2022-UNAT-1278, Langa Dorji
L'UNAT a examiné un appel de M. Dorji.
L'UNAT a estimé que l'appel était défectueux dans la mesure où il n'avait identifié aucun des cinq moyens d'appel énoncés à l'article 2(1) du Statut comme constituant la base juridique de l'appel. Comme le TCNU l'a estimé à juste titre, la démission forcée alléguée de M. Dorji et sa séparation ultérieure de l'Organisation ont eu lieu en mars et avril 2019. La demande de contrôle hiérarchique de M. Dorji a été déposée en dehors du délai légal de 60 jours de plus de deux ans, le 25 juin 2021.
L'UNAT a rejeté l'appel et a confirmé le jugement n° UNDT/2021/120.
M. Dorji a contesté la décision d'accepter sa démission.
Le Tribunal du contentieux administratif, par le jugement n° UNDT/2021/120, a rejeté sommairement la requête, la jugeant irrecevable ratione materiae.
Il est peu probable qu'une partie faisant appel d'un jugement du Tribunal du Tribunal obtienne l'annulation, la modification ou le renvoi de l'affaire au Tribunal du Tribunal des Nations Unies à moins que l'appel ne conteste le jugement attaqué pour un ou plusieurs des motifs visés à l'article 2(1)(a). ) à (e) du Statut du TANU.
Une requête est recevable si le demandeur a préalablement soumis la décision contestée au contrôle hiérarchique, le cas échéant. L’UNAT a appliqué strictement et à plusieurs reprises les délais de dépôt des demandes et des appels. Le strict respect des délais de dépôt garantit l’un des objectifs du nouveau système d’administration de la justice : l’audition des affaires et le prononcé des jugements dans les délais.
L'UNAT a également toujours soutenu que les membres du personnel sont présumés connaître les statuts et règles qui leur sont applicables. Il incombe au fonctionnaire de s’assurer qu’il connaît la procédure applicable dans le contexte de l’administration de la justice à l’ONU. L'ignorance ne peut pas être invoquée comme excuse.