Depuis le premier signalement de l’épidémie de COVID-19 à Wuhan, en Chine, fin décembre 2019, la maladie s’est propagée dans plus de 200 pays et territoires. Faute de vaccin ou de traitement efficace, les gouvernements du monde entier ont réagi en instaurant des mesures sans précédent d’endiguement et d’atténuation — le confinement. Ces mesures ont entraîné de fortes pertes économiques à court terme et le pire déclin que l’activité économique mondiale ait connu depuis la Grande Dépression. Ont-elles porté leurs fruits ?
Développement économique
L’étude des précédentes pandémies fait craindre au Fonds monétaire international (FMI) que le choc subi par les couches les plus pauvres et les plus fragiles de la société en raison de la COVID-19 ne soit bien plus violent.
Le Groupe de la Banque mondiale est mobilisé pour faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider les pays à affronter l’urgence sanitaire liée à la COVID-19, contenir au mieux les pertes économiques et commencer à planifier leur redressement sur le long terme. Grâce à un mécanisme de financement accéléré, il accompagne d’ores et déjà plus de 60 pays clients dans l’organisation de leur riposte. À travers une combinaison de nouveaux projets, la restructuration de projets existants et leurs volets d’urgence et le déploiement d'instruments de financement en cas de catastrophe, le Groupe peut intervenir dans 100 pays d’ici la fin du mois de mai.
Cette année, le 25e anniversaire de la et celui de la Déclaration de Beijing et de son Programme d’action (1995) survient pendant l’une des pires crises sanitaires et sociales à l'échelle mondiale. La pandémie de COVID-19 met en évidence l'importance d'investir dans des politiques sociales protégeant les personnes et les familles les plus vulnérables. La célébration annuelle de la Journée internationale des familles (15 mai) reflète l’importance que la communauté internationale attache aux familles et à leur rôle dans le développement.
Plusieurs pays asiatiques et européens où l’épidémie de COVID‑19 semble avoir atteint un pic rouvrent progressivement leur économie. À défaut de vaccin ou de traitement efficace, les autorités doivent faire des choix entre les avantages d’une reprise de l’activité économique et le coût potentiel d’une remontée des taux d’infection.
La pandémie de COVID-19 ayant provoqué l’arrêt brutal de l’activité touristique, les Nations Unies déploient de grands efforts pour tenter d’amortir l’impact socioéconomique de cette crise sur les petits États insulaires en développement (PEID), déjà confrontés à l’accumulation des défis liés au changement climatique.
Dans de nombreux pays, les conséquences économiques d’une suspension quasi totale de l’activité ont immédiatement rejailli sur les marchés des produits de base ou de l'énergie et devraient continuer de les déstabiliser dans les mois à venir. Alors que la plupart des marchés de denrées alimentaires continuent d’être bien approvisionnés, les annonces de restriction des échanges par plusieurs pays et les achats excessifs soulèvent également des inquiétudes pour la sécurité alimentaire, explique la Banque mondiale.
Cela fait un an que les « Accelerator Labs » du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont été mis en place, et ils imaginent déjà des solutions pour après la pandémie de COVID-19.
La pandémie de COVID-19 a plongé le monde dans la récession. Les conséquences économiques s’aggravent dans de nombreux pays, parallèlement à la forte hausse des nouvelles infections et des mesures de confinement adoptées par les gouvernements. En collaboration avec d'autres partenaires, le FMI fait tout son possible pour que les pays touchés soient aidés rapidement, sous la forme de financements d’urgence, de conseils et d’assistance technique. De la Chine à l’Europe, des États-Unis aux pays émergents, ces graphiques nous donnent un premier aperçu des effets de cette pandémie sur nos économies.
Cette pandémie est une crise sanitaire. Mais pas seulement. Dans bien des régions du globe, elle laissera des cicatrices très profondes, observe le PNUD. « Sans le soutien de la communauté internationale, nous risquons de voir s'effondrer les progrès réalisés ces deux dernières décennies, et de voir une génération entière perdre, si ce n’est la vie, au moins des droits, des opportunités et de la dignité ».
En République centrafricaine, l'UNOPS collabore avec le gouvernement et la Banque mondiale pour améliorer les conditions de vie des personnes déplacées. Découvrez les effets positifs de ce projet dans une série de deux articles.
Malgré l'augmentation de l'espérance de vie, la progression des pathologies chroniques et non transmissibles est aujourd'hui une menace mondiale. Maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, obésité : chaque année, 15 millions de personnes meurent avant l'âge de 70 ans à cause de ces pathologies. Les maladies chroniques et non transmissibles sont devenues une préoccupation croissante dans tous les pays, quel que soit le niveau de revenu, explique la Banque mondiale.
Le rapport « Situation et perspectives de l’économie mondiale », qui doit être présenté le jeudi 16 janvier, est une publication phare des Nations Unies sur les tendances économiques observées au niveau mondial. L'édition 2020 met l'accent sur les conséquences de la crise climatique, les effets des tensions commerciales et le scepticisme croissant face à la mondialisation.
La laine et le mohair constituent le socle de l’économie rurale du Lesotho. Un projet d'appui du Fonds international de développement agricole (FIDA) vise à améliorer la qualité et la quantité de cette production en collaboration avec les producteurs.
En République démocratique du Congo, une équipe d’experts agricoles est venue de Chine pour aider les agriculteurs locaux dans les domaines de la production de riz et de légumes, de l’élevage et de l’aquaculture. On appelle cela la coopération Sud-Sud et triangulaire. Il s'agit d'une approche inclusive qui permet de répartir plus largement les avantages de la mondialisation, en créant de nouveaux marchés et en établissant une base plus large pour la croissance économique. Elle est un instrument essentiel pour parvenir à l’objectif de développement durable 2 visant à libérer le monde de la faim.