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2024-UNAT-1446, Ashok Kumar Nigam

Décisions du TANU ou du TCNU

Le TANU a estimé que, puisque M. Nigam avait fondé son recours interlocutoire sur de prétendues erreurs de fait et de droit commises par le juge-président du TANU, sans alléguer que le TANU avait agi de manière extrajudiciaire ou en outrepassant sa compétence, il devait attendre, pour exercer son droit de recours, qu'une décision finale ait été rendue.
Le TANU a conclu qu'un arrêt antérieur du TANU ne contenait aucune indication de partialité du juge Belle à l'encontre de M. Nigam, ni aucune critique allant au-delà de ce qu'un observateur raisonnablement informé pourrait attendre d'un arrêt partiellement erroné et de son examen ultérieur en appel.
Le TANU a rejeté le recours.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

Un ancien membre du personnel a saisi le Tribunal des Nations Unies présidé par le juge Francis Belle. Dans son arrêt n° UNDT/2021/092, le Tribunal a jugé que le dossier de M. Nigam n'était pas recevable. M. Nigam a fait appel et a réussi à faire annuler l'arrêt du CNDT. L'une des mesures correctives était le renvoi de l'affaire devant le TUND pour qu'il soit statué sur le fond par le juge Belle.
M. Nigam a demandé à ce que le juge Belle soit récusé, mais dans l'ordonnance n° 092 (NBI/2023), le juge président du TNDU a rejeté cette demande.
M. Nigam a fait appel.

Principe(s) Juridique(s)

Les recours contre les ordonnances interlocutoires du TUND peuvent être admis dans des cas exceptionnels, lorsqu'il y a exercice revendiqué d'une compétence que le Tribunal du contentieux administratif ne possède pas ou qu'il y a eu une erreur juridictionnelle fondamentale similaire, ou lorsque le tribunal de première instance a agi de manière irrémédiable.
Les décisions de gestion des affaires prises par le TNDU ne sont pas susceptibles d'appel tant que la procédure devant le TNDU n'est pas terminée.
Le simple fait qu'un juge ait commis une erreur précédemment, même dans la même affaire, ne constitue pas à lui seul un motif de disqualification de ce même juge pour trancher d'autres questions dans l'affaire ou pour la suite de celle-ci.
L'apparence d'un conflit d'intérêts impliquant un juge doit être raisonnable, c'est-à-dire qu'elle doit être considérée et justifiée de manière objective. En outre, cette apparence doit être fondée sur des informations appropriées, ce qui nécessite une évaluation approfondie et objective de la situation.

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Appel rejeté sur la recevabilité

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.