Développement économique

Alors que la pandémie de COVID-19 et la crise économique continuent de s’étendre, les envois de fonds des travailleurs migrants vers leurs pays d’origine devraient reculer de 14 % d’ici à 2021 par rapport aux niveaux d’avant la pandémie en 2019, selon les dernières estimations de la note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement.  

 

Face à une récession mondiale profonde associée à une pandémie encore incontrôlée, le monde a besoin d'un plan de relance global qui puisse mettre les pays, y compris les plus vulnérables, dans une situation plus favorable que celle qui prévalait avant la COVID-19. C’est le message du  de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

La Journée mondiale du tourisme (27 septembre) mettra en avant le rôle incomparable du tourisme pour offrir des débouchés en dehors des grandes villes et pour préserver le patrimoine.

 

L’Europe, tout comme le reste du monde, est confrontée à une crise prolongée. Tant que la pandémie de COVID19 persistera, nous devrons maintenir une forme de distanciation physique. À cela s’ajoutent des perturbations constantes des chaînes d’approvisionnement et d’autres problèmes qui prolongent une situation déjà difficile. D’après des publiées le mois dernier, le Produit intérieur brut réel dans l’Union européenne (UE) devrait se contracter de 9,3 % en 2020. 

Workers wearing facemasks and helmets among solar panels.

Alors que débute la Décennie d’action pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD), force est de constater que la pandémie de coronavirus complique considérablement cet effort mondial initié en 2015. Un surcroît d’ambition et de mobilisation est nécessaire, « non seulement pour vaincre la COVID-19 mais aussi pour mieux récupérer ensemble », a plaidé le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Les prévisions pour 2020 en Asie ont été revues à la baisse pour la plupart des pays de la région, en raison de la dégradation de la situation au niveau mondial et des mesures d’endiguement de la pandémie de COVID-19 qui perdurent dans plusieurs pays émergents. Toutefois, grâce à des mesures de relance économique, la croissance en Asie devrait fortement rebondir en 2021, explique le Fonds monétaire international (FMI).

Le Grand Confinement se déroule, en principe, en trois phases : d'abord les pays entrent en confinement, puis ils en émergent, et enfin ils en sortent totalement lorsqu'ils disposent d'une solution médicale à la pandémie. De nombreux pays se trouvent actuellement dans la deuxième phase, celle d’un déconfinement caractérisé par des premiers signes de reprise, mais aussi par un risque de seconde vague d'infections et de réinstauration des restrictions levées, analyse Gita Gopinathconseillère économique et directrice du département des études du Fonds monétaire international (FMI).

 

Depuis 2006, Gaza subit de fréquentes coupures d’électricité. La majorité de la population de près de deux millions de personnes ne dispose d’à peine quelques heures d’électricité par jour, ce qui ne fait qu’aggraver des conditions de vie déjà difficiles. Le Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS) a soutenu le ministère des Travaux publics et du Logement, ainsi que l’Autorité palestinienne de l’énergie et des ressources naturelles, afin de remédier à cette crise.

Depuis le premier signalement de l’épidémie de COVID-19 à Wuhan, en Chine, fin décembre 2019, la maladie s’est propagée dans plus de 200 pays et territoires. Faute de vaccin ou de traitement efficace, les gouvernements du monde entier ont réagi en instaurant des mesures sans précédent d’endiguement et d’atténuation — le confinement. Ces mesures ont entraîné de fortes pertes économiques à court terme et le pire déclin que l’activité économique mondiale ait connu depuis la Grande Dépression. Ont-elles porté leurs fruits ?

L’étude des précédentes pandémies fait craindre au Fonds monétaire international (FMI) que le choc subi par les couches les plus pauvres et les plus fragiles de la société en raison de la COVID-19 ne soit bien plus violent.

Le Groupe de la Banque mondiale est mobilisé pour faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider les pays à affronter l’urgence sanitaire liée à la COVID-19, contenir au mieux les pertes économiques et commencer à planifier leur redressement sur le long terme. Grâce à un mécanisme de financement accéléré, il accompagne d’ores et déjà plus de 60 pays clients dans l’organisation de leur riposte.  À travers une combinaison de nouveaux projets, la restructuration de projets existants et leurs volets d’urgence et le déploiement d'instruments de financement en cas de catastrophe, le Groupe peut intervenir dans 100 pays d’ici la fin du mois de mai.

A Nepalese family in front of their house.

Cette année, le 25e anniversaire de la  et celui de la Déclaration de Beijing et de son Programme d’action (1995) survient pendant l’une des pires crises sanitaires et sociales à l'échelle mondiale. La pandémie de COVID-19 met en évidence l'importance d'investir dans des politiques sociales protégeant les personnes et les familles les plus vulnérables. La célébration annuelle de la Journée internationale des familles (15 mai) reflète l’importance que la communauté internationale attache aux familles et à leur rôle dans le développement.

 

Plusieurs pays asiatiques et européens où l’épidémie de COVID‑19 semble avoir atteint un pic rouvrent progressivement leur économie. À défaut de vaccin ou de traitement efficace, les autorités doivent faire des choix entre les avantages d’une reprise de l’activité économique et le coût potentiel d’une remontée des taux d’infection. 

 

Boy walks along sandbars.

La pandémie de COVID-19 ayant provoqué l’arrêt brutal de l’activité touristique, les Nations Unies déploient de grands efforts pour tenter d’amortir l’impact socioéconomique de cette crise sur les petits États insulaires en développement (PEID), déjà confrontés à l’accumulation des défis liés au changement climatique.

Dans de nombreux pays, les conséquences économiques d’une suspension quasi totale de l’activité ont immédiatement rejailli sur les marchés des produits de base ou de l'énergie et devraient continuer de les déstabiliser dans les mois à venir. Alors que la plupart des marchés de denrées alimentaires continuent d’être bien approvisionnés, les annonces de restriction des échanges par plusieurs pays et les achats excessifs soulèvent également des inquiétudes pour la sécurité alimentaire, explique la Banque mondiale.