Femmes et égalité femmes-hommes

Près de la moitié des grossesses ne sont pas délibérément choisies par les femmes et les filles. La crise négligée des grossesses non intentionnelles est le sujet du phare de l’sur l’état de la population mondiale 2022, récemment publié. 

 

Le centre médical Karibuni Wa Mama (Bienvenue aux mères) aide de nombreux survivants à guérir de nombreuses blessures, physiques et psychologiques, et va encore plus loin dans la guérison des survivants. Le centre est géré par l'ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI), fondée il y a 20 ans par 24 femmes à Bunia, République démocratique du Congo pour faire campagne pour la paix et promouvoir l'autonomisation des femmes et les droits humains.

La Journée internationale des femmes, le 8 mars 2022, s’inscrit sous le thème de «   » - en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive face aux changements climatiques et travaillent à la construction d’un avenir plus durable pour tous. 

L’initiative du , lancée en octobre 2021, a pour objectifs d’éliminer la pratique dégradante et dangereuse du nettoyage manuel des égouts publics, et d’aider les femmes membres du programme à devenir financièrement indépendantes.

L'internet peut être un lieu haineux et hostile, en particulier pour les femmes, les jeunes filles, les minorités raciales et ethniques, les personnes LGBTQ+ et les autres communautés marginalisées, qui sont davantage susceptibles de voir leur image exploitée en ligne. La misogynie et la violence en ligne constituent une violation fréquente des droits humains. C’est pourquoi le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) lance « bodyright », un nouveau copyright pour le corps humain. Il exige que les images de notre corps bénéficient du même respect et de la même protection en ligne que les droits d’auteur accordés à la musique, aux films et même aux logos des entreprises.

Avant la COVID-19, une autre pandémie menaçait déjà la vie et le bien-être des personnes dans le monde : la violence à l’égard des femmes, qui touche au moins 1 femme et fille sur 3. Dès les premiers jours de confinement, les organisations de femmes ont observé une augmentation significative des signalements de cas de violence à l’égard des femmes. Cependant, la collecte de données exhaustives sur ce problème s’est avérée difficile en raison de la sensibilité, de la stigmatisation et de la honte autour de ce sujet, ainsi que des contraintes imposées par la pandémie. Désormais, un nouveau rapport d’ONU Femmes confirme la gravité du problème.

Tout comme la violence basée sur le genre, la violence numérique basée sur le genre prend de nombreuses formes insidieuses : les abus basés sur l’image, à savoir le partage non consensuel de photos intimes ou « porno-vengeance », le cyberharcèlement, la sextorsion, le harcèlement en ligne, la traite d’êtres humains en ligne et la divulgation de données personnelles. Les auteurs de ces actes peuvent vivre sur un autre continent ou dans le même quartier que leur cible. Leur stratégie consiste à exploiter la sexualité de leur victime, faisant de la technologie une véritable arme. La violence reste de la violence. Les abus restent des abus. Les femmes et les filles ont le droit de se sentir en sécurité absolument partout.

Les Nations Unies célèbrent les 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, du 25 novembre au 10 décembre, sous le thème mondial : « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »

Dans le monde plus de 217 millions de femmes et de filles ne souhaitant pas tomber enceintes n’utilisent pas une méthode de contraception efficace. Le aide les pays à améliorer l’accès à la planification familiale volontaire. 

En Afghanistan, la seule solution pour une paix et un développement durable et inclusif est de protéger les droits de toutes les personnes, et notamment celle des enfants. 

A group of women sitting in a circle on the floor.

La pandémie de COVID-19 a des conséquences désastreuses pour les victimes et les personnes rescapées de violences sexuelles liées aux conflits. Ces violences font partie de crimes les moins souvent signalés et leur dénonciation a été rendue encore plus difficile avec la pandémie. La maladie a limité la possibilité pour les victimes et les personnes rescapées de dénoncer ces actes et elle a aussi aggravé les obstacles structurels, institutionnels et socioculturels aux signalements. En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, attachons-nous à défendre les droits et à satisfaire les besoins de toute personne rescapée, ainsi qu’à empêcher et à faire cesser ces crimes épouvantables.

Les femmes sont en train de payer un prix énorme au cours de cette pandémie de COVID-19. En attendant des données complètes, les chercheurs et chercheuses constatent des tendances à l’augmentation de la mortinatalité, de la mortalité maternelle et à la dégradation de la santé maternelle dans le monde. Les femmes semblent également beaucoup plus affectées que les hommes par la perte d’emploi liée à la pandémie. Tous ces facteurs affectent négativement la santé et le bien-être à long terme des mères. 

Il y a un an, le monde a changé. Si les conséquences de la pandémie sur les travailleurs ont varié d’un pays à l’autre, la nouvelle réalité a mis de nombreuses mères en difficulté. En effet, la fermeture des écoles et des structures d’accueil a contraint beaucoup d’entre elles à quitter leur emploi ou à réduire leurs heures de travail. De nouvelles estimations du FMI confirment les répercussions considérables de la pandémie sur les mères qui travaillent, et sur l’économie tout entière. En résumé, dans le monde du travail, les femmes qui ont de jeunes enfants ont été les premières victimes des confinements économiques. 

Des données recueillies dans 57 pays montrent que près de la moitié des femmes voient leur autonomie corporelle bafouée. Le rapport 2021 sur l’état de la population mondiale, intitulé « Mon corps m’appartient », est le premier rapport des Nations Unies qui se concentre sur la capacité et les moyens des individus de faire des choix concernant leur corps sans peur, violence ni contrainte. Le  présenté sept idées reçues très répandues sur l’autonomie corporelle, et nous explique pourquoi il est essentiel de les abandonner définitivement. 

 

Des filles du monde entier utilisent l’innovation et la technologie pour résoudre des problèmes, unir les communautés et comme force pour le bien et l’égalité. Et pourtant, les femmes et les filles sont toujours sous-représentées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Dans une économie mondiale de plus en plus numérisée, la fracture numérique entre les sexes a de graves répercussions sur les droits des filles et des femmes. Pour , trois choses sont nécessaires : faciliter un accès équitable aux technologies numériques et à Internet pour les filles et les femmes ; encourager et investir dans les filles et les femmes afin de développer leurs compétences dans le domaine des technologies de la communication et de l’information (TIC) ; et permettre aux femmes et aux filles d’occuper des rôles de leadership dans les domaines de la technologique.