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L’ONU reste en Sierra Leone après le conflit
Although the UN’s six-year peacekeeping mission in Sierra Leone was formally concluded at the end of 2005, the international organization is setting up a new office to help coordinate its on-going efforts to help consolidate the country’s fragile peace. At the turn of the year, the 山Integrated Office for Sierra Leone (UNIOSIL) took over the reins from the 山Mission in Sierra Leone (UNAMSIL). Its mandate will be to cement UNAMSIL’s gains by helping the government strengthen human rights, improve transparency, assist the next round of elections in 2007 and achieve the Millennium Development Goals.
Bien que la mission de maintien de la paix des Nations Unies en Sierra Leone, qui a duré six ans, se soit officiellement terminée fin 2005, l’organisation internationale installe un nouveau bureau pour aider à coordonner ses efforts menés en vue de consolider la paix dans ce pays. Au début de l’année, le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone (BINUSIL) a succédé à la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL). Son mandat sera de pérenniser les progrès enregistrés par la MINUSIL en aidant le Gouvernement à mieux assurer le respect des droits de l’homme, améliorer la transparence, faciliter la tenue d’élections en 2007 et réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.
Quand la MINUSIL a commencé ses opérations en 1999, les perspectives semblaient incertaines. Un accord de paix provisoire était en place entre le Gouvernement et les factions rebelles, dans le but de mettre fin à une guerre civile qui avait commencé huit ans plus tôt, mais les rebelles avaient repris les hostilités en 2000. Cependant, la MINUSIL aida à remettre le processus de paix sur les rails. En 2002, elle avait réussi à désarmer et démobiliser plus de 75000ex-combattants, dont des enfants soldats. Cette même année, la Mission a aussi aidé à organiser avec succès des élections présidentielles et parlementaires.
La MINUSIL a assisté le retour volontaire de plus d’un demi-million de réfugiés et de personnes déplacées, aidé le Gouvernement à restaurer les services sociaux essentiels, reconstruit des écoles et dispensaires, et joué un rôle crucial dans la création du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, qui juge les responsables de crimes de guerre. Le tribunal poursuivra ses activités et l’une des fonctions de l’UNIOSIL sera d’en assurer la sécurité, avec les autres missions des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.
Des législateurs appellent à mettre fin à une pratique nocive
Déclarant que la circoncision féminine, ou encore mutilation génitale féminine, est “ nocive, irréversible et parfois mortelle”, des parlementaires de 20 pays africains, ainsi que du Royaume-Uni, se sont engagés à intensifier leurs efforts pour éliminer cette pratique. Une conférence tenue les 4 et 5 décembre à Dakar, sous l’égide de l’Assemblée nationale sénégalaise et de l’Union parlementaire africaine, a mis l’accent sur l’information, plutôt que sur les sanctions pénales, pour susciter une réponse “multidisciplinaire” à la tradition. “L’abandon de cette pratique”, est-il noté dans la déclaration finale, “ne peut être que le résultat d’un mouvement d’ensemble” de la société entière.
Les parlementaires ont souligné que la mutilation génitale “n’a aucune justification religieuse” et que les croyances traditionnelles, malgré leur importance, doivent évoluer. “La culture n’est pas immuable, a affirmé le groupe; elle évolue quand les dangers associés à des pratiques nuisibles sont compris.” Pour cette raison, les législateurs ont demandé à des dirigeants traditionnels et religieux, éducateurs, médecins et élus de diriger la campagne. La législation peut être importante sur le plan symbolique et en tant qu’outil éducatif, est-il noté dans la déclaration, et doit être établie avec les dirigeants traditionnels et les responsables de la société civile. Bien que troismillions de petites Africaines subissent chaque année des mutilations génitales, la conférence a affirmé que cette pratique pouvait être éliminée en l’espace d’une seule génération.
Retard de l’Afrique sur le marché mondial de la culture
L’Afrique effectue moins d’un pour cent du commerce mondial de produits culturels (livres, disques compacts, jeux vidéo, sculptures, etc.), selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). D’après un rapport publié en décembre, International Flows of Selected Cultural Goods and Services, 1994–2003, le continent n’a fait aucun progrès en la matière au cours des dix dernières années.
Au niveau mondial, selon l’UNESCO, le commerce international de biens culturels est passé de 38milliards de dollars par an en 1994 à 60 milliards en 2002. En 2002, trois pays seulement — Royaume-Uni, Etats-Unis et Chine — ont produit 40% des biens culturels échangés à l’échelle mondiale.
NOMINATIONS
M. Victor da Silva Angelo (Portugal), qui exerçait auparavant les fonctions de coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies et de représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement en Sierra Leone, a été nommé par le Secrétaire général de l’ONU au poste de chef du Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone (BINUSIL), qui vient d’être créé et a succédé le 1er janvier à la Mission de maintien de la paix des Nations Unies (voir article ci-dessus). Il a également travaillé pour l’ONU en République centrafricaine, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe, en Tanzanie et au Zimbabwe, et en qualité d’envoyé spécial pour le Timor-Leste et l’Asie.
Le Secrétaire général de l’ONU a nommé Peter van Walsum (Pays-Bas) au poste d’envoyé personnel pour le Sahara occidental. M.van Walsum a représenté son pays à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, à la Commission européenne et à l’ONU. En tant que membre du Conseil de sécurité, il a présidé le Comité des sanctions contre l’Iraq en 1999 et 2000.
M. Francesco Bastagli (Italie) a été nommé par le Secrétaire général de l’ONU au poste de représentant spécial pour le Sahara occidental. Immédiatement avant cette nomination, M. Bastagli a été durant trois années le représentant spécial adjoint pour l’administration civile au Kosovo. Il a occupé depuis 1974 divers postes au Secrétariat de l’ONU, ainsi qu’au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et au Programme des Nations Unies pour le développement.