Au Costa Rica, un projet d’infrastructures urbaines inclusives fournit une aide vitale à des jeunes vivant dans des quartiers défavorisés.
Développement social
Les signes de conflit, de méfiance, d’inégalité économique et de crise climatique se manifestent partout autour de nous. Deux des huit milliards d’habitants que compte la planète vivent dans des situations de conflit. Pour eux, planifier la semaine prochaine, sans parler de l’avenir plus lointain, relève d’un luxe inimaginable. Le Sommet de l’avenir fait avancer la réflexion sur la manière de créer un présent meilleur, tout en préservant les choix pour les générations futures. Le PNUD a lancé le débat avec la toute récente édition de son rapport « Signals Spotlight », qui identifie les domaines dans lesquels notre héritage aux générations futures est remis en question.
Les personnes deviennent apatrides pour des raisons indépendantes de leur volonté. Elles n'ont ni nationalité ni identité officielle et sont marginalisées et privées de leurs droits. Le fait de se retrouver sans nationalité a de graves conséquences sur leur vie, affectant leur scolarité, leur insertion dans la société, leur bien-être et leur accès à des opportunités économiques. À la fin de l'année 2023, le HCR indiquait que 4,4 millions de personnes étaient apatrides ou de nationalité indéterminée. Toutefois, en raison du manque de données précises et de la difficulté à recenser les personnes qui n'ont pas d'identité légale, il est largement admis que le nombre réel est bien plus élevé.
Le , le plus grand rassemblement annuel de jeunes sous la bannière de l'ONU, s'est tenu au Siège des Nations Unies du 16 au 18 avril. Le forum de cette année a fait écho au thème du Forum politique de haut niveau de 2024 : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ». L'événement de trois jours comprenait des séances plénières, des discussions interactives thématiques et régionales, ainsi que des discussions sur les solutions innovantes pour les jeunes dans la mise en œuvre du Programme de développement à l'horizon 2030.
Les mauvaises nouvelles sont assez évidentes. Et même si l’on pouvait les éviter, les preuves du réchauffement rapide de la planète, les conflits violents et les inégalités sont souvent sous nos yeux. Mais malgré le déferlement constant de titres alarmants, il existe de nombreuses raisons d'espérer, et même d'être optimiste, un état d'esprit qu’il faut garder si nous voulons continuer à nous battre pour un monde plus durable, plus sûr et plus juste.
L'indice de croissance inclusive de la CNUCED permet aux pays de savoir qui bénéficie de la croissance économique, si celle-ci est durable sur le plan environnemental et de connaître d'autres indicateurs de progrès.
Les Philippines comptent plus de 17 millions de personnes appartenant à des peuples autochtones, qui représentent 110 groupes ethnolinguistiques. Ces communautés ont tendance à vivre dans des zones géographiquement isolées, où elles ont conservé une grande partie de leur culture traditionnelle et de leurs activités de subsistance. Longtemps victimes de discrimination, elles n’ont pas un accès suffisant aux services sociaux ni aux possibilités économiques et politiques. Avec l'ODD 16 en ligne de mire, l'UNOPS, en partenariat avec l'UE, s'assure que personne n'est laissé de côté en fournissant un accès aux services juridiques dans les communautés.
Coup de projecteur sur le rapport phare de l'Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD) intitulé « Les crises d'inégalité : changement de pouvoir pour un nouveau contrat social ».
Mabrouka Ayadi, une veuve de 70 ans qui a pêché toute sa vie, ne reçoit aucune pension de retraite ni assurance-maladie de la part de l’État. Elle espère que, grâce au projet SocPro4Fish, une couverture sociale suffisante qui contribuera à sa santé et à son bien-être sera mise en place dans le secteur de la pêche. « Je dois veiller à ce que mes soins de santé soient couverts. J’ai quatre enfants à la maison et leurs vies dépendent de ce que je pêche », explique-t-elle. La FAO et ses partenaires s'efforcent de réduire la pauvreté et de soutenir le développement du secteur de l'aquaculture. Le projet vise également à étendre la couverture de la protection sociale aux pêcheurs et aux travailleurs de la pêche en Tunisie et dans d'autres pays.
’ met en œuvre un projet de protection sociale pour le compte du gouvernement sud-soudanais, grâce à un financement de 40 millions de dollars de la .
Malgré des progrès significatifs dans une grande partie de l'Asie et du Pacifique, les politiques de protection sociale restent à la traîne par rapport à d'autres régions du monde, selon un nouveau rapport de l’.
Organisé sous les auspices du Conseil économique et social, le se penchera du 6 au 15 juillet sur les moyens de parvenir à une reprise durable et résiliente après la pandémie de COVID-19. Le forum examinera notamment 9 des 17 objectifs de développement durable. Les ministres ainsi que les autres participants discuteront des politiques et de la coopération internationale susceptibles de contrôler la pandémie et ses répercussions et de remettre le monde sur la voie de la réalisation du Programme 2030, dans le contexte de la décennie d’action et de réalisations en faveur du développement durable.
Observée chaque année le 1er juin, la Journée mondiale des parents est l'occasion de rendre hommage au dévouement des parents, à leur engagement et leur sacrifice pour assurer l'avenir de leurs enfants. Les familles sont les premières victimes de la pandémie de COVID-19. Les politiques et pratiques de travail favorables aux familles contribuent à promouvoir la sécurité et le bien-être des enfants. Les vaccins contribuent à la sécurité des familles et des communautés. Ils sont le meilleur espoir que nous ayons de mettre fin à la pandémie de COVID-19 et de recommencer à faire les choses que nous aimons avec les personnes que nous aimons.
De la peste de Justinien à l’épidémie de grippe de 1918 en passant par la peste noire, l’histoire regorge d’exemples de flambées infectieuses aux répercussions de long terme pour la société, qui ont redessiné la politique, bouleversé l’ordre établi et, dans certains cas, semé des troubles sociaux. Malgré les nombreux exemples, les données quantitatives établissant le lien entre épidémies et troubles sociaux sont rares et se limitent à des épisodes précis. De nouveaux comblent cette lacune.
Il y a trente ans, le Programme des Nations Unies pour le développement () a créé une nouvelle façon de concevoir et de mesurer le progrès. Au lieu d’utiliser la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) comme seul indicateur de développement, il a classé les pays selon de leur niveau de développement humain : en fonction des libertés et des possibilités dont jouissent les habitants de chacun d’entre eux pour vivre une vie riche de sens. Le conforte l’idée que la capacité d’agir et l’autonomisation des individus sont autant de clés qui enclencheront les transformations nécessaires pour vivre en équilibre avec la planète dans un monde plus équitable.