Cette année, la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis (5 novembre) s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe et du Sommet de l'avenir, mettant l'accent sur « la jeunesse et les générations futures ». Des activités marqueront le 20e anniversaire du tsunami de 2004 dans l'océan Indien en transmettant ses enseignements à une nouvelle génération d'enfants et de jeunes. Le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes () exhorte les pays à risque à mettre à jour les itinéraires d'évacuation, à installer des systèmes d'alerte et à sensibiliser les jeunes. Il invite également les jeunes et les établissements d'enseignement à jouer à un pour apprendre à sauver des vies.
Ressources naturelles et environnement
« Je suis absolument certaine qu'il n'y a jamais eu, dans cet espace, une reconnaissance adéquate du fait que nous, les humains, ne sommes pas les seuls êtres sur cette planète. Je veux faire entrer ici la voix des chimpanzés, l’animal que j'étudie depuis tant d'années avec mon équipe dévouée. Ce que je vais dire signifie simplement : c'est moi, je suis Jane. Car les chimpanzés ont différentes manières d'annoncer leur présence. » La Dr Jane Goodall, la célèbre scientifique dont les recherches sur les chimpanzés ont changé notre perception des animaux, est venue à l'UNESCO pour délivrer un message optimiste sur la conservation et le rôle que chacun peut jouer dans la préservation de notre planète. Son discours a également résonné avec la mission fondamentale de l'UNESCO qui consiste à éduquer les jeunes et les communautés à protéger et respecter la nature.
La crise climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse sont intimement liées à la crise planétaire. La plupart des objectifs de développement durable pour 2030 étant loin d'être atteints, nous devons agir de toute urgence pour lutter contre cette crise et garantir un avenir vivable. Cette années, trois grandes conférences des Parties (COP) sur l'environnement ont lieu à six semaines d'intervalle. ELles représentent une occasion unique de s'attaquer de front et ensemble à nos problèmes les plus pressants. Les défis auxquels nous sommes confrontés ne sont pas isolés et les solutions non plus. L'issue des COP est déterminante pour notre avenir.
La communauté de Guapinol, dans le nord du Honduras, vit essentiellement de l’agriculture, de l’élevage et des fonds envoyés par des proches vivant aux États-Unis. Entourée de plantations de palmiers africains, la rivière Guapinol redevient peu à peu une source d’ombre et d’eau propre et claire, comme elle l’a toujours été jusqu’en 2018, lorsque la population s’est rendu compte de son haut niveau de pollution. Juana Zúniga et José Cedillo, des écologistes, se sont battus pour le droit à un environnement sain. Leur action a abouti à l'adoption d'une loi importante, le décret exécutif 18-2024, qui garantit la protection des zones protégées du Honduras et interdit l'exploitation minière dans ces zones.
Les forêts couvrent près des deux tiers du territoire de la République du Congo. Foisonnantes de vie, ces vastes forêts font partie du massif de la forêt équatoriale du Bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt pluviale du monde. Elle est également le plus grand puits de carbone au monde.
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Objectifs du mois
Éclairage sur : l'environnement
La terre entretient la vie sur Terre. Les espaces naturels tels que les forêts, les terres agricoles, les savanes, les tourbières et les montagnes fournissent à l'humanité la nourriture, l'eau et les matières premières dont elle a besoin pour survivre. Face à l'aggravation et au caractère plus long des sécheresses, des tempêtes de sable et de la hausse des températures, il est essentiel de trouver des moyens d'empêcher les terres arides de devenir des déserts, les sources d'eau douce de s'évaporer et les sols fertiles de se transformer en poussière.
Les politiques d'adaptation, notamment la restauration des forêts et les pratiques de gestion respectueuses de la nature, jouent un rôle crucial dans l'atténuation des risques climatiques dans les Carpates.
Ces 20 dernières années, les incendies de forêt ont représenté un quart des pertes du couvert arboré mondial. Rien qu’en 2023, 400 millions d’hectares sont partis en fumée, soit deux fois la superficie du Mexique. Or un incendie de forêt ne se résume pas à la destruction d’arbres. En détruisant des habitats naturels, les incendies de forêt érodent la biodiversité. Ils libèrent également de grandes quantités de dioxyde de carbone, ce qui contribue au changement climatique. Enfin, ils dégradent les sols et polluent les ressources en eau. S’il existe une vocation et un dévouement pour protéger les zones forestières, c’est sans aucun doute au sein des brigades de pompiers forestiers volontaires du Costa Rica. Découvrez leur histoire.
Chaque année, les incendies de forêt se multiplient et s’aggravent, lourds de conséquences sur la santé, l’économie, les infrastructures et les biomes des pays.
Interdictions de manifester, recours excessif à la force par les forces l’ordre, humiliations, intimidations, assimilation au terrorisme, lourdes condamnations, voici quelques exemples de répression de militants environnementaux que Michel Forst, Rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement, documente dans son dernier rapport. D’après lui, la répression des actions pacifiques de désobéissance civile constitue une menace majeure pour la démocratie et les droits humains. Il en parle dans un entretien avec Alexandre Carette, de ONU Info Genève.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le programme AIM4Forests lancé par la FAO, vise à mettre un terme à la déforestation et à remettre en état des terres dégradées, dans le cadre d'une initiative mondiale bien plus large qui a pour objectif de restaurer un milliard d’hectares d’ici 2030. Le programme est axé sur l’alliance de la technologie avec le savoir traditionnel. Et il y a urgence : plus de 420 millions d’hectares de forêt ont disparu depuis1990. Cette disparition est non seulement synonyme d’une perte de diversité biologique, mais impacte également la régulation du climat et les moyens de subsistance de millions de personnes.
Vous avez des idées hors du commun pour assurer la protection et la restauration de l'environnement ? Les candidatures pour le prix des Jeunes champions de la Terre sont maintenant ouvertes !
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont désigné sept initiatives d’Afrique, d’Amérique latine, de la région méditerranéenne et d’Asie du Sud-Est comme fleurons mondiaux de la restauration. Ces initiatives concernent des écosystèmes sur le point de basculer dans la dégradation pure et simple du fait d’incendies de forêt, de sécheresses, de la déforestation et de la pollution. Elles peuvent désormais bénéficier du soutien technique et financier de l’ONU.