UNDT/2014/034, Assale
Le Tribunal a conclu que la décision contestée était illégale à la lumière de facteurs étrangers et de l’échec de l’intimé à respecter les règles sur la performance.
Évaluation du rendement: Le Tribunal a noté que même avant que le plan de travail de performance individuel du demandeur n'ait été approuvé par son premier responsable du rapport; Son deuxième officier de reportage s'efforçait pour résilier son contrat. Le tribunal a jugé qu'il était déraisonnable et inapproprié pour que la performance du demandeur soit mesurée par rapport aux résultats et aux indicateurs de performance qui n'avaient ni défini ni approuvés par ses superviseurs.
Motifs étrangers: Bien que le Bureau de l'audit et des enquêtes (OAI) n'ait pas constaté qu'il y avait du harcèlement, le tribunal a conclu que le demandeur opérait dans un environnement qui n'était pas propice à une bonne relation de travail. Le tribunal a constaté que l'environnement hostile dans lequel le demandeur travaillait avait été révélé par les faits contenus dans le rapport d'enquête OAI et a donc jugé que la décision contestée était entachée par des motifs étrangers.
Séparation lors d'une enquête: le tribunal a déclaré que lorsqu'un membre du personnel dépose une plainte contre un gestionnaire qui est la personne qui joue un rôle actif dans son évaluation de la performance, le bon sens et la raison exigent que l'administration cale toute décision finale dans l'affaire de ce membre du personnel. Le tribunal a donc jugé qu'en se précipitant vers le jugement sur la décision de séparer le demandeur avant d'être en présence des conclusions de l'OAI, l'intimé a bafoué les droits fondamentaux du demandeur et abusé de son autorité discrétionnaire.
Le Tribunal a octroyé au demandeur l’équivalent d’un an salaire de base net au niveau auquel il avait droit avant d’être séparé du service.
Renvoi pour action récursoire : Le Tribunal a conclu que MM. Ndikumana et Babille ont ouvertement, consciemment et délibérément bafoué les règles fondamentales de l'Organisation en ce qui concerne : (a) l'évaluation des performances d'un fonctionnaire ; (b) l'interdiction de créer un environnement de travail hostile ; et (c) abus de pouvoir. À la lumière de cela, le Tribunal a renvoyé les deux cadres supérieurs devant le Directeur exécutif de l'UNICEF, conformément à l'art. 10.8 de son Statut, pour des mesures visant à faire respecter les responsabilités.
Le requérant conteste la décision de l'UNICEF de ne pas renouveler sa nomination à mandat déterminé sur la base d'une mauvaise performance.
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