Femmes et égalité femmes-hommes

Apande Dut est membre d’un groupe d’agriculteurs, composé en majorité de femmes, à Rumbek, au Soudan du Sud. Jusqu’en 2018, Apande et son amie Agok, membre de la même communauté, travaillaient chacune de leur côté, mais leurs connaissances agricoles étaient limitées et, dans des conditions de production aussi difficiles, elles n’arrivaient jamais à produire suffisamment. Dans le cadre des séances de formation organisées par la FAO, les membres du groupe ont reçu des outils agricoles, des informations et une initiation à l’agronomie et à la gestion, ce qui s’est traduit par une hausse de la production et une diversification des produits. 

Chaque jour, des centaines de milliers de filles à travers le monde subissent des préjudices physiques ou psychologiques – ou les deux. Leur famille, leurs amis et leur communauté le savent et y consentent. Ces pratiques réduisent et limitent leur capacité à participer pleinement à la société ou à se développer et à s’épanouir sans entraves, souligne le rapport du Fonds des Nations Unies pour la population.

 

L’Agence internationale de l’énergie atomique () a décerné une bourse à 100 étudiantes du monde entier, premières bénéficiaires d’une nouvelle initiative dont le but est de contribuer à réduire l’écart entre les sexes dans les domaines de la science et de la technologie nucléaires. Ces 100 premières boursières ont été choisies parmi plus de 550 candidates originaires de plus de 90 pays.

La pandémie de COVID-19 menace d’effacer les gains obtenus sur le plan des possibilités économiques offertes aux femmes, creusant les écarts qui persistent entre les sexes en dépit de 30 ans de progrès. Toutefois, des politiques publiques bien conçues pour favoriser la reprise peuvent atténuer les conséquences négatives de la crise sur les femmes et prévenir de nouveaux revers pour l’égalité entre les femmes et les hommes, explique le blog du Fonds monétaire international (FMI). 

 

La crise de développement humain déclenchée par la COVID-19 menace la lutte pour l'égalité des sexes. Les effets immédiats de la pandémie se manifestent déjà sous différentes formes, de la santé et l'éducation aux tâches domestiques non rémunérées et aux violences basées sur le genre.

Pour améliorer la sécurité alimentaire et faire progresser le développement économique et social de la Gambie, il est crucial de renforcer le réseau de petites routes de desserte, car ces routes contribuent à créer des possibilités d’emploi, y compris pour les femmes et les jeunes. Plus de 200 femmes des communautés locales ont travaillé sur les chantiers de construction d’un projet visant à améliorer ces routes d’accès. 

La pandémie de COVID-19 a généré une crise sanitaire, humanitaire et de développement sans précédent à travers le monde mais a également révélé l’efficacité du leadership des femmes, selon la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed.

Le Fonds des Nations Unies pour la population rappelle les besoins et vulnérabilités particulières des femmes et des filles pendant la pandémie de COVID-19, ainsi que les efforts nécessaires pour assurer leur santé et garantir leurs droits.

Près de 42 % des filles au Malawi sont mariées alors qu'elles sont encore enfants, selon des . Les choses ont commencé à changer il y a 4 ans, lorsqu'un programme pour garantir la scolarité des filles a été mis en place dans la communauté locale.

 

Partout dans le monde, la pandémie de COVID-19 a chamboulé des vies. Nous savons que les personnes les plus touchées sont celles les plus démunies, notamment les réfugiés et les personnes déplacées. Dans le monde, un réfugié sur deux est une femme ou une jeune fille. fait entendre la voix des femmes réfugiées qui ont été en première ligne face à la pandémie et qui connaissent, mieux que quiconque, les besoins spécifiques de leurs communautés.

a woman carrying a baby on her back

La perte d'un conjoint est un événement dévastateur. Pour de nombreuses femmes dans le monde, en particulier dans les pays en développement, cette perte est amplifiée par un combat de longue haleine pour subvenir à leurs besoins fondamentaux, pour faire respecter leurs droits humains et leur dignité. La pandémie de COVID-19 est venue aggraver la situation au cours des derniers mois, entraînant avec elle de nombreux décès, et faisant de nouvelles veuves, au moment même où ces femmes risquent d’être privées d'un important soutien socio-économique et familial. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les veuves ne doivent pas être exclues de notre travail qui visera à « reconstruire en mieux ». 

A woman crouches her head and covers her face with her hand.

Les violences sexuelles liées aux conflits font partie des crimes les moins souvent signalés et leur dénonciation a été rendue encore plus difficile avec la pandémie de COVID-19. La maladie a limité la possibilité pour les victimes et les personnes rescapées de dénoncer ces actes et elle a aussi aggravé les obstacles structurels, institutionnels et socioculturels aux signalements. La Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit (19 juin) vise à sensibiliser à la nécessité d'y mettre un terme, à manifester de la solidarité envers les victimes et à rendre hommage à celles et ceux qui luttent en première ligne pour éliminer ces crimes.

Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Cette année, elle met en lumière le rôle des femmes dans le maintien de la paix, afin de célébrer le 20e anniversaire de l’adoption de la . Les femmes Casques bleus apportent une contribution inestimable au maintien de la paix. Elles permettent d’améliorer l’efficacité des missions, ont un plus grand accès aux communautés locales, en particulier aux femmes et permettent de cette façon une meilleure promotion des droits de l’homme et de la protection des civils. 

Profiles of two women facing each other.

Les femmes et les filles exposées à un risque de fistule obstétricale étaient déjà confrontées à d’importants obstacles pour accéder à des soins de santé avant la pandémie de COVID-19. Aujourd’hui, à l’heure où de nombreux pays peinent à faire face à la maladie à coronavirus, les services de santé sexuelle et reproductive risquent d'être négligés. La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. La Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale (23 mai) nous rappelle qu'il faut plus que jamais éliminer la fistule.

L'UNICEF a salué la décision historique du gouvernement de transition au Soudan de criminaliser les mutilations génitales féminines (MGF) et l’excision. Le Soudan est en effet considéré comme l'un des pays où le taux de prévalence de cette pratique est très élevé, allant jusqu’à 86,6% en 2014.