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Droits de l'Homme
Avec à leurs côtés le bureau du HCDH, les habitants de Temacapulín se sont mobilisés pour modifier un projet de barrage qui aurait inondé leur ville.
La a débuté le 24 février 2025 et continuera ses travaux jusqu'au 4 avril 2025, dans un contex
« De plus en plus de conflits bouleversent nos vies, nos moyens de subsistance et notre avenir commun », a déclaré Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. « Dans chaque région, nous assistons à une polarisation croissante des sociétés en groupes distincts et hostiles. Les minorités ethniques et les étrangers sont attaqués, et les minorités religieuses sont confrontées à une montée de la violence et de la haine. » Le HCDH soutient depuis 2017 le cadre « La foi pour les droits », qui rassemble des chefs religieux et des acteurs confessionnels afin qu’ils apprennent les uns des autres et défendent ensemble les droits de tous. Cette plateforme encourage le dialogue et l’action interdisciplinaires dans le but de promouvoir des sociétés paisibles, où la diversité est non seulement tolérée, mais aussi pleinement respectée et célébrée.
Comme des milliers d’autres habitants du village de Talataye, au Mali, Nana Hadiza a dû quitter sa maison pour fuir le conflit et trouvé refuge sur le site de déplacés de Sossokoira à Gao.
Traumatisantes. Douloureuses. Irréversibles. Les mutilations génitales féminines (MGF) constituent une violation des droits humains qui inflige des souffrances à vie à des millions de femmes et de filles. Ce sont des pratiques préjudiciables qui persistent en raison de normes et mythes culturels. Elles n’ont aucun effet bénéfique sur la santé, mais elles entraînent un traumatisme physique et psychologique à vie pour les survivantes. ONU-Femmes revient sur les questions les plus fréquemment posées sur les mutilations génitales féminines.
Dans ce podcast, nous partons à la rencontre de deux jeunes leaders engagés pour la justice et l’inclusion, sélectionnés dans le cadre de l’initiative Changemakers de la Fondation Kofi Annan, qui promeut la paix, les droits humains et le développement durable.
Organisé à Genève, en Suisse, par la CEDI (Convention against Enforced Disappearances Initiative), le et le , le premier Congrès mondial sur les disparitions forcées a rassemblé 720 participants de plus de 120 pays et 1 392 personnes en ligne. Cet événement, qui a réuni principalement des proches de personnes disparues, a permis à ces derniers de partager des expériences, des enjeux et les meilleures pratiques dans ce domaine. Il a également marqué une étape cruciale dans l’élaboration d’une démarche collective en faveur de la justice, de la vérité, des réparations et de la prévention de futures disparitions.
Les personnes en situation de déplacement peuvent être victimes de nombreuses violations des droits humains, notamment le refus de leurs droits civils et politiques ainsi que de leurs droits économiques, sociaux et culturels, y compris l’accès au travail, à la santé, au logement et à l’éducation. Ces violations sont souvent motivées par des lois discriminatoires, ainsi que des préjugés et une xénophobie profondément enracinés. Malheureusement, lorsque les personnes parviennent à se rendre dans un autre pays, ces attitudes et traitements discriminatoires perdurent souvent. Le HCDH veut être porteur d’un message qui, au lieu de dénigrer, célèbre la solidarité, la bienveillance et les liens humains fondamentaux qui unissent toutes nos communautés. il a ainsi décidé de collaborer avec Magda Castría, illustratrice féministe et graphiste originaire d’Argentine, pour créer un recueil d’illustrations autour de l’espoir.
« Les gens me disent que cette pratique est un héritage, qu’ils et elles s’y adonnent parce que leurs voisin·e·s le font aussi », explique Georgi Wahba à l’UNFPA, l’agence des Nations Unies en charge de la santé sexuelle et reproductive. Dans son village situé dans le gouvernorat de Minya, en Haute-Égypte, M. Wahba, 53 ans, est bien connu désormais pour ses actions de plaidoyer contre les mutilations génitales féminines, une pratique qui bien qu’illégale dans le pays reste très répandue. On estime que 86 % de toutes les femmes ayant déjà été mariées et âgées de 15 à 49 ans ont subi au moins une forme de cette pratique ; ce chiffre s’élève à 96 % en Haute-Égypte.
Aucune situation, qu’il s’agisse d’une crise ou d’un conflit, ne peut justifier des actes de violence basée sur le genre. Répondez au quiz de l'UNFPA pour évaluer vos connaissances sur les droits humains en rapport avec la violence basée sur le genre.
Plus de 500 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans (soit près de 8 sur 10) ont été enregistrés à la naissance au cours des cinq dernières années, signe d’une nette progression mondiale des démarches permettant d’obtenir une identité juridique, selon un nouveau rapport de l’UNICEF qui souligne cependant que 150 millions d’enfants de moins de 5 ans (soit environ 2 sur 10) n’ont pas été déclarés et demeurent invisibles pour les systèmes gouvernementaux. « L’enregistrement des naissances garantit la reconnaissance juridique immédiate des enfants, posant ainsi les fondements nécessaires à leur protection contre les mauvais traitements et l’exploitation, ainsi qu’à l’accès aux services essentiels tels que la vaccination, les soins de santé et l’éducation », explique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF.
L'esclavage moderne se produit dans presque tous les pays du monde et transcende les frontières ethniques, culturelles et religieuses. C’est le cas par exemple en Mauritanie.
ONU Info s’est entretenu avec Bakary Tandia, co-fondateur de l’Abolition Institute, une organisation de défense des droits de l'homme qui concentre ses efforts sur la lutte contre l'esclavage et la traite des êtres humains. L’organisation est basée à Chicago, aux Etats-Unis.
Bakary Tandia, qui est originaire de Mauritanie, a participé récemment à une conférence sur les droits de l'homme et l'Etat de droit en Afrique organisée au siège des Nations Unies, à New York, par le Conseiller spécial de l’ONU sur l’Afrique.
Dans cet entretien avec ONU Info, il explique quel est son combat et pourquoi l'élimination de l'esclavage est la responsabilité de l'humanité toute entière.
Pour Priya, 17 ans, et Rani*, 18 ans, la journée commence typiquement tôt le matin. Comme beaucoup d’enfants et de jeunes vivant à Kolkata, en Inde, les deux amies se réveillent au son des rues animées et se préparent pour la journée. Elles rangent leurs affaires de couchage et enlèvent les bâches en plastique qu’elles ont accrochées la veille pour les protéger de la pluie. Malgré les difficultés auxquelles sont confrontés les enfants de la rue, Priya et Rani fréquentent des écoles privées, financées par leurs familles et une ONG qui les soutient. Elles partagent leur éducation avec leurs amis qui n'ont pas accès à l'école. Le Child in Need Institute leur a donné les moyens de devenir des modèles dans leur communauté et des défenseuses des droits des enfants.
Les droits humains sont au cœur de tout ce qui nous est cher. Aujourd'hui, il apparaît avec évidence que les nations qui protègent ces droits sont moins vulnérables aux conflits et aux crises. Lorsque les droits de l'homme sont respectés et protégés, les communautés résistent mieux aux chocs, qu'il s'agisse de pandémies ou de changements climatiques. Les pays qui intègrent les droits de l'homme dans leur développement réduisent la pauvreté et les inégalités. Les entreprises qui adoptent des pratiques socialement responsables obtiennent souvent de meilleurs résultats financiers. Pour que les droits de l’homme deviennent une réalité universelle, nous devons tous y contribuer : les dirigeants, les gouvernements, les entreprises, la société civile et tout un chacun.