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UNDT/2020/187, Fernandez Carrillo

Décisions du TANU ou du TCNU

La décision d'abolir le poste de légitime du requérant? Étant donné que le rôle du Tribunal n'est pas de décider si l'administration a choisi la meilleure ligne de conduite parmi les personnes qui s'offrent à celles-ci et en l'absence de preuve de motif illicite, le Tribunal conclut que la décision d'abolir le poste de demandeur était légale. Le tribunal constate que l’administration a donné des raisons pour le non-renouvellement du contrat du demandeur et a montré que la décision n’était ni arbitraire ni inappropriée. La requérante avait-elle le droit de «retourner au travail» à la fin de son congé de maternité? Le tribunal note que les conventions mentionnées par le demandeur ne s'appliquent pas aux Nations Unies. De plus, contrairement aux affirmations du demandeur, son contrat n’a pas été résilié mais a expiré. Par conséquent, en vertu du règlement 4.5 (c) et de la règle 4.13 (c) du personnel, elle n'avait aucune attente de renouvellement. L'administration n'avait aucune obligation de prendre des mesures pour conserver le demandeur à la fin de son congé de maternité. En vertu de la règle 9.6 (e) du personnel, l'administration n'a que le devoir de faire des efforts pour conserver les membres du personnel dont les nominations ont été résiliées et en vertu d'une ordonnance de préférence déterminée lorsque les nominations à durée déterminée se classent troisième. Comme la nomination à durée déterminée du demandeur n'a pas été résiliée mais a expiré, il n'y avait aucune obligation sur l'administration de chercher à la conserver. Le tribunal n'est donc pas convaincu que le demandeur a montré que la non-renouvellement de son rendez-vous à durée déterminée au-delà de sa date d'expiration était illégale.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

La requérante a déposé une demande pour contester la décision de ne pas renouveler son rendez-vous à durée déterminée au-delà de la date de son expiration.

Principe(s) Juridique(s)

Le règlement du personnel 4.5 (c) et la règle 4.13 (c) du personnel prévoient tous deux qu'une nomination à durée déterminée ne porte aucune espérance, légale ou autre, de renouvellement. Les nominations à durée déterminée ne portent pas d'attente de renouvellement. La séparation à la suite de l'expiration d'une nomination à durée déterminée a lieu automatiquement, sans préavis, à la date d'expiration spécifiée dans la lettre de nomination. Une décision de ne pas renouveler un rendez-vous à durée déterminée peut être contestée au motif que l'administration n'a pas agi de manière équitable, de manière juste ou de manière transparente avec le membre du personnel ou était motivée par des préjugés, des préjugés ou un motif inapproprié. Un demandeur supporte le fardeau de prouver que ces facteurs ont joué un rôle dans la décision administrative contestée (voir Agha 2019-UNAT-916, par. 16-17). L'administration a le pouvoir de restructurer tout ou partie de ses départements ou unités, y compris l'abolition des messages, la création de nouveaux postes et le redéploiement du personnel. Ce n'est pas le rôle du tribunal d'interférer avec une véritable restructuration organisationnelle même si elle a pu entraîner la perte d'emploi de personnel. Même dans un exercice de restructuration, comme toute autre décision administrative, l'administration a le devoir d'agir équitablement, à juste titre et de manière transparente dans le traitement des membres du personnel (voir Loeber 2018Unat-844, par. 18). Le rôle du tribunal des litiges est de déterminer si une décision administrative est légale, rationnelle, correcte de manière procédurale et proportionnée. Son rôle n'est pas de considérer l'exactitude du choix de l'administration parmi les différents cours d'action disponibles. Ce n'est pas non plus le rôle du Tribunal de remplacer sa propre décision à celui du Secrétaire général (Sanwidi 2010-UNAT-084, par. 40). Un membre du personnel supporte le fardeau de la preuve pour montrer qu'une décision était arbitraire ou entachée par des motifs inappropriés. Cependant, le refus de l'administration de divulguer les raisons de la décision contestée déplace le fardeau de la preuve afin que l'administration établisse que sa décision n'était ni arbitraire ni entachée par des motifs inappropriés.

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Rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.

Requerant
Fernandez Carrillo
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Tribunal
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Date du Jugement
Juges
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Type de Décision
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