Aide humanitaire

Au milieu des horreurs du conflit, qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes à Gaza, Hakmah El-Hamidi a perdu au moins la moitié de ses bêtes. Malgré les problèmes de sécurité et d’accès auxquels sont confrontées toutes les organisations humanitaires qui acheminent l’aide dans la bande de Gaza, la FAO a distribué du fourrage à plus de 4 400 familles d’éleveurs dans les gouvernorats de Deir al-Balah, Khan Younis et Rafah. Des kits vétérinaires ont également été distribués à quelque 2 400 familles afin d’améliorer la santé des animaux et de préserver les moyens de subsistance dans la bande de Gaza. Ces kits comprennent des intrants indispensables à la protection de la santé des animaux, notamment des préparations multivitaminées, des désinfectants, des briques de sel et des vaporisateurs d’iode pour les plaies.

En quête de sécurité et d'une vie meilleure, des milliers de réfugiés et de migrants bravent chaque semaine la traversée du Darién – une centaine de kilomètres de forêt tropicale dense entre la Colombie et le Panama, considérée comme l'une des voies de migration les plus périlleuses au monde. En 2023, plus de 520 000 personnes, principalement originaires du Venezuela, de l'Équateur, d'Haïti et de pays d'Afrique et d'Asie du Sud, ont entrepris ce voyage. Avec l'initiative « Trust the Toucan » (Faites confiance au Toucan), le HCR s’appuie sur les médias sociaux pour partager les témoignages de réfugiés et de migrants qui ont survécu à la traversée avec d'autres personnes qui envisagent de faire le voyage, et lutter ainsi contre la désinformation.

Alors que le conflit s'étend de Gaza au Liban, le directeur pays du PAM au Liban décrit les sombres conséquences et les besoins humanitaires croissants.

À Kharkiv, en Ukraine, ’Uʳ et le gouvernement du Japon travaillent à la restauration de logements endommagés en 2022 afin de faire renaître l’espoir et de rétablir un sentiment de normalité dans cette ville qui demeure le théâtre de combats.

Sarah Al Shamali, bénévole de 23 ans, et ses collègues apportent une aide pratique, allant des programmes éducatifs à la distribution d'eau potable, et cultivent un esprit de solidarité parmi les jeunes de Gaza.

Amara et Aisha, âgées de 16 et 15 ans, sont originaires de l'est de l'Éthiopie. Toutes deux ont décidé de tenter leur chance en Arabie saoudite, inspirées par la sœur d'un voisin qui avait réussi à s'enrichir dans ce pays. Elles ont demandé l'aide d'un passeur local pour traverser la Somalie et le Yémen afin d'atteindre l'Arabie saoudite, avec la promesse de trouver un emploi de domestique pour rembourser progressivement les frais de passage. Elles ont échappé aux passeurs à Bossaso, sur la côte nord de la Somalie, et ont trouvé refuge dans un centre local de réponse aux migrations (MRC) géré par l'Organisation internationale pour les migrations ().

Ibrahim Abdulrahman a obtenu la meilleure note aux examens de fin d'études secondaires au Soudan en 2020. La guerre au Soudan a perturbé son rêve de devenir ministre de l'agriculture ainsi que l'éducation de millions de jeunes dans un pays où plus de 90 % des enfants en âge d'être scolarisés n'ont pas accès à une éducation formelle. Plus de 10 millions de personnes ont fui leur foyer au Soudan depuis le début de la guerre en 2023. Cet afflux sans précédent a mis à rude épreuve les ressources des communautés et les services publics dans l'Etat du Nil Blanc au Soudan. Le fournit une assistance vitale aux personnes déplacées, notamment de la nourriture, de l'eau, des soins de santé et de l'argent.

D’après une analyse récente des données satellitaires effectuée par la FAO, les infrastructures agricoles de Gaza ont subi des dégâts à grande échelle : 57 % des terres cultivées ont été endommagées, 33 % des serres ont été détruites et nombre de puits et de panneaux solaires ont été perdus. Des agriculteurs comme Yousef et Mohamed sont essentiels à l’approvisionnement alimentaire de Gaza. Toutefois, Yousef et d’autres agriculteurs, éleveurs et pêcheurs de la bande de Gaza peinent à conserver leurs moyens de production, leurs sources de nutrition et leurs revenus en raison de l’intensification des hostilités et du manque d’intrants agricoles indispensables, que ce soit pour des raisons de disponibilité ou d’accessibilité.

Les récentes restrictions imposées à l’éducation et l’emploi des femmes et des filles ont bouleversé les vies de Mumtaz, Ahmad, et Zeyba. Mais un projet de la Banque mondiale et de l'UNOPS offre une bouée de sauvetage.

Chez elle, en bord de mer, à Mokha, Zahara s'occupe consciencieusement de son mari, dont la santé est fragile, et veille à ce que tous les membres de sa famille élargie aillent bien et soient bien nourris. Il y a plus d'un an, l'OIM leur a fourni un nouvel abri provisoire. Conçu pour résister à la violence des vents côtiers et des pluies saisonnières du Yémen, il offre non seulement une protection physique, mais aussi la sécurité et l'intimité - un luxe rare pour les personnes déplacées. « Grâce à notre abri, nous nous sentons enfin en sécurité », explique Zahara. « Nous sommes protégés des intempéries et nous avons un espace à nous. Nous ne savions pas à quel point nous en avions besoin jusqu'à ce que nous l’ayons. »

Voilà ce qui arrive aux enfants d'Haïti

Les enfants d'Haïti font face à de nombreux dangers : mutilation, exploitation sexuelle, assassinats, recrutements par les bandes armées, etc. s'ajoutent à l'insécurité alimentaire et aux risques de propagation de maladies.

Haïti est sous l’emprise des gangs, parfois des individus de moins de 18 ans, qui contrôleraient près de 90% de la capitale Port-au-Prince et ses environs, ainsi que l’aéroport et son port maritime.

Alors que la capitale haïtienne de Port-au-Prince fait face à une violence des gangs sans précédent depuis le 29 février, les acteurs humanitaires, y compris le Programme alimentaire mondial (PAM), travaillent sans relâche pour apporter une assistance plus indispensable que jamais.

Protection des civils et meilleur accès humanitaire en RDC

Le HCR est profondément préoccupé par les conséquences désastreuses pour les civils suite à l'intensification de la violence entre les forces gouvernementales et les groupes armés non étatiques dans l'est de la République démocratique du Congo.

Près de 1,5 million de personnes, dont des dizaines de milliers de femmes enceintes, de jeunes mères et de nourrissons sont désormais amassés à Rafah, la ville la plus méridionale de Gaza, cherchant désespérément à se protéger de la guere. Entassée et n'ayant nulle part où aller, cette population est terrifiée par la perspective d'opérations militaire supplémentaires à Rafah. L'UNFPA et ses partenaires proposent leur aide dans cette crise dévastatrice, mais elle ne suffit pas, faute d'accès nécessaire pour aider toutes les femmes qui en ont besoin.