Développement économique

L'action multilatérale et les changements de politique stratégique sont essentiels pour aider les pays à parvenir à un développement durable et à faire face aux risques et aux opportunités d'une nouvelle ère de croissance.

Augustina Tufuor a lancé son entreprise de production de collations bonnes pour la santé, mais s’est heurtée à des obstacles dans l’obtention d’un financement lorsqu’elle a voulu développer son activité. Plus de 70 pour cent des entreprises dirigées par des femmes en Afrique, comme celles d’Augustina, n’ont pas suffisamment accès aux services financiers. Beaucoup travaillent dans un cadre informel, où elles manquent de protections juridiques. Présent dans six pays, le programme EWAT, lancé par la FAO, promeut la participation des femmes au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine. Il vise à accroître la compétitivité des femmes dans le commerce en renforçant leurs connaissances, leurs compétences et leur accès au financement, grâce aux nouvelles perspectives de commerce régional ouvertes par la Zone de libre-échange. 

Comment construire un système financier mondial pour relever les défis du 21e siècle ? Comment faire en sorte que les chaînes d’approvisionnement créent davantage de valeur et moins de chaos climatique ? À seulement six ans de l’échéance, comment regagner le terrain perdu par rapport aux objectifs de développement durable ? Ce sont là quelques-unes des épineuses questions auxquelles les participants à la Conférence de Hambourg sur le développement durable s’efforcent de répondre. Cette conférence, qui réunit des responsables issus des pouvoirs publics, du secteur privé et de la société civile, pourrait être un nouveau rendez-vous déterminant pour redéfinir et faire progresser le développement durable au 21e siècle.

Après avoir fui l'Afghanistan et vécu en Iran pendant 20 ans, Nisa et sa famille sont retournés dans leur pays d'origine en 2018. Elle a dès lors acheté une petite machine afin de lancer son propre commerce de nouilles à domicile, grâce à l'expérience qu'elle avait acquise en Iran. Puis elle a soumis un plan de développement de son entreprise à l'OIM et, après une évaluation, l'Organisation lui a fourni l'équipement, le capital et la formation nécessaires pour développer son entreprise et augmenter sa production. 

La rénovation du Café de Mohammad, grâce à un programme de subventions du PNUD pour les PME, a relancé la vie sociale et culturelle du vieux marché de Baqubah, à Diyala, en Irak.

Comme des millions de personnes dans le monde, Kinley Wangmo et sa famille ont perdu leur source de revenus à cause de la pandémie de Covid-19. Mais cette mère de famille bhoutanaise a trouvé une solution, qui lui a permis de vivre de la culture hydroponique, qui consiste à cultiver des végétaux dans une eau spécifique riche en nutriments, sans recourir à la terre. Kinley a lancé le projet Bhutan Hydroponics en 2020, dans une petite serre située dans la capitale, Thimphou. Au début de l’année 2024, Kinley comptait parmi les 30 bénéficiaires qui recevaient un soutien financier de la FAO au titre de son projet sur l’agriculture périurbaine et urbaine au Bhoutan, mis en œuvre par le Ministère de l’agriculture et de l’élevage. Dans le cadre de ce projet, elle a bénéficié d’une aide pour l’aménagement du terrain et l’équipement et le matériel nécessaires à son exploitation, ainsi que de semences moyennant un partage des coûts, et a reçu une assistance technique pour l’installation des serres, des structures de jardinage, des systèmes d’irrigation et de l’équipement numérique dont elle avait besoin pour son activité.

La Xayyavieng explique que, en son for intérieur, il a «toujours su que l’agriculture est la bouée de sauvetage qui nous permet de survivre et de nous développer». Âgé de 46 ans, ce père de famille nourrit depuis longtemps l’espoir de voir ses trois enfants devenir des acteurs du changement, en rapportant les connaissances et l’expérience acquises au Viet Nam voisin sur les terres de la famille, dans la province d’Attapeu, dans le sud-est de la République démocratique populaire lao. Sa participation à un projet mis en œuvre par la FAO a permis d'augmenter de 160 % les revenus du foyer familial grâce à une bonne récolte de pastèques, en lui permettant de cultiver des légumes à la fois pendant la saison des pluies et la saison sèche.

Nirosha Dilmini récolte des aubergines depuis l’aube sur son petit lopin de terre dans le village de Tanamalvila, dans le district de Monaragala, au sud-est du Sri Lanka. Cela fait désormais six ans qu’elle exploite cette parcelle. En termes de production et de bénéfices, l’année 2023 est la plus lucrative qu’elle ait jamais connu. Elle attribue cette transformation au programme de bonnes pratiques agricoles mis en place par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Nirosha fait partie des 645 maraîchers sri-lankais provenant de trois districts ayant reçu, dans le cadre du programme, du matériel pour moderniser leurs pratiques agricoles.

Selon ONU commerce et développement, une évolution globale vers la circularité, axée sur une production et une consommation responsable, est essentielle pour faire de l'économie numérique une force d'autonomisation pour les personnes et la planète.

Les hauts plateaux de Papouasie–Nouvelle-Guinée sont une région isolée et unique aux prises avec un ensemble complexe de difficultés qui nécessitent une attention immédiate. Le récent glissement de terrain sans précédent dans la province d'Enga, qui a touché près de 8 000 personnes, a non seulement mis en évidence la vulnérabilité de la région aux catastrophes naturelles, mais a également fait ressortir des problèmes sous-jacents tels que les conflits, la pauvreté, les inégalités et la crise climatique. Géographiquement isolée, la région possède un patrimoine culturel, une biodiversité et des ressources naturelles d’une grande richesse. Le PNUD et ses partenaires entreprennent un nouveau programme axé sur trois piliers liés entre eux : l'autonomisation des communautés, la résilience climatique et la consolidation de la paix.

Pas facile de pratiquer l’agriculture dans la région semi-aride du Nord-Est au Brésil. Sous l’effet de la dégradation de l’environnement, la plupart des sols ne sont plus assez sains pour retenir l’eau, les nutriments ou les microorganismes. Face à cette situation, beaucoup d’agriculteurs ont alors davantage recours aux engrais et aux pesticides, utilisent davantage d’eau, ressource devenue rare, et dégradent encore davantage les sols dans un cercle vicieux dramatique. Dans ce contexte difficile, des micro-, petites et moyennes entreprises (MPME) parviennent pourtant à produire des denrées alimentaires tout en protégeant la nature.

L'augmentation alarmante du fardeau de la dette mondiale appelle à des réformes urgentes des systèmes financiers internationaux afin d’assurer un avenir prospère pour les populations et la planète.

Le premier Forum mondial des chaînes d'approvisionnement s'est tenu du 21 au 24 mai 2024. L'événement a rassemblé plus de 1 000 participants du monde entier pour débattre des perturbations croissantes sur les chaînes d'approvisionnement mondiales.

Le , le plus grand rassemblement annuel de jeunes sous la bannière de l'ONU, s'est tenu au Siège des Nations Unies du 16 au 18 avril. Le forum de cette année a fait écho au thème du Forum politique de haut niveau de 2024 : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ». L'événement de trois jours comprenait des séances plénières, des discussions interactives thématiques et régionales, ainsi que des discussions sur les solutions innovantes pour les jeunes dans la mise en œuvre du Programme de développement à l'horizon 2030.

L’accès à l’eau peut être entravé par les conflits, mais peut également les provoquer. La rareté croissante de l’eau et les effets du changement climatique ne font qu’augmenter le risque de conflit. Dans ce contexte, la gestion efficace et durable des ressources en eau est cruciale si l’on veut réduire la concurrence et contribuer à la paix locale, et commence par la surveillance des ressources en eau. Grâce aux satellites qui tournent autour de la Terre et collectent chaque jour de grandes quantités de données, y compris sur l’eau, la télédétection joue un rôle central s’agissant de combler le manque de données dans les zones difficiles d’accès.