Win Faidah, qui a survécu à des abus, sensibilise aujourd'hui les femmes indonésiennes et leur donne les moyens de se protéger contre l'exploitation et la violence dont elles sont victimes en tant que travailleuses migrantes.
Droits de l'Homme
Au Niger, le centre pour les victimes de la traite, ouvert en juillet 2019 et géré par l'Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants (ANLTP) avec le soutien de l'OIM, est devenu un sanctuaire pour les survivants comme Zara. Ici, ils bénéficient d'une protection, d'une assistance et d'une chance de réintégrer leur communauté. Dès son arrivée, chaque personne est enregistrée et soumise à un entretien visant à identifier ses besoins spécifiques. Les travailleurs sociaux, très investis, veillent à ce que les services vitaux, y compris l'assistance médicale et juridique, soient fournis, ne négligeant aucun aspect de la guérison et du rétablissement. Les enfants représentent près de 60 % de la population du centre, où ils trouvent un refuge et une chance de guérir avant de retrouver leur famille.
L’intelligence artificielle fut au cœur des débats lors du , qui s’est tenu à Genève, en Suisse. Ce Sommet constitue la principale plateforme des Nations Unies tournée vers l’action visant à promouvoir l’intelligence artificielle dans le but de faire progresser la santé, le climat, l’égalité des genres, la prospérité inclusive, les infrastructures durables et d’autres priorités dans le domaine du développement mondial.
Depuis 2000, le monde a progressé régulièrement dans la lutte contre le travail des enfants. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de COVID-19 ont plongé plus de familles dans la pauvreté – et astreint des millions d’enfants supplémentaires au travail des enfants. Près d’un enfant sur dix dans le monde est aujourd'hui en situation de travail des enfants. Il y a 25 ans, la était adoptée et a depuis été universellement ratifiée. Mais le nombre d’enfants dont la santé, la sécurité et la capacité future à s’épanouir en tant qu’adultes sont mises en péril par le travail des enfants est alarmant et rappelle que l’ambition exprimée par cette convention est loin d’être une réalité. Beaucoup reste à faire – mais l’expérience des 25 dernières années montre qu’un monde sans travail des enfants est possible. À l'occasion de cette Journée mondiale contre le travail des enfants, respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants !
Bien que la guerre ait pris fin il y a 15 ans à Sri Lanka, les familles des personnes disparues attendent toujours la vérité, la justice et des réparations. Des communautés entières ne savent pas ce qu’il est advenu de leurs proches et sont hantées par ces disparitions forcées, ce qui nuit aux efforts de réconciliation du pays, selon les groupes de défense des droits humains. Travaillant en étroite collaboration avec les victimes, le HCDH s’efforce de faire en sorte que les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que de crimes connexes à Sri Lanka, rendent compte de leurs actes.
Toutes les personnes ont le même droit de vivre à l'abri de la violence, de la persécution, de la discrimination, du harcèlement et de la stigmatisation, y compris les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transsexuels, les intersexués et les queers (LGBTIQ+). Garantir l'ensemble des droits humains et des libertés pour tous les individus est au cœur de la mission des Nations Unies. Il s'agit d'un élément essentiel pour faire progresser le développement, la paix, la sécurité et les efforts humanitaires, conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme et aux accords internationaux. C'est pourquoi le système des Nations unies a lancé un nouveau site web qui met en lumière le travail de l'organisation en faveur des personnes LGBTIQ+.
Au 20 avril 2024, l'OIM et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Pakistan estiment que plus de 550 000 Afghans sont retournés en Afghanistan sous la contrainte depuis l'intensification des retours en septembre dernier. En outre, plus de 31 000 Afghans auraient été arrêtés et détenus au Pakistan au cours de la même période. Après des décennies de conflit, d'instabilité et de crise économique, l'Afghanistan aura du mal à absorber le grand nombre de rapatriés, dont beaucoup n'ont pas vécu dans le pays depuis des décennies, voire jamais.
« Aujourd’hui, je peux dire que ma conscience civique est due en grande partie au travail et au courage des journalistes de mon pays, qui est la source de ma motivation et de mon indignation face aux conditions dans lesquelles ils exercent leur métier », déclare Diego Luna, acteur, réalisateur et producteur mexicain de renommée internationale, et défenseur des droits à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Ce souci de souligner l’importance de la liberté de la presse a conduit M. Luna à produire le film documentaire State of Silence, réalisé par Santiago Maza, documentariste mexicain et défenseur des droits à la liberté d’expression et à l’accès à l’information.
Wendy Flores a étudié le droit et s’est mise à défendre les droits humains après avoir observé les injustices commises dans son pays, le Nicaragua. Elle a décidé de partir en exil lorsque le Gouvernement a commencé à annuler le statut juridique de plusieurs organisations de la société civile dédiées à la défense des droits humains, ainsi qu’à détenir leurs membres, à la suite de manifestations en 2018. Son départ du Nicaragua l’a obligée à réinventer son travail de défenseuse des droits humains et, avec d’autres militants également en exil, elle a créé une association qui vise à soutenir les victimes, à dénoncer les violations des droits humains.
Elisa Costa est la présidente de l’association internationale Mayle Sara Kali, une organisation de la société civile qui se consacre à la promotion de l’histoire et des droits humains du peuple rom du Brésil. Elle a pris la parole lors de la Journée internationale des Roms, à l’occasion de laquelle une coalition de partenaires a lancé le projet de la Carte de la mémoire des Roms dans les Amériques. Ce projet s’appuie sur des efforts visant à renforcer les droits et l’intégration des Roms, à faire progresser la mémoire publique du peuple et de l’histoire roms et à lutter contre l’antitsiganisme, la forme spécifique de racisme à laquelle sont confrontés les Roms.
La résolution historique du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies marque une étape décisive dans la protection des droits et de la dignité des personnes intersexes, en s'attaquant à la discrimination, à la violence et aux pratiques préjudiciables.
Une aire de jeux pour enfants transformée en abri dans le quartier de Tabarre, à Port-au-Prince, en Haïti.
Riyad Aviar a passé plus de 20 ans dans des centres de détention syriens, où il a subi des tortures et des violences sexuelles. Ce n'est qu'après avoir été libéré de prison qu'il a découvert que le théâtre pouvait l'aider, ainsi que d'autres survivants de la torture, à guérir leurs blessures profondes et invisibles. Riyad Aviar était l’un des intervenants d’un récent atelier organisé par le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture, qui portait sur la santé mentale. L'atelier a rassemblé des groupes de la société civile de différentes régions du monde. Ces groupes ont partagé les bonnes pratiques de services de santé mentale chargés de promouvoir et protéger les droits humains des survivants de la torture et de leurs familles.
Azzam nous raconte son quotidien au Liban
Le peuple syrien est encore en proie à un conflit qui dure désormais depuis 13 ans. Plus le temps passe, plus les réfugiés syriens doivent faire face à des conditions extrêmement difficiles, avec la perte de leurs droits fondamentaux ainsi que de l'espoir de pouvoir rentrer chez eux. Azzam, 13 ans - et n'ayant connu que le conflit - nous raconte son expérience dans un campement informel au Liban.
Le HCDH a rendu hommage à trois défenseuses des droits de l'homme et bâtisseuses de paix à l'occasion de la Journée internationale des femmes. William Yuyada, Laila Alodaat et Sara soutiennent les femmes et les jeunes filles dans leurs efforts de paix et travaillent sans relâche pour aider les victimes, leurs familles et leurs communautés, identifier les besoins des femmes et des groupes marginalisés, et bien d'autres choses encore. Leur travail est crucial dans les situations de conflit, en particulier lorsque les voix des femmes sont réduites au silence ou ignorées.