme Dettori selon lequel le UNDT aurait dû mener une enquête sur la mauvaise gestion alléguée de sa plainte par le personnel de l’UNICEF. L’UNAT a estimé que le rôle du Tribunal du contentieux administratif, en vertu de l’article 10(8) du Statut du Tribunal, n’est pas d’entreprendre une enquête pour déterminer si et de quelle manière certains dirigeants ou fonctionnaires sont responsables de vices de procédure ou autres ; c'est la tâche du Secrétaire général et des chefs des fonds et programmes administrés séparément. La saisine constitue une communication du Tribunal au Secrétaire général, et le Secrétaire général est investi du pouvoir discrétionnaire de déterminer la ligne d'action à adopter ou à ne pas adopter à la suite de la saisine.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

UNDT/2020/213, dans lequel l'UNDT a renvoyé le chef des enquêtes de l'OIAI, de l'UNICEF, mais pas le directeur général ou d'autres hauts fonctionnaires de l'UNICEF, au Secrétaire général pour une éventuelle action visant à faire respecter les responsabilités pour sa mauvaise gestion de la plainte de Mme Dettori. . Le Tribunal du contentieux administratif a par ailleurs rejeté tous les autres aspects de la candidature de Mme Dettori ainsi que sa requête visant à modifier sa candidature.

Principe(s) Juridique(s)

Le pouvoir discrétionnaire des Tribunaux en vertu de l’article 10(8) du Statut du TDNU et de l’article 9(5) du Statut du TANU ne se limite pas aux demandes qui sont tranchées sur le fond. Ces dispositions ne contiennent pas une telle limitation. L’objectif de l’article 10(8) du Statut du TDNU et de l’article 9(5) du Statut du TANU est de donner aux tribunaux un outil formel pour remédier à des manquements substantiels aux droits de procédure et à une procédure régulière ou à d’autres actes répréhensibles graves de la part des dirigeants. des Nations Unies et d'autres fonds et programmes administrés séparément dont le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et les chefs de ces fonds et programmes ont immédiatement connaissance, afin de leur permettre d'examiner la question et de prendre les mesures appropriées. Une telle situation peut également se produire dans le cas où la requête est jugée irrecevable, notamment lorsque l'irrecevabilité découle du fait que la décision contestée a été annulée par l'Administration, ce qui rend l'affaire sans objet. L’annulation d’une décision erronée ne peut pas avoir pour conséquence de soustraire les gestionnaires responsables à toute responsabilité. Bien que l’article 10(8) du Statut du Tribunal du Tribunal et l’article 9(5) du Statut du TANU fassent référence au renvoi des affaires, cela n’empêche pas le renvoi d’individus dans le contexte d’une affaire. Toutefois, les tribunaux ne peuvent renvoyer des individus spécifiques vers leurs responsabilités que lorsqu'il existe des preuves suffisantes qu'ils ont joué un rôle dans la procédure ou dans d'autres erreurs de gestion. Dans le cas contraire, les Tribunaux ne pourront que renvoyer « l'affaire » au Secrétaire général, qui devra alors lui-même examiner quel gestionnaire ou fonctionnaire est responsable de l'irrégularité. L’exercice du pouvoir de saisine en responsabilité doit être exercé avec parcimonie et uniquement lorsque le manquement ou le comportement en cause présente des vices graves.

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Appel rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.

Requerant
Elizabeth Dettori
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Numéros d'Affaires
Tribunal
Lieu du Greffe :
Date du Jugement
Langue du Jugement
Type de Décision