UNDT/2023/044, Zhang
Il incombe à la requérante d'alléguer et de prouver que sa plainte n'a pas été traitée conformément aux procédures applicables et/ou qu'il n'y a pas eu d'évaluation correcte des éléments de preuve pertinents et disponibles, ce qui a conduit à une décision manifestement déraisonnable.
Après un examen minutieux du dossier et des éléments de preuve dont il dispose, le Tribunal n'a identifié aucune irrégularité de procédure commise par le BSCI dans son évaluation préliminaire, ni aucun acte répréhensible. Au contraire, le Tribunal estime que la décision de classer la plainte sans suite était bien fondée et conforme aux éléments pertinents de l'affaire.
En fait, la requérante n'a pas identifié d'incidents spécifiques, ses accusations étaient vagues, elle n'a pas décrit un seul incident qui pourrait constituer une conduite interdite en vertu de la ST/SGB/2019/8, et elle n'a pas fourni de documents à l'appui. La requérante a également affirmé avoir été victime de représailles, mais il n'y a aucune preuve qu'elle ait contacté le Bureau d'éthique.
Par conséquent, le Tribunal estime que la décision de classer la plainte de la requérante sans suite constitue un exercice régulier du pouvoir discrétionnaire administratif.
La requérante conteste la décision de classer sans suite sa plainte pour conduite prohibée à l'encontre de son Bureau des obligations familiales.
Il n'appartient pas au Tribunal de mener une enquête de novo sur la plainte alléguée ni de se prononcer sur son contenu.